Photo: Li Jibril Hammee
C’était un ami. Un bon. C’était un militant. Un grand.
Dr. Mamadou Samba DIOP plus connu par Mourtoudo, son de nom combat, vient de tirer sa révérence après de belles années de lutte… jusqu’à son dernier souffle.
Il nous laisse une œuvre gigantesque : des manuscrits tant littéraires que scientifiques. Mais également l’arme de la conviction dans un combat acharné et constant pour la justice sociale et la concorde nationale.
Nous nous devons de prolonger son entreprise :
- faire éditer et publier ses manuscrits ;
- continuer à enseigner les langues nationales et à œuvrer pour qu’elles obtiennent un statut de langues officielles, scientifiques et participant au développement de la Mauritanie mais également de l’Afrique et de l’Humanité (c’est bien ainsi qu’il concevait la place des langues africaines) ;
- agir de concert pour que chaque Mauritanien se sente bien chez lui, quelles que soient sa culture, son origine et sa condition sociales ;
- nous mobiliser pour que la grande déchirure sociale que connaît la Mauritanie soit bien solidement recousue par les soins de tous ses fils, ce qui passe nécessairement par une solution juste, complète et définitive du passif humanitaire et la suppression réelle de l’esclavage ;
- militer pour que les droits humains soient respectés en Mauritanie afin que cette dernière mérite et prenne une place de premier rang dans le concert des nations (il aimait beaucoup la Mauritanie qu’il voulait hisser très haut).
Et pour ce faire, notre devoir est également de promouvoir des structures (stimuler celles qui existent, en créer d’autres) pour perpétuer son œuvre. Sur ce plan, même si la mise sur pied, la gestion et la pérennisation d’une fondation ne sont pas choses aisées, le projet me semble réaliste et réalisable.
Nous devrions à l’avenir voir attribuer le Prix Mourtoudo (de Poésie, alphabétisation, de Concorde nationale, etc.).
Le départ de Mourtoudo marque une fin de mission. Fin de mission pour lui. Continuation pour d’autres. Commencement pour d’autres encore: la jeunesse. Le pleurer ainsi est la meilleure manière de lui rendre hommage et de servir ceux qui restent après lui. C’est le aussi meilleur moyen de le garder encore en permanence parmi nous et de ne pas ressentir son absence définitive et irréversible.
Yo Allah waddu mo e malaa6e! Que le Tout Puissant le fasse cohabiter avec Ses élus.
Aamiin
Li Jibril Hammee
avomm.com
Dr. Mamadou Samba DIOP plus connu par Mourtoudo, son de nom combat, vient de tirer sa révérence après de belles années de lutte… jusqu’à son dernier souffle.
Il nous laisse une œuvre gigantesque : des manuscrits tant littéraires que scientifiques. Mais également l’arme de la conviction dans un combat acharné et constant pour la justice sociale et la concorde nationale.
Nous nous devons de prolonger son entreprise :
- faire éditer et publier ses manuscrits ;
- continuer à enseigner les langues nationales et à œuvrer pour qu’elles obtiennent un statut de langues officielles, scientifiques et participant au développement de la Mauritanie mais également de l’Afrique et de l’Humanité (c’est bien ainsi qu’il concevait la place des langues africaines) ;
- agir de concert pour que chaque Mauritanien se sente bien chez lui, quelles que soient sa culture, son origine et sa condition sociales ;
- nous mobiliser pour que la grande déchirure sociale que connaît la Mauritanie soit bien solidement recousue par les soins de tous ses fils, ce qui passe nécessairement par une solution juste, complète et définitive du passif humanitaire et la suppression réelle de l’esclavage ;
- militer pour que les droits humains soient respectés en Mauritanie afin que cette dernière mérite et prenne une place de premier rang dans le concert des nations (il aimait beaucoup la Mauritanie qu’il voulait hisser très haut).
Et pour ce faire, notre devoir est également de promouvoir des structures (stimuler celles qui existent, en créer d’autres) pour perpétuer son œuvre. Sur ce plan, même si la mise sur pied, la gestion et la pérennisation d’une fondation ne sont pas choses aisées, le projet me semble réaliste et réalisable.
Nous devrions à l’avenir voir attribuer le Prix Mourtoudo (de Poésie, alphabétisation, de Concorde nationale, etc.).
Le départ de Mourtoudo marque une fin de mission. Fin de mission pour lui. Continuation pour d’autres. Commencement pour d’autres encore: la jeunesse. Le pleurer ainsi est la meilleure manière de lui rendre hommage et de servir ceux qui restent après lui. C’est le aussi meilleur moyen de le garder encore en permanence parmi nous et de ne pas ressentir son absence définitive et irréversible.
Yo Allah waddu mo e malaa6e! Que le Tout Puissant le fasse cohabiter avec Ses élus.
Aamiin
Li Jibril Hammee
avomm.com