L'Indépendant - Le 25 février dernier une déclaration sur la prévention, la réduction et l’élimination de l’apatride en Afrique de l’Ouest a été adoptée, lors d’une conférence ministérielle UNHCR-CEDEAO en Côte d’ivoire.
Lors de cette conférence, le Mali a annoncé son intention de naturaliser des réfugiés mauritaniens présents sur son sol et de ratifier la Convention relative au statut des apatrides de 1954 et celle sur la réduction des cas d’apatride de 1961.
Pour faire honneur à cette Convention et en exécution de son engagement, le gouvernement du Mali, à la demande du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) a décidé d’octroyer des documents maliens à ces réfugiés mauritaniens.
L’évènement aura lieu ce jeudi 5 mars prochain à Kayes. Ce processus de remise de jugements supplétifs marque le début de la réalisation d’un projet qui permettra de régulariser 7.807 réfugiés mauritaniens nés sur le sol malien. Cependant, il est à noter que 12.898 Mauritaniens sont réfugiés au Mali, vivant parmi les populations hôtes sur 51 sites situés dans la région de Kayes.
L’UNHCR a lancé, en novembre 2014, une campagne de réduction de l’apatride dans les 10 prochaines années. Pour cet évènement inédit, une délégation composée de représentants du gouvernement du Mali et d’agences des Nations-Unies participera à l’évènement, notamment les ministres de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, de la Sécurité et la protection civile, le Général Sada Samaké, de la Justice et des droits de l’homme et Garde des Sceaux, Mahamadou Diarra, ainsi que le Représentant de l’UNHCR, M. Ousséni Compaoré.
Pour le petit rappel historique, c’est lors des incidents intercommunautaires qui eurent lieu en Mauritanie et craignant un génocide interethnique que les parents de ces réfugiés mauritaniens se sont exilés sur le sol malien en 1989.
Ceux qui sont nés au Mali, dont la plupart y résident depuis 26 ans, reçoivent pour la première fois des jugements supplétifs d’actes de naissance afin d’éviter qu’ils ne deviennent des apatrides. Ils pourront ainsi jouir de nombreux droits en terre malienne.
Le HCR a vivement remercié les autorités maliennes pour la promptitude avec laquelle il a accepté d’octroyer les documents à ses rapatriés dont le retour au bercail n’est pas aujourd’hui un souci pour les autorités mauritaniennes.
Mohamed HAIDARA
Source : Maliweb via cridem.org
Lors de cette conférence, le Mali a annoncé son intention de naturaliser des réfugiés mauritaniens présents sur son sol et de ratifier la Convention relative au statut des apatrides de 1954 et celle sur la réduction des cas d’apatride de 1961.
Pour faire honneur à cette Convention et en exécution de son engagement, le gouvernement du Mali, à la demande du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) a décidé d’octroyer des documents maliens à ces réfugiés mauritaniens.
L’évènement aura lieu ce jeudi 5 mars prochain à Kayes. Ce processus de remise de jugements supplétifs marque le début de la réalisation d’un projet qui permettra de régulariser 7.807 réfugiés mauritaniens nés sur le sol malien. Cependant, il est à noter que 12.898 Mauritaniens sont réfugiés au Mali, vivant parmi les populations hôtes sur 51 sites situés dans la région de Kayes.
L’UNHCR a lancé, en novembre 2014, une campagne de réduction de l’apatride dans les 10 prochaines années. Pour cet évènement inédit, une délégation composée de représentants du gouvernement du Mali et d’agences des Nations-Unies participera à l’évènement, notamment les ministres de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, de la Sécurité et la protection civile, le Général Sada Samaké, de la Justice et des droits de l’homme et Garde des Sceaux, Mahamadou Diarra, ainsi que le Représentant de l’UNHCR, M. Ousséni Compaoré.
Pour le petit rappel historique, c’est lors des incidents intercommunautaires qui eurent lieu en Mauritanie et craignant un génocide interethnique que les parents de ces réfugiés mauritaniens se sont exilés sur le sol malien en 1989.
Ceux qui sont nés au Mali, dont la plupart y résident depuis 26 ans, reçoivent pour la première fois des jugements supplétifs d’actes de naissance afin d’éviter qu’ils ne deviennent des apatrides. Ils pourront ainsi jouir de nombreux droits en terre malienne.
Le HCR a vivement remercié les autorités maliennes pour la promptitude avec laquelle il a accepté d’octroyer les documents à ses rapatriés dont le retour au bercail n’est pas aujourd’hui un souci pour les autorités mauritaniennes.
Mohamed HAIDARA
Source : Maliweb via cridem.org