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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

RWANDA - Génocide : Kigali enquête sur le rôle de soldats français


RWANDA - Génocide : Kigali enquête sur le rôle de soldats français
Une commission nommée par le gouvernement rwandais a ouvert une enquête sur des allégations visant des soldats français accusés d’avoir, en soutenant des militaires impliqués dans le génocide de 1994, facilité l’exécution de massacres.
Le Président rwandais Paul Kagamé, un Tutsi arrivé au pouvoir après le génocide, accuse la France d’avoir formé et armé des milices hutues ayant joué un rôle central dans cette campagne d’extermination qui, en trois mois, a coûté la vie à 800 000 Tutsis et Hutus modérés.
La France a succédé à la Belgique comme principal appui occidental du Rwanda. Quand l’armée rebelle de Kagamé a pris les armes contre les autorités hutues, au début des années 1990, la France avait envoyé des soldats à Kigali.
Cette présence militaire française a permis de stopper l’avancée des forces de Kagamé et des conseillers militaires sont restés sur place jusqu’au déclenchement du génocide.
Kigali accuse la France d’avoir soutenu le gouvernement de l’ancien Président rwandais Juvénal Habyarimana en fournissant une formation militaire aux forces gouvernementales tout en sachant que des membres de la classe dirigeante comptaient utiliser les forces armées pour perpétrer le génocide.
Selon des responsables rwandais, la commission gouvernementale, composée de sept membres nommés en avril, entendra les dépositions de 20 témoins au cours de la semaine prochaine. Ces témoignages pourraient être cités comme preuves dans le cadre d’éventuelles poursuites judiciaires contre la France.
«Nous allons convoquer notamment d’anciens miliciens auxquels les Français ont appris à tuer et ont ordonné de le faire, ainsi que des rescapées qui accusent des soldats français de viol», a déclaré Jean-Paul Kimonyo, un membre de la commission, à Reuters.
«Nous souhaitons aussi inviter des étrangers, et notamment des ressortissants français, à témoigner devant la commission.»
Une mission d’information du Parlement français a conclu en 1998 que la France avait sous-estimé la nature criminelle du régime rwandais mais qu’elle n’avait eu aucun rôle dans le génocide.
Les autorités françaises soulignent que la France a été, avec l’opération Turquoise, le seul pays à agir pendant le drame, alors que l’Onu et les autres membres du Conseil de sécurité ordonnaient le retrait du contingent de casques bleus présents sur place avant 1994.
«Les Français ont envoyé des soldats, des armes, formé des tueurs et érigé des barrages pour rendre plus facile aux meurtriers leur mission d’extermination des Tutsis», a déclaré Jacques Bihozagara, ancien ambassadeur du Rwanda en France, à cette commission.
Les soldats français sont notamment accusés d’avoir facilité le massacre d’environ 50 000 Tutsis à Bisesoro, un village situé sur une colline dans l’ouest du pays, en les incitant à sortir de leurs cachettes. Selon des rescapés, les Tutsis ont ensuite été abandonnés et exposés aux attaques des miliciens hutus.
Six rescapés du génocide ont déposé plainte l’an dernier à Paris, accusant les soldats français de complicité dans des crimes contre l’humanité.
De nombreux acteurs du génocide sont aujourd’hui encore jugés par le Tpir, qui siège en Tanzanie, et par des tribunaux siégeant dans les villages, les gacaca. Le Tpir a inculpé plus de 80 personnes de crimes liés au génocide depuis sa création, en 1994.
Mercredi 25 Octobre 2006 - 22:18
Mercredi 25 Octobre 2006 - 22:23
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