Si encore on avait des doutes, les dernières déclarations de Ahmed Ould Daddah, viennent nous édifier sur deux choses : il a « l'aval » du CMJD pour être le futur président et les criminels de toute nature peuvent continuer à sévir sans être inquiétés pour le moindre du monde.
Pouvait- il en être autrement, si on examine le parcours de cet homme politique, artificier de première heure de l'arabisation rampante dans le régime de feu son frère, et « opposant collaborateur » au régime raciste de OULD Taya ? (par la stratégie qu'il a développée au sein de l'UFD, il sauva le régime Taya de la révolte populaire des années 91-92).
Touts les faits le démontrent, toutes les informations le confirment, toutes les rumeurs le corroborent, OULD Daddah a le soutien, ou tout au moins la « neutralité » du CMJD pour accéder à la présidence : Sa soif presque atavique du pouvoir, le ralliement à son parti des pans entiers de responsables et militants du sinistre PRDS, le soutien actif de plusieurs cadres négro- africains, démontrent amplement qu'il est « l'homme qui ferait le consensus » pour une..... « Mauritanie réconciliée avec elle-même ». Si en plus de cela la mafia (militaro- affairiste) qui contrôle effectivement le pays peut continuer à sévir impunément, qui serait meilleur président ?
C'est donc une « transition » continue que vivra notre peuple, dont les inconnues sont lourdes de menaces et d´incertitudes. Dans le jeu politique, il faut savoir d'adapter aux situations nouvelles, sans jamais abandonner ses positions de principes. A cet égard, la période qui s'ouvrira au lendemain des présidentielles de 2007, sera nouvelle en ce qu'elle sera caractérisée par « une continuité » dans la pratique politique nationale, et une « rupture » dans le « structurel » de cette pratique.
Continuité dans la pratique
La Mauritanie ne changera pas au lendemain des présidentielles de 2007. L'esclavage sera là, les déportés ne reviendront pas et le passif humanitaire sera de plus en plus occulté, s'il n'est pas simplement nié. D'où l'actualité et l'acuité même de la question de « la cohabitation nationale » entre nos différentes communautés.
Les détournements et la mauvaise gestion économique ne disparaîtront pas non plus, parce que les mêmes « responsables » seront là aux commandes, ou par leurs prêtes noms dûment interposés.
Rupture dans le structurel
La Mauritanie de 2007 sera un pays avec un président « élu démocratiquement » sans aucun pouvoir réel, parce ses principaux soutiens sont ceux-là mêmes qu'il « a combattu » des années durant ! Les partis politiques de l'opposition ne seront que de simples figurants de la scène, cautionnant ainsi consciemment ou inconsciemment le pillage économique et le déni de justice.
La presse dans sa majorité ne serait dès lors rien de plus qu'un élément de distorsion du jeu politique, un faire valoir, faisant croire à la liberté d'expression dont l'unique résultat probant serait très certainement de « dénoncer » ceux qui n'auraient pas satisfait à « l'enveloppe » de circonstance!
Evidemment, et malheureusement, des ONG de droits de l'homme fiables dans leurs démarches et principes "feront le jeu", non par mauvaise foi, sinon à partir de leur positions de principes mêmes, ce qui paradoxalement donnera un plus de « légitimité démocratique » au régime issu de la « transition ». Car ce régime là quoi qu'on dise, serait un régime light sur le chapitre des droits de l'homme !
Dans ce contexte, quelle opposition extérieure faudrait t-il imaginer et développer?
Serait-il nécessaire et adaptée le développement d'une telle opposition à l'extérieure ?
Ces deux questions cruciales interpellent principalement les FLAM et leurs réponses seront déterminantes pour le futur de notre communauté, je veux dire la communauté negro- africaine dans son ensemble.
Ni la participation, ni le boycott n'ont fait infléchir le cours des choses. Le montre est têtu, mais nous ne devons jamais baisser les bras !
Je lance le débat ici il est vrai par anticipation, mais il vaut mieux y réfléchir dés à présent.
Fraternellement. La lutte continue !
Thierno Wothy Touré,
Berlin- Allemagne
Pouvait- il en être autrement, si on examine le parcours de cet homme politique, artificier de première heure de l'arabisation rampante dans le régime de feu son frère, et « opposant collaborateur » au régime raciste de OULD Taya ? (par la stratégie qu'il a développée au sein de l'UFD, il sauva le régime Taya de la révolte populaire des années 91-92).
Touts les faits le démontrent, toutes les informations le confirment, toutes les rumeurs le corroborent, OULD Daddah a le soutien, ou tout au moins la « neutralité » du CMJD pour accéder à la présidence : Sa soif presque atavique du pouvoir, le ralliement à son parti des pans entiers de responsables et militants du sinistre PRDS, le soutien actif de plusieurs cadres négro- africains, démontrent amplement qu'il est « l'homme qui ferait le consensus » pour une..... « Mauritanie réconciliée avec elle-même ». Si en plus de cela la mafia (militaro- affairiste) qui contrôle effectivement le pays peut continuer à sévir impunément, qui serait meilleur président ?
C'est donc une « transition » continue que vivra notre peuple, dont les inconnues sont lourdes de menaces et d´incertitudes. Dans le jeu politique, il faut savoir d'adapter aux situations nouvelles, sans jamais abandonner ses positions de principes. A cet égard, la période qui s'ouvrira au lendemain des présidentielles de 2007, sera nouvelle en ce qu'elle sera caractérisée par « une continuité » dans la pratique politique nationale, et une « rupture » dans le « structurel » de cette pratique.
Continuité dans la pratique
La Mauritanie ne changera pas au lendemain des présidentielles de 2007. L'esclavage sera là, les déportés ne reviendront pas et le passif humanitaire sera de plus en plus occulté, s'il n'est pas simplement nié. D'où l'actualité et l'acuité même de la question de « la cohabitation nationale » entre nos différentes communautés.
Les détournements et la mauvaise gestion économique ne disparaîtront pas non plus, parce que les mêmes « responsables » seront là aux commandes, ou par leurs prêtes noms dûment interposés.
Rupture dans le structurel
La Mauritanie de 2007 sera un pays avec un président « élu démocratiquement » sans aucun pouvoir réel, parce ses principaux soutiens sont ceux-là mêmes qu'il « a combattu » des années durant ! Les partis politiques de l'opposition ne seront que de simples figurants de la scène, cautionnant ainsi consciemment ou inconsciemment le pillage économique et le déni de justice.
La presse dans sa majorité ne serait dès lors rien de plus qu'un élément de distorsion du jeu politique, un faire valoir, faisant croire à la liberté d'expression dont l'unique résultat probant serait très certainement de « dénoncer » ceux qui n'auraient pas satisfait à « l'enveloppe » de circonstance!
Evidemment, et malheureusement, des ONG de droits de l'homme fiables dans leurs démarches et principes "feront le jeu", non par mauvaise foi, sinon à partir de leur positions de principes mêmes, ce qui paradoxalement donnera un plus de « légitimité démocratique » au régime issu de la « transition ». Car ce régime là quoi qu'on dise, serait un régime light sur le chapitre des droits de l'homme !
Dans ce contexte, quelle opposition extérieure faudrait t-il imaginer et développer?
Serait-il nécessaire et adaptée le développement d'une telle opposition à l'extérieure ?
Ces deux questions cruciales interpellent principalement les FLAM et leurs réponses seront déterminantes pour le futur de notre communauté, je veux dire la communauté negro- africaine dans son ensemble.
Ni la participation, ni le boycott n'ont fait infléchir le cours des choses. Le montre est têtu, mais nous ne devons jamais baisser les bras !
Je lance le débat ici il est vrai par anticipation, mais il vaut mieux y réfléchir dés à présent.
Fraternellement. La lutte continue !
Thierno Wothy Touré,
Berlin- Allemagne