Après avoir atteint la barre d’un million d’entrées début mars, le célèbre long métrage d’Abderrahmane Sissako, projeté dans 305 salles en douze semaines à la suite de son formidable triomphe aux Césars le 20 février, sera vu à Kinshasa le 29 mai à 19 heures, il est à l’affiche à l’Institut français.
Sujet à plusieurs polémiques, Timbuktu (en référence à la mythique ville malienne Tombouctou) aussi titré Le Chagrin des oiseaux, le film dramatique franco-mauritanien du réalisateur Abderrahmane Sissako a droit à sa première projection kinoise. Sorti le10 décembre 2014, il a rencontré un franc succès au Fespaco à sa projection le 6 mars dernier alors qu’il était retiré officiellement de la compétition officielle une semaine plus tôt, soit le 27 février pour des raisons sécuritaires. Timbuktu a donc bénéficié d’une reprogrammation et a finalement été projeté en soirée sous haute sécurité à Ouagadougou où il a reçu des ovations.
Drame de 97 minutes, Timbuktu était le seul long métrage africain en compétition au festival de Cannes 2014 où il figurait en sélection officielle. Il y avait remporté le Prix du jury œcuménique et le Prix François-Chalais récompensant les valeurs du journalisme. Puis en février dernier, surviennent les Césars dont Abderrahmane Sissako revient les mains chargées de sept trophées que son film a raflés sur huit nominations. En plus du César du Meilleur réalisateur qui lui est personnellement dédié, le réalisateur mauritanien reçoit en plus les Césars du meilleur film, meilleur son, meilleure musique originale, meilleur scénario original, meilleur montage et meilleure photographie. Mais quelques jours plus tard, il sort bredouille des Oscars du cinéma. Le 13 avril dernier, ce sont Les Globes de cristal, récompenses françaises décernées par la presse française dans le domaine des arts et de la culture, qui ont fait honneur à Timbuktu. Notons que le Globe du meilleur film qui lui est attribué compte donc parmi les dernières récompenses ajoutées à son palmarès.
La polémique qui ne cessait d’enfler un moment autour du film, surtout en début d’année, « tenait moins sur ses qualités cinématographiques » et ne remettait pas en cause «le génie de son réalisateur », comme le soulignait RFI. C’est plutôt sa fonction, Abderrahmane Sissako est « conseiller culturel auprès du controversé président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz» qui faisait l’objet de la controverse.
Timbuktu est l’adaptation d’un évènement réel au cinéma. Il revient sur la dramatique occupation djihadiste dans le nord du Mali entre 2012 et 2013. Il y est question à la fois de religion musulmane, de terrorisme et de guerre civile malienne. Il faut savoir que suite à un attentat à Tombouctou, le tournage du long métrage s’est déroulé à Oualata, en Mauritanie, sous la protection de l’armée.
Nioni Masela
Source: adiac-congo
Sujet à plusieurs polémiques, Timbuktu (en référence à la mythique ville malienne Tombouctou) aussi titré Le Chagrin des oiseaux, le film dramatique franco-mauritanien du réalisateur Abderrahmane Sissako a droit à sa première projection kinoise. Sorti le10 décembre 2014, il a rencontré un franc succès au Fespaco à sa projection le 6 mars dernier alors qu’il était retiré officiellement de la compétition officielle une semaine plus tôt, soit le 27 février pour des raisons sécuritaires. Timbuktu a donc bénéficié d’une reprogrammation et a finalement été projeté en soirée sous haute sécurité à Ouagadougou où il a reçu des ovations.
Drame de 97 minutes, Timbuktu était le seul long métrage africain en compétition au festival de Cannes 2014 où il figurait en sélection officielle. Il y avait remporté le Prix du jury œcuménique et le Prix François-Chalais récompensant les valeurs du journalisme. Puis en février dernier, surviennent les Césars dont Abderrahmane Sissako revient les mains chargées de sept trophées que son film a raflés sur huit nominations. En plus du César du Meilleur réalisateur qui lui est personnellement dédié, le réalisateur mauritanien reçoit en plus les Césars du meilleur film, meilleur son, meilleure musique originale, meilleur scénario original, meilleur montage et meilleure photographie. Mais quelques jours plus tard, il sort bredouille des Oscars du cinéma. Le 13 avril dernier, ce sont Les Globes de cristal, récompenses françaises décernées par la presse française dans le domaine des arts et de la culture, qui ont fait honneur à Timbuktu. Notons que le Globe du meilleur film qui lui est attribué compte donc parmi les dernières récompenses ajoutées à son palmarès.
La polémique qui ne cessait d’enfler un moment autour du film, surtout en début d’année, « tenait moins sur ses qualités cinématographiques » et ne remettait pas en cause «le génie de son réalisateur », comme le soulignait RFI. C’est plutôt sa fonction, Abderrahmane Sissako est « conseiller culturel auprès du controversé président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz» qui faisait l’objet de la controverse.
Timbuktu est l’adaptation d’un évènement réel au cinéma. Il revient sur la dramatique occupation djihadiste dans le nord du Mali entre 2012 et 2013. Il y est question à la fois de religion musulmane, de terrorisme et de guerre civile malienne. Il faut savoir que suite à un attentat à Tombouctou, le tournage du long métrage s’est déroulé à Oualata, en Mauritanie, sous la protection de l’armée.
Nioni Masela
Source: adiac-congo