Les observateurs ne sont pas surpris des réponses laconiques de la CENI aux exigences des cinq candidats pour la transparence de la présidentielle le 29 juin prochain. Ils n’ont encore rien vu. Ce n’est que le début d’un processus électoral dont le timming est bien maîtrisé par le pouvoir.
Les Mauritaniens sont même perdus entre une opposition qui s’arrache les cheveux pour des exigences démocratiques et la CENI censée être indépendante qui joue avec des promesses sur fond d’un agenda bien précis dicté par Ould Ghazouani, candidat à sa propre succession. Les réponses évasives de la CENI sur la formation des bureaux de vote, l’accès des représentants des candidats aux bureaux de vote et la publication immédiatement des résultats par la remise des procès-verbaux aux mandataires des candidats. Autant de points sensibles du vote des citoyens qui risquent d’être opaque.
Les observateurs ne sont pas dupes que l’autre nœud gordien c’est le fichier électoral. Les candidats de l’opposition illustrent bien leur naïveté de croire à la parole du ministre de l’Intérieur et son exécutant la CENI. Cela signifie que l’opposition n’a pas tiré des leçons des élections de 2023 avec d’abord une pléthore de candidats et ensuite une absence de rapport de force pour un dialogue politique. C’est utopique de croire que l’opposition peut gagner la présidentielle avec un organe rodé pour la tricherie politique et la fraude.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Les Mauritaniens sont même perdus entre une opposition qui s’arrache les cheveux pour des exigences démocratiques et la CENI censée être indépendante qui joue avec des promesses sur fond d’un agenda bien précis dicté par Ould Ghazouani, candidat à sa propre succession. Les réponses évasives de la CENI sur la formation des bureaux de vote, l’accès des représentants des candidats aux bureaux de vote et la publication immédiatement des résultats par la remise des procès-verbaux aux mandataires des candidats. Autant de points sensibles du vote des citoyens qui risquent d’être opaque.
Les observateurs ne sont pas dupes que l’autre nœud gordien c’est le fichier électoral. Les candidats de l’opposition illustrent bien leur naïveté de croire à la parole du ministre de l’Intérieur et son exécutant la CENI. Cela signifie que l’opposition n’a pas tiré des leçons des élections de 2023 avec d’abord une pléthore de candidats et ensuite une absence de rapport de force pour un dialogue politique. C’est utopique de croire que l’opposition peut gagner la présidentielle avec un organe rodé pour la tricherie politique et la fraude.
Cherif Kane
Source : Kassataya