La campagne électorale pour la présidentielle du 22 juin est bien lancée en Mauritanie. Les six présidentiables sillonnent le pays pour rencontrer et convaincre les électeurs. À Atar, ce lundi, Mohamed Ould Maouloud, le candidat de l’opposition historique, a donné un meeting devant 500 personnes et a vivement critiqué le pouvoir en place.
« Le docteur Mohamed Ould Maouloud est la clef pour le développement », voici en substance le ton de la chanson qui tournait en boucle lundi soir avant son meeting, à Atar.
Pour Habouz, un militaire à la retraite, c’est désormais lui qu’il faut au pays pour un réel changement : « Il propose une démocratie, de quitter ce que l’on appelle le régionalisme, le racisme, le tribalisme. C’est un nationaliste ! C’est l’honnêteté, on peut dire qu’il est blanc. »
Durant son discours, il a d’ailleurs été offensif envers le président Abdel Aziz, et celui qui est présenté comme son dauphin, le général Ghazouani : « Le pouvoir actuel oblige les gens à les suivre par la force. Les fonctionnaires, les hommes d’affaires ou les paysans qui s’opposent à eux sont directement sanctionnés et ce sont les plus pauvres qui en souffrent. C’est un pouvoir de terroristes. »
« Si la santé et l’éducation s’améliorent, c’est tout le pays qui va avancer »
À la fin du meeting, Yasmina s’est dite convaincue par le discours de cet intellectuel et particulièrement sur les questions sociales : « En Mauritanie, il y a deux secteurs en crise : la santé et l’éducation.
Les autres partis disent qu’ils vont arranger ça, mais ils ne font rien depuis des années. Si la santé et l’éducation s’améliorent, c’est tout le pays qui va avancer. »
Ce soir à Atar, ce sera au tour de Biram Dah Abeïd, le militant antiesclavagiste, de tenter de convaincre les électeurs.
Source : RFI Afrique
« Le docteur Mohamed Ould Maouloud est la clef pour le développement », voici en substance le ton de la chanson qui tournait en boucle lundi soir avant son meeting, à Atar.
Pour Habouz, un militaire à la retraite, c’est désormais lui qu’il faut au pays pour un réel changement : « Il propose une démocratie, de quitter ce que l’on appelle le régionalisme, le racisme, le tribalisme. C’est un nationaliste ! C’est l’honnêteté, on peut dire qu’il est blanc. »
Durant son discours, il a d’ailleurs été offensif envers le président Abdel Aziz, et celui qui est présenté comme son dauphin, le général Ghazouani : « Le pouvoir actuel oblige les gens à les suivre par la force. Les fonctionnaires, les hommes d’affaires ou les paysans qui s’opposent à eux sont directement sanctionnés et ce sont les plus pauvres qui en souffrent. C’est un pouvoir de terroristes. »
« Si la santé et l’éducation s’améliorent, c’est tout le pays qui va avancer »
À la fin du meeting, Yasmina s’est dite convaincue par le discours de cet intellectuel et particulièrement sur les questions sociales : « En Mauritanie, il y a deux secteurs en crise : la santé et l’éducation.
Les autres partis disent qu’ils vont arranger ça, mais ils ne font rien depuis des années. Si la santé et l’éducation s’améliorent, c’est tout le pays qui va avancer. »
Ce soir à Atar, ce sera au tour de Biram Dah Abeïd, le militant antiesclavagiste, de tenter de convaincre les électeurs.
Source : RFI Afrique