AFP - Nouakchott - Le chef de l'Etat mauritanien sortant Mohamed Ould Abdel Aziz a obtenu plus de 80% des voix à l'élection présidentielle de samedi, s'assurant une large victoire devant ses quatre adversaires, selon des résultats officiels provisoires publiés dimanche.
M. Abdel Aziz est crédité de 577.995 voix, soit 81,89% des suffrages valablement exprimés, a déclaré à la presse à Nouakchott le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Abdallahi Ould Soueid Ahmed.
Il arrive loin devant le militant et candidat anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, qui a obtenu 8,67% des voix (61.218 suffrages).
Boidiel Ould Houmeid, candidat du parti El-Wiam, une formation de l'opposition dite modérée, se classe troisième avec 4,50% des voix (31.773 suffrages). Il est suivi de Ibrahima Moctar Sarr, représentant la communauté négro-mauritanienne, qui a obtenu 4,44% (31.368 voix).
La seule femme parmi les candidats, Lalla Mariem Mint Moulaye Idriss, est en queue de liste avec 0,49% (3.434 voix). Les bulletins blancs représentent la différence entre le total des scores des candidats et les suffrages valablement exprimés.
Le taux de participation a été de 56,46%.
Les candidats ont 48 heures pour faire des réclamations au Conseil constitutionnel, qui proclamera les résultats définitifs.
Environ 1,3 million d'électeurs étaient appelés aux urnes samedi en Mauritanie, vaste pays désertique de 3,8 millions d'habitants bordant l'océan Atlantique, riche en minerai de fer, aux eaux poissonneuses et qui exploite du pétrole depuis 2006.
L'enjeu de ce scrutin était le taux de participation, les principaux opposants du président Abdel Aziz rassemblés au sein du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU, opposition dite radicale) ayant appelé à boycotter une élection organisée, selon eux, par un pouvoir dictatorial de manière unilatérale.
En visitant plusieurs bureaux de vote samedi, les journalistes de l'AFP n'avaient pas constaté d'immenses files d'attente, mais plutôt un flot régulier d'électeurs.
La présidentielle a été surveillée par 700 observateurs, dont 200 venus de l'étranger. Ceux de l'Union africaine (UA) étaient dirigés par l'ancien Premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi.
Source : AFP via Romandie News (Suisse)
M. Abdel Aziz est crédité de 577.995 voix, soit 81,89% des suffrages valablement exprimés, a déclaré à la presse à Nouakchott le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Abdallahi Ould Soueid Ahmed.
Il arrive loin devant le militant et candidat anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, qui a obtenu 8,67% des voix (61.218 suffrages).
Boidiel Ould Houmeid, candidat du parti El-Wiam, une formation de l'opposition dite modérée, se classe troisième avec 4,50% des voix (31.773 suffrages). Il est suivi de Ibrahima Moctar Sarr, représentant la communauté négro-mauritanienne, qui a obtenu 4,44% (31.368 voix).
La seule femme parmi les candidats, Lalla Mariem Mint Moulaye Idriss, est en queue de liste avec 0,49% (3.434 voix). Les bulletins blancs représentent la différence entre le total des scores des candidats et les suffrages valablement exprimés.
Le taux de participation a été de 56,46%.
Les candidats ont 48 heures pour faire des réclamations au Conseil constitutionnel, qui proclamera les résultats définitifs.
Environ 1,3 million d'électeurs étaient appelés aux urnes samedi en Mauritanie, vaste pays désertique de 3,8 millions d'habitants bordant l'océan Atlantique, riche en minerai de fer, aux eaux poissonneuses et qui exploite du pétrole depuis 2006.
L'enjeu de ce scrutin était le taux de participation, les principaux opposants du président Abdel Aziz rassemblés au sein du Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU, opposition dite radicale) ayant appelé à boycotter une élection organisée, selon eux, par un pouvoir dictatorial de manière unilatérale.
En visitant plusieurs bureaux de vote samedi, les journalistes de l'AFP n'avaient pas constaté d'immenses files d'attente, mais plutôt un flot régulier d'électeurs.
La présidentielle a été surveillée par 700 observateurs, dont 200 venus de l'étranger. Ceux de l'Union africaine (UA) étaient dirigés par l'ancien Premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi.
Source : AFP via Romandie News (Suisse)