L'électorat négro-africain, à moins de trois mois de la présidentielle de mars 2007, n'a jamais été aussi dispersé. Pour peser sur le choix du futur président de la République, un regroupement dénommée " Mouvement pour la Réconciliation Nationale " comprenant l'Alliance pour la Justice et la Démocratie (AJD) représentée par son premier secrétaire Cissé amadou Cheikhou, le Collectif Pour le Changement et l'Alternance de Diop Amadou Tidjane et des Personnalités indépendantes représentées par Sarr Ibrahima a vu le jour. Sarr Ibrahima, ex-député APP qui a démissionné de son parti récemment est le premier responsable du Mouvement pour la Réconciliation Nationale (MRN).
Sera-t-il son candidat en Mars 2007 ? Le Mouvement soutiendra- t-il un des candidats déjà déclarés ? Quoi qu'il en soit, il entend s'impliquer dans le choix du futur président de la République. Le MRN (voir déclaration) " fera connaître très prochainement son candidat ".
L'idée d'une candidature unique des partis et mouvement dits négro-africains serait aussi à l'origine de la naissance du MRN. Pourrait-il attirer les FLAM Rénovation membres de la CFCD ou le PLEJ dont le président Ba Mamadou Alassane est déjà candidat à la magistrature suprême. ?
KD
Aux citoyens Mauritaniens
DECLARATION
Notre religion nous enseigne que " ALLAH (SWT) ne change pas la situation d'un peuple tant que celui-ci ne change ce qui est en lui ", " Coran S13/V11 ".
Qu'attendons-nous alors pour nous débarrasser de ces terribles chaînes qui nous paralysent depuis l'indépendance et qui nous empêchent de vivre dans la justice et l'égalité, dans la dignité et le développement harmonieux de toute notre société ?
Ces chaînes qui s'appellent racisme, esclavagisme, tribalisme, régionalisme, népotisme favorisent le génocide, l'exclusion, le monopole, l'intolérance et l'impunité.
Nous avons hérité ce pays dont le contour a été défini par le colonisateur qui a munitieusement semé ces germes de division pour mieux le contrôler. Il nous appartient aujourd'hui de nous approprier la volonté de rectifier le tir, en redressant les torts, en levant les malentendus, en réconciliant les mauritaniens aujourd'hui divisés par tant d'années de dictature, de négation, d'exclusion et de monolithisme économique, politique et culturel.
Après les années de braises que nous avons vécues, le mouvement du 3 Août 2005 avait suscité un espoir très vite déçu. La présente transition que nous vivons a mis la charrue avant les boeufs. Elle veut bâtir un système démocratique par le biais d'un Etat dont les fondements sont issus d'un système inégalitaire clôturé, qui annihile systématiquement toute volonté populaire.
Les récentes élections législatives et municipales que d'aucuns ont qualifié de transparentes, se sont déroulées en dehors de tout débat d'idées.
D'énormes sommes d'argent ont été englouties pour acheter le vote des conseillers municipaux, les trahisons et les ruptures d'alliances sur la base d'intérêts mesquins et personnels ont fini de convaincre que nous sommes très loin des projets de société à défendre.
L'absence du vote d'une bonne partie de mauritaniens déportés, exilés, immigrés ou sans papiers, l'immixtion avérée mais non avouée de l'autorité de transition dans le choix des électeurs ne rassurent pas quant au respect de la volonté des mauritaniens durant la prochaine élection présidentielle.
L'élection d'un nouveau Président de la République dans ces conditions ne garantira pas en elle-même une véritable paix sociale si nous n'y prenons pas garde.
Le scrutin Présidentiel ne sera pas de même nature que celui des municipales et des législatives. Les enjeux sont différents car l'histoire de notre pays nous a appris bien des choses sur le rôle prépondérant du chef de l'Etat dans la vie de la nation. Le contrôle définitif du pouvoir par le biais des urnes sera un exercice à haut risque vu les déterminants de la géopolitique nationale et internationale. Les résultats des dernières élections n'ont pas dégagé une majorité absolue ce qui complique davantage la situation. Que nous reste-t-il alors, sinon d'opérer en chacun d'entre nous une mutation vers la recherche du consensus-sauveur autour d'un homme et d'un programme de Salut.
Dans ce programme :
Il s'agira d'abord d'éloigner de nous le spectre de la violence, les pesanteurs des rancoeurs et la haine destructrice en pansant les plaies encore béantes de nos citoyens, de soigner, de donner à boire et à manger aux plus pauvres qui doivent également être vêtus et mis à l'abri des intempéries. Il s'agira ensuite d'organiser l'Etat de droit pour dispenser la justice et donner du travail à notre jeunesse qui désespère gravement.
Nous aurons déjà rassemblé tous les mauritaniens, ceux de l'intérieur comme ceux de l'extérieur, chacun se sentant pleinement chez soi pour discuter, pour s'écouter afin de s'entendre sur l'essentiel : réparation, justice, réconciliation et développement.
Pour cet homme ou cette femme :
Nous devons nous convaincre, que n'importe quel citoyen mauritanien peut prétendre à la magistrature suprême, qu'il vienne du SUD des confins du fleuve nourricier ou des hauteurs de l'ADRAR, qu'il vienne des HODH ou du centre, qu'il soit blanc, noir ou métis, peu importe !
Il doit pouvoir porter ce programme et le mener à bien contre vents et marées. Il doit être libre de toute emprise, n'ayant été élu que par la volonté populaire.
Nous, Mouvement pour la Réconciliation Nationale ouvert à tous les mauritaniens sans exclusive, déclarons notre volonté de nous engager dans le cadre de la future élection présidentielle à faire émerger cet homme ou cette femme pour porter haut ce programme du Salut.
Nous lançons un appel à notre jeunesse encore propre de tout sentiment malsain pour se joindre à nous. Nous exhortons nos braves femmes et filles à barrer la route à tous les corrupteurs, les pilleurs de deniers publics qui veulent acheter la conscience des électeurs.
Nous invitons nos travailleurs et nos intellectuels, pour qu'ils jouent enfin le rôle qu'on a toujours attendu d'eux, ici et maintenant, où le destin d'une nation inachevée est à la croisée des chemins. Le Mouvement pour la Réconciliation Nationale fera connaître très prochainement son candidat, nous vous invitons à venir participer à ce choix.
Fait à Nouakchott, le 30 décembre 2006
MOUVEMENT POUR LA RÉCONCILIATION NATIONALE :
- POUR L'A J D (ALLIANCE POUR LA JUSTICE ET LA DÉMOCRATIE) : AHMEDOU CHEIKHOU CISSE
- POUR LE COLLECTIF POUR LE CHANGEMENT ET L'ALTERNANCE : DIOP AHMADOU TIDIANE
- POUR LES PERSONNALITÉS INDÉPENDANTES : IBRAHIMA SARR
source : Nouakchott Info
Sera-t-il son candidat en Mars 2007 ? Le Mouvement soutiendra- t-il un des candidats déjà déclarés ? Quoi qu'il en soit, il entend s'impliquer dans le choix du futur président de la République. Le MRN (voir déclaration) " fera connaître très prochainement son candidat ".
L'idée d'une candidature unique des partis et mouvement dits négro-africains serait aussi à l'origine de la naissance du MRN. Pourrait-il attirer les FLAM Rénovation membres de la CFCD ou le PLEJ dont le président Ba Mamadou Alassane est déjà candidat à la magistrature suprême. ?
KD
Aux citoyens Mauritaniens
DECLARATION
Notre religion nous enseigne que " ALLAH (SWT) ne change pas la situation d'un peuple tant que celui-ci ne change ce qui est en lui ", " Coran S13/V11 ".
Qu'attendons-nous alors pour nous débarrasser de ces terribles chaînes qui nous paralysent depuis l'indépendance et qui nous empêchent de vivre dans la justice et l'égalité, dans la dignité et le développement harmonieux de toute notre société ?
Ces chaînes qui s'appellent racisme, esclavagisme, tribalisme, régionalisme, népotisme favorisent le génocide, l'exclusion, le monopole, l'intolérance et l'impunité.
Nous avons hérité ce pays dont le contour a été défini par le colonisateur qui a munitieusement semé ces germes de division pour mieux le contrôler. Il nous appartient aujourd'hui de nous approprier la volonté de rectifier le tir, en redressant les torts, en levant les malentendus, en réconciliant les mauritaniens aujourd'hui divisés par tant d'années de dictature, de négation, d'exclusion et de monolithisme économique, politique et culturel.
Après les années de braises que nous avons vécues, le mouvement du 3 Août 2005 avait suscité un espoir très vite déçu. La présente transition que nous vivons a mis la charrue avant les boeufs. Elle veut bâtir un système démocratique par le biais d'un Etat dont les fondements sont issus d'un système inégalitaire clôturé, qui annihile systématiquement toute volonté populaire.
Les récentes élections législatives et municipales que d'aucuns ont qualifié de transparentes, se sont déroulées en dehors de tout débat d'idées.
D'énormes sommes d'argent ont été englouties pour acheter le vote des conseillers municipaux, les trahisons et les ruptures d'alliances sur la base d'intérêts mesquins et personnels ont fini de convaincre que nous sommes très loin des projets de société à défendre.
L'absence du vote d'une bonne partie de mauritaniens déportés, exilés, immigrés ou sans papiers, l'immixtion avérée mais non avouée de l'autorité de transition dans le choix des électeurs ne rassurent pas quant au respect de la volonté des mauritaniens durant la prochaine élection présidentielle.
L'élection d'un nouveau Président de la République dans ces conditions ne garantira pas en elle-même une véritable paix sociale si nous n'y prenons pas garde.
Le scrutin Présidentiel ne sera pas de même nature que celui des municipales et des législatives. Les enjeux sont différents car l'histoire de notre pays nous a appris bien des choses sur le rôle prépondérant du chef de l'Etat dans la vie de la nation. Le contrôle définitif du pouvoir par le biais des urnes sera un exercice à haut risque vu les déterminants de la géopolitique nationale et internationale. Les résultats des dernières élections n'ont pas dégagé une majorité absolue ce qui complique davantage la situation. Que nous reste-t-il alors, sinon d'opérer en chacun d'entre nous une mutation vers la recherche du consensus-sauveur autour d'un homme et d'un programme de Salut.
Dans ce programme :
Il s'agira d'abord d'éloigner de nous le spectre de la violence, les pesanteurs des rancoeurs et la haine destructrice en pansant les plaies encore béantes de nos citoyens, de soigner, de donner à boire et à manger aux plus pauvres qui doivent également être vêtus et mis à l'abri des intempéries. Il s'agira ensuite d'organiser l'Etat de droit pour dispenser la justice et donner du travail à notre jeunesse qui désespère gravement.
Nous aurons déjà rassemblé tous les mauritaniens, ceux de l'intérieur comme ceux de l'extérieur, chacun se sentant pleinement chez soi pour discuter, pour s'écouter afin de s'entendre sur l'essentiel : réparation, justice, réconciliation et développement.
Pour cet homme ou cette femme :
Nous devons nous convaincre, que n'importe quel citoyen mauritanien peut prétendre à la magistrature suprême, qu'il vienne du SUD des confins du fleuve nourricier ou des hauteurs de l'ADRAR, qu'il vienne des HODH ou du centre, qu'il soit blanc, noir ou métis, peu importe !
Il doit pouvoir porter ce programme et le mener à bien contre vents et marées. Il doit être libre de toute emprise, n'ayant été élu que par la volonté populaire.
Nous, Mouvement pour la Réconciliation Nationale ouvert à tous les mauritaniens sans exclusive, déclarons notre volonté de nous engager dans le cadre de la future élection présidentielle à faire émerger cet homme ou cette femme pour porter haut ce programme du Salut.
Nous lançons un appel à notre jeunesse encore propre de tout sentiment malsain pour se joindre à nous. Nous exhortons nos braves femmes et filles à barrer la route à tous les corrupteurs, les pilleurs de deniers publics qui veulent acheter la conscience des électeurs.
Nous invitons nos travailleurs et nos intellectuels, pour qu'ils jouent enfin le rôle qu'on a toujours attendu d'eux, ici et maintenant, où le destin d'une nation inachevée est à la croisée des chemins. Le Mouvement pour la Réconciliation Nationale fera connaître très prochainement son candidat, nous vous invitons à venir participer à ce choix.
Fait à Nouakchott, le 30 décembre 2006
MOUVEMENT POUR LA RÉCONCILIATION NATIONALE :
- POUR L'A J D (ALLIANCE POUR LA JUSTICE ET LA DÉMOCRATIE) : AHMEDOU CHEIKHOU CISSE
- POUR LE COLLECTIF POUR LE CHANGEMENT ET L'ALTERNANCE : DIOP AHMADOU TIDIANE
- POUR LES PERSONNALITÉS INDÉPENDANTES : IBRAHIMA SARR
source : Nouakchott Info