« Nous allons travailler avec tous partis pour le choix d’un candidat unique de l’opposition à la prochaine présidentielle », a déclaré, au cours d’une conférence de presse, tenue le samedi, 27 janvier 24, en fin d’après-midi, à l’hôtel Hayatt, M. Bâ Mamadou Bocar, le tout nouveau président de l’Alliance pour la justice et la démocratie, Mouvement pour la rénovation (AJD/MR). Le président de l’AJD a, pour commencer, félicité notre équipe nationale qui fait la fierté de toute la nation dans sa diversité ; il a invité le pouvoir à encourager toutes les actions d’intégration dans le pays. L’équipe nationale de football constitue un symbole fort de cette intégration, s’est réjoui M Bâ.
M Bâ est élu, par un large consensus lors d’un congrès extraordinaire, tenu, il y a une semaine à Nouakchott. Le congrès l’a en même temps désigné comme candidat à la présidentielle de juin prochain. « Un honneur et une marque de reconnaissance », se félicite-t-il. Un challenge qu’il s’engage à relever avec l’ensemble des militants et militantes de son parti mais également de toute l’opposition et de tous les démocrates et patriotes mauritaniens. « Nous devons nous mobiliser tous pour battre le système en place », martèle-t-il.
Lors de cette première rencontre avec la presse, le nouveau président de l’AJD/MR a remercié chaleureusement le président sortant M. Ibrahima Sarr, fondateur de l’AJD pour son courage, son engagement et le travail abattu durant ces longues années dans des conditions très difficiles. Ibrahima Sarr reste le président d’honneur du parti et un de ses 4 députés à l’Assemblée Nationale. « Nous pouvons compter sur son soutien et son accompagnement », indique le président Bâ qui a en même temps félicité l’ensemble des députés de l’AJD et de l’opposition pour le travail remarquable qu’ils abattent à l’Assemblée nationale.
Répondant à une question sur le pacte républicain signé entre le parti INSAF, l’UFP et le RFD, le président de l’AJD a indiqué : «nous ne pouvons pas nous embarquer dans un dialogue dont nous n’avons aucune garantie de succès, c’est pourquoi nous avons demandé à ce que le président de la République fasse une déclaration, un engagement que ce dialogue ne connaîtra pas le même sort que les précédents. Notre parti et d’autres de l’opposition, représentés à l’Assemblée Nationale restons convaincus que seul le dialogue pourrait faire avancer les choses, nous y travaillons au sein de l’institution de l’opposition démocratique.»
Le président de l’AJD est également revenu sur l’épineuse question de l’enrôlement pour indiquer que des milliers de mauritaniens de l’intérieur et de la diaspora deviendraient des apatrides si le gouvernement décide de mettre un terme, comme annoncé, au processus, le 15 février prochain.
Dans la foulée, il invite le pouvoir à créer des conditions pour renforcer et consolider l’unité nationale et la cohésion sociale. La loi d’orientation n’a d’autre objectif que d’arabiser à outrance la Mauritanie faisant ainsi fi des autres communautés, a dénoncé le président de l’AJD. Et d’ajouter: « des menaces lourdes pèsent sur la sous-région, c’est pourquoi, le pouvoir doit faire très attention, rester vigilant et éviter tout ce qui peut favoriser des escalades périlleuses », conseille-t-il.
Répondant à une question relative aux exécutions des Peuls au Mali, le président Bâ a déploré et condamné ce qui se passe dans ce pays voisin et frère, il a jugé incompréhensible que les acteurs politiques et les démocrates n’élèvent pas la voix pour exiger l’arrêt de ces massacres, de tous les massacres.
La conférence de presse s’est tenue en présence les président des partis RAG, FPC et de TPMN…
Source : Le Calame (Mauritanie) - Le 28 janvier 2024
M Bâ est élu, par un large consensus lors d’un congrès extraordinaire, tenu, il y a une semaine à Nouakchott. Le congrès l’a en même temps désigné comme candidat à la présidentielle de juin prochain. « Un honneur et une marque de reconnaissance », se félicite-t-il. Un challenge qu’il s’engage à relever avec l’ensemble des militants et militantes de son parti mais également de toute l’opposition et de tous les démocrates et patriotes mauritaniens. « Nous devons nous mobiliser tous pour battre le système en place », martèle-t-il.
Lors de cette première rencontre avec la presse, le nouveau président de l’AJD/MR a remercié chaleureusement le président sortant M. Ibrahima Sarr, fondateur de l’AJD pour son courage, son engagement et le travail abattu durant ces longues années dans des conditions très difficiles. Ibrahima Sarr reste le président d’honneur du parti et un de ses 4 députés à l’Assemblée Nationale. « Nous pouvons compter sur son soutien et son accompagnement », indique le président Bâ qui a en même temps félicité l’ensemble des députés de l’AJD et de l’opposition pour le travail remarquable qu’ils abattent à l’Assemblée nationale.
Répondant à une question sur le pacte républicain signé entre le parti INSAF, l’UFP et le RFD, le président de l’AJD a indiqué : «nous ne pouvons pas nous embarquer dans un dialogue dont nous n’avons aucune garantie de succès, c’est pourquoi nous avons demandé à ce que le président de la République fasse une déclaration, un engagement que ce dialogue ne connaîtra pas le même sort que les précédents. Notre parti et d’autres de l’opposition, représentés à l’Assemblée Nationale restons convaincus que seul le dialogue pourrait faire avancer les choses, nous y travaillons au sein de l’institution de l’opposition démocratique.»
Le président de l’AJD est également revenu sur l’épineuse question de l’enrôlement pour indiquer que des milliers de mauritaniens de l’intérieur et de la diaspora deviendraient des apatrides si le gouvernement décide de mettre un terme, comme annoncé, au processus, le 15 février prochain.
Dans la foulée, il invite le pouvoir à créer des conditions pour renforcer et consolider l’unité nationale et la cohésion sociale. La loi d’orientation n’a d’autre objectif que d’arabiser à outrance la Mauritanie faisant ainsi fi des autres communautés, a dénoncé le président de l’AJD. Et d’ajouter: « des menaces lourdes pèsent sur la sous-région, c’est pourquoi, le pouvoir doit faire très attention, rester vigilant et éviter tout ce qui peut favoriser des escalades périlleuses », conseille-t-il.
Répondant à une question relative aux exécutions des Peuls au Mali, le président Bâ a déploré et condamné ce qui se passe dans ce pays voisin et frère, il a jugé incompréhensible que les acteurs politiques et les démocrates n’élèvent pas la voix pour exiger l’arrêt de ces massacres, de tous les massacres.
La conférence de presse s’est tenue en présence les président des partis RAG, FPC et de TPMN…
Source : Le Calame (Mauritanie) - Le 28 janvier 2024