Pr. Ely Mustapha - Lettre à M. Messaoud ould Boulkheir,
Vous ne serez pas Président de la République.
Vous ne serez pas président de la République. Par ce que vous n’avez pas les qualités qu’il faut pour prétendre à ce poste dans les conditions actuelles du style de gouvernance. Vous n’êtes ni menteur, ni dissimulateur ni opportuniste et votre franc-parler vient en plus tout gâcher. Vous ne ralliez pas ceux qui ont pillé le pays et vous êtes resté pauvre.
Votre campagne électorale vous l’avez menée avec ce que vos honnêtes ressources militantes vous ont permis et vous avez arraché votre part d’une gigantesque machine électorale qui a souvent roulé au plus offrant. Mais le courage de votre mouvement n’a d’égal que le stoïcisme de ceux qui le composent. Ceux qui des siècles durant ont courbé l’échine et qui ont bâti à force de bras ces richesses dont d’autres se targuent de posséder.
Richesses, sueurs de fronts d’êtres que d’autres êtres croyaient posséder consacrant ainsi dans le parcours humain, la bêtise des hommes. Vous, homme libre de parole et de pensée, vous resterez esclave de votre dignité dans un pays ou d’autres se targuent d’être libres de l’avoir perdue.
Les véritables esclaves ne sont pas ceux que vous pensez, ceux-là ont bâtis des richesses qui doivent leur revenir en brisant les chaînes de leur condition. Les véritables esclaves sont ceux qui ont fait de leur pays une nation exsangue, et rampent dans un cloaque de non-valeurs en portant les véritables chaînes de l’esclavage perpétuel. C’est dans les rangs de ces derniers se bousculant au portillon du pouvoir que l’on ira probablement chercher le futur président.
Alors, vous vous ne serez pas président de la République, parce que cette chose publique est convoitée par des esclaves. Des esclaves de leur ambition, de leurs prétentions, de leur hégémonie, de leurs alliances, de leurs tribus, de leur corps martial, de leur bon droit, de leurs investissements. Et vous, vous êtes, dans ce cliquetis de chaînes, un homme libre. Or on ne confie pas une République asservie à un homme libre.
Pr ELY Mustapha
Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org
source : cridem
Vous ne serez pas Président de la République.
Vous ne serez pas président de la République. Par ce que vous n’avez pas les qualités qu’il faut pour prétendre à ce poste dans les conditions actuelles du style de gouvernance. Vous n’êtes ni menteur, ni dissimulateur ni opportuniste et votre franc-parler vient en plus tout gâcher. Vous ne ralliez pas ceux qui ont pillé le pays et vous êtes resté pauvre.
Votre campagne électorale vous l’avez menée avec ce que vos honnêtes ressources militantes vous ont permis et vous avez arraché votre part d’une gigantesque machine électorale qui a souvent roulé au plus offrant. Mais le courage de votre mouvement n’a d’égal que le stoïcisme de ceux qui le composent. Ceux qui des siècles durant ont courbé l’échine et qui ont bâti à force de bras ces richesses dont d’autres se targuent de posséder.
Richesses, sueurs de fronts d’êtres que d’autres êtres croyaient posséder consacrant ainsi dans le parcours humain, la bêtise des hommes. Vous, homme libre de parole et de pensée, vous resterez esclave de votre dignité dans un pays ou d’autres se targuent d’être libres de l’avoir perdue.
Les véritables esclaves ne sont pas ceux que vous pensez, ceux-là ont bâtis des richesses qui doivent leur revenir en brisant les chaînes de leur condition. Les véritables esclaves sont ceux qui ont fait de leur pays une nation exsangue, et rampent dans un cloaque de non-valeurs en portant les véritables chaînes de l’esclavage perpétuel. C’est dans les rangs de ces derniers se bousculant au portillon du pouvoir que l’on ira probablement chercher le futur président.
Alors, vous vous ne serez pas président de la République, parce que cette chose publique est convoitée par des esclaves. Des esclaves de leur ambition, de leurs prétentions, de leur hégémonie, de leurs alliances, de leurs tribus, de leur corps martial, de leur bon droit, de leurs investissements. Et vous, vous êtes, dans ce cliquetis de chaînes, un homme libre. Or on ne confie pas une République asservie à un homme libre.
Pr ELY Mustapha
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source : cridem