Le gouvernement sénégalais a annoncé la coupure temporaire de l'internet mobile. Cette décision fait suite aux manifestations de dimanche contre le report de l'élection présidentielle par le président Macky Sall.
Dans un communiqué, le ministre de la Communication a révélé que cette mesure est "due à la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menaces de troubles à l'ordre public"
Les autorités ont suspendu le signal d'une chaîne de télévision privée dimanche, l'accusant d'incitation à la violence en raison de sa couverture des manifestations.
Le bureau sénégalais d'Amnesty International a condamné cette mesure et demandé au gouvernement de "respecter la liberté de la presse et le droit des citoyens à être informés."
Le Syndicat des Travailleurs de SONATEL (SYTS), le plus grand opérateur téléphonique du pays, "désapprouve toute idée de l'Etat du Sénégal qui ira dans le sens de couper ou de restreindre internet", dans un communiqué rendu public.
Une énième suspension de l'internet mobile
Le gouvernement sénégalais avait déjà suspendu en juin 2023 l’internet mobile à la suite des émeutes provoquées par la condamnation de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko à deux ans de prison pour corruption à la jeunesse.
Le ministère de l'Intérieur avait également fait savoir que les réseaux sociaux, comme WhatsApp, Facebook et Twitter, étaient coupés par le gouvernement en raison de la diffusion des messages de haine.
La connexion des données mobile a été rétablie 48 heures plus tard.
Le 31 juillet, le Sénégal avait également restreint l’internet mobile après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Bien que la suspension des réseaux sociaux (cités plus hauts) soit levée, l’application chinoise Tiktok est restée restreinte.
Les utilisateurs de cette application font recours à des réseaux privé virtuels (VPN) pour contourner les restrictions imposées par les autorités sénégalaises depuis maintenant huit mois.
Au Sénégal, les utilisateurs de l’Internet mobile 2G/3G/4G représentent la part la plus importante du parc des lignes Internet soit 96,52%, selon un rapport trimestriel de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes) publié en 2023.
Les députés du pays sont par ailleurs convoqués ce lundi pour débattre d'un projet de loi proposant d'organiser le scrutin présidentiel le 25 août et de maintenir le président Sall au pouvoir jusqu'à l'installation de son successeur.
Plusieurs internautes ont appelé à manifester lundi devant l’Assemblée nationale, alors que le mot d'ordre #FreeSenegal est devenu une tendance sur X.
Source : BBC Afrique (Royaume-Uni)
Dans un communiqué, le ministre de la Communication a révélé que cette mesure est "due à la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs relayés sur les réseaux sociaux dans un contexte de menaces de troubles à l'ordre public"
Les autorités ont suspendu le signal d'une chaîne de télévision privée dimanche, l'accusant d'incitation à la violence en raison de sa couverture des manifestations.
Le bureau sénégalais d'Amnesty International a condamné cette mesure et demandé au gouvernement de "respecter la liberté de la presse et le droit des citoyens à être informés."
Le Syndicat des Travailleurs de SONATEL (SYTS), le plus grand opérateur téléphonique du pays, "désapprouve toute idée de l'Etat du Sénégal qui ira dans le sens de couper ou de restreindre internet", dans un communiqué rendu public.
Une énième suspension de l'internet mobile
Le gouvernement sénégalais avait déjà suspendu en juin 2023 l’internet mobile à la suite des émeutes provoquées par la condamnation de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko à deux ans de prison pour corruption à la jeunesse.
Le ministère de l'Intérieur avait également fait savoir que les réseaux sociaux, comme WhatsApp, Facebook et Twitter, étaient coupés par le gouvernement en raison de la diffusion des messages de haine.
La connexion des données mobile a été rétablie 48 heures plus tard.
Le 31 juillet, le Sénégal avait également restreint l’internet mobile après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Bien que la suspension des réseaux sociaux (cités plus hauts) soit levée, l’application chinoise Tiktok est restée restreinte.
Les utilisateurs de cette application font recours à des réseaux privé virtuels (VPN) pour contourner les restrictions imposées par les autorités sénégalaises depuis maintenant huit mois.
Au Sénégal, les utilisateurs de l’Internet mobile 2G/3G/4G représentent la part la plus importante du parc des lignes Internet soit 96,52%, selon un rapport trimestriel de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes) publié en 2023.
Les députés du pays sont par ailleurs convoqués ce lundi pour débattre d'un projet de loi proposant d'organiser le scrutin présidentiel le 25 août et de maintenir le président Sall au pouvoir jusqu'à l'installation de son successeur.
Plusieurs internautes ont appelé à manifester lundi devant l’Assemblée nationale, alors que le mot d'ordre #FreeSenegal est devenu une tendance sur X.
Source : BBC Afrique (Royaume-Uni)