Interrogé en marge de cet atelier par notre reporter, M. Mohamed Lemine Chérif, directeur de l'Exploration et du Développement des Hydrocarbures brutes au ministère du Pétrole et de l'Energie a apporté des éclaircissements sur la production énergétique de la Mauritanie.
Au sujet du champ de Chinguitti, le seul en exploitation, il a rappelé que la production escomptée était de 75.000 barils/jour, ce qui, jusqu'à présent, n'a jamais été atteint. Mais, a-t-il expliqué, le démarrage d'une exploitation industrielle, quelle qu'elle soit, n'est jamais à l'abri de problèmes techniques. C'est le cas du champ de Chinguitti où l'arrêt de quelques puits a entraîné la baisse de la production, a-t-il précisé. Pour remédier à cette situation, a ajouté M. Mohamed Lemine Chérif, la société Woodside est en train de forer et équiper de nouveaux puits pour pouvoir ramener la production à 75.000 barils/j comme prévu. Tout cela demande du temps, c''est pourquoi nous espérons venir à bout de toutes ces difficultés et atteindre le cap des 75.000 barils /j dès l'année prochaine, a-t-il dit.
Pour ce qui est du gaz qui s'évapore et qui gêne la production du pétrole, notre objectif, a indiqué M Chérif, est de l'injecter dans le puits Banda pour éviter de le brûler par torchage, ce qui serait très mauvais aussi bien sur le plan financier qu'environnemental, a-t-il précisé. Pour ce qui est des autres puits, le directeur de l'exploration et du développement des hydrocarbures brutes au ministère du Pétrole et de l'Energie a indiqué que pour Woodside, le prochain objectif est de mettre en production le gisement de Thiof dont les réserves, estimées à 600 millions, voire 1 milliard de barils sont, de loin, plus importantes que celles de Chinguitti qui sont de l'ordre de 123 millions de barils disponibles. Cependant, Thiof ne sera pas opérationnel avant 2007-2008 ou même 2010, a-t-il averti.
Selon M. Mohamed Lemine Chérif, le plus intéressant pour la Mauritanie, c'est l'exploitation du bassin de Taoudenni en on shore qui va engendrer la construction de pipelines, de routes et de toutes sortes d'infrastructures susceptibles de créer des emplois en vue de favoriser le développement économique du pays. Dans ce domaine, la société Total est très avancée dans l'exploration sismique dans le bassin de Taoudenni, particulièrement vers la zone de Ouadane. Dans un ou un an et demi, les forages auront lieu, a-t-il informé.
Pour ce qui est de l'électricité, M Mohamed Lemine Chérif a indiqué que les problèmes d'approvisionnement en électricité sont, pour l'essentiel, dus au fait que nos centrales thermiques fonctionnent au fuel ou au diesel et comme nous ne produisons pas ces produits, notre raffinerie de Nouadhibou étant arrêtée, il faut les importer. Cela coûte cher. Toutefois, a-t-il poursuivi, il est envisagé de mettre sur pied des usines de liquéfaction de gaz qui seront approvisionnées par l'Off shore et permettront de faire tourner nos centrales, d'alimenter notre marché intérieur et d'exporter du gaz.
"Quand nous aurons gagné ce pari, il n'y aura plus de rupture d'électricité et le courant reviendra à des prix très bas", a-t-il souligné.
Quant au représentant de la société Woodside, il indiqué que ce séminaire vient, à point nommé parce qu'il favorise la promotion de la Mauritanie comme une destination à l'exploration et à la production pétrolière. " Nous sommes très contents de cet engouement suscité par le pétrole en Mauritanie car, nous sommes venus ici à un moment où il n'y avait pas beaucoup d'intérêts dans ce secteur. Maintenant, notre préoccupation est de forer d'autres puits au champ de Chinguitti pour corriger le déficit de production " a-t-il conclu. Sidi Moustapha Ould Bellali
m-net
Au sujet du champ de Chinguitti, le seul en exploitation, il a rappelé que la production escomptée était de 75.000 barils/jour, ce qui, jusqu'à présent, n'a jamais été atteint. Mais, a-t-il expliqué, le démarrage d'une exploitation industrielle, quelle qu'elle soit, n'est jamais à l'abri de problèmes techniques. C'est le cas du champ de Chinguitti où l'arrêt de quelques puits a entraîné la baisse de la production, a-t-il précisé. Pour remédier à cette situation, a ajouté M. Mohamed Lemine Chérif, la société Woodside est en train de forer et équiper de nouveaux puits pour pouvoir ramener la production à 75.000 barils/j comme prévu. Tout cela demande du temps, c''est pourquoi nous espérons venir à bout de toutes ces difficultés et atteindre le cap des 75.000 barils /j dès l'année prochaine, a-t-il dit.
Pour ce qui est du gaz qui s'évapore et qui gêne la production du pétrole, notre objectif, a indiqué M Chérif, est de l'injecter dans le puits Banda pour éviter de le brûler par torchage, ce qui serait très mauvais aussi bien sur le plan financier qu'environnemental, a-t-il précisé. Pour ce qui est des autres puits, le directeur de l'exploration et du développement des hydrocarbures brutes au ministère du Pétrole et de l'Energie a indiqué que pour Woodside, le prochain objectif est de mettre en production le gisement de Thiof dont les réserves, estimées à 600 millions, voire 1 milliard de barils sont, de loin, plus importantes que celles de Chinguitti qui sont de l'ordre de 123 millions de barils disponibles. Cependant, Thiof ne sera pas opérationnel avant 2007-2008 ou même 2010, a-t-il averti.
Selon M. Mohamed Lemine Chérif, le plus intéressant pour la Mauritanie, c'est l'exploitation du bassin de Taoudenni en on shore qui va engendrer la construction de pipelines, de routes et de toutes sortes d'infrastructures susceptibles de créer des emplois en vue de favoriser le développement économique du pays. Dans ce domaine, la société Total est très avancée dans l'exploration sismique dans le bassin de Taoudenni, particulièrement vers la zone de Ouadane. Dans un ou un an et demi, les forages auront lieu, a-t-il informé.
Pour ce qui est de l'électricité, M Mohamed Lemine Chérif a indiqué que les problèmes d'approvisionnement en électricité sont, pour l'essentiel, dus au fait que nos centrales thermiques fonctionnent au fuel ou au diesel et comme nous ne produisons pas ces produits, notre raffinerie de Nouadhibou étant arrêtée, il faut les importer. Cela coûte cher. Toutefois, a-t-il poursuivi, il est envisagé de mettre sur pied des usines de liquéfaction de gaz qui seront approvisionnées par l'Off shore et permettront de faire tourner nos centrales, d'alimenter notre marché intérieur et d'exporter du gaz.
"Quand nous aurons gagné ce pari, il n'y aura plus de rupture d'électricité et le courant reviendra à des prix très bas", a-t-il souligné.
Quant au représentant de la société Woodside, il indiqué que ce séminaire vient, à point nommé parce qu'il favorise la promotion de la Mauritanie comme une destination à l'exploration et à la production pétrolière. " Nous sommes très contents de cet engouement suscité par le pétrole en Mauritanie car, nous sommes venus ici à un moment où il n'y avait pas beaucoup d'intérêts dans ce secteur. Maintenant, notre préoccupation est de forer d'autres puits au champ de Chinguitti pour corriger le déficit de production " a-t-il conclu. Sidi Moustapha Ould Bellali
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