L’ex-porte-parole d’Ansar Eddine dans la région de Tombouctou et Gao, le Mauritanien d’origine malienne, Sanda Ould Boumama, a été libéré en début de semaine, a annoncé Rfi sur son site d’information. Pendant sa détention, il n’aurait en aucun moment été présenté devant un juge et n’a fait l’objet d’aucune condamnation, rapporte la radio française. On ignore les circonstances de sa libération. Mais selon certains médias, Sanda Ould Boumama aurait pris l’engagement de ne plus porter atteinte à la Mauritanie ni à ses voisins.
Face à cette libération rocambolesque d’un élément important dans le dispositif d’Ansar Eddine au nord du Mali, des interrogations demeurent. Sanda Ould Boumama a-t-il été retourné pour servir d’informateurs dans la traque anti-terroriste ?
Ou-a-t-il fourni des informations majeures qui permettront au Mali et à certains de ses voisins de venir à bout de l’hydre narcoterroriste dans la région ?Faut-il croire à la parole de ce narcoterroriste repenti ? Quand on sait qu’il n’a connu toute sa vie que deux activités criminelles et lucratives : le trafic de drogue et les prises d’otages. Comme pour dire qu’on a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop.
Pendant l’occupation des régions nord du Mali, Sanda Ould Boumama était l’une des personnalités les plus influentes d’Ansar Eddine. Il multipliait les apparitions publiques et n’hésitait pas à faire des sorties médiatiques.
Il apparaissait dans la plupart des enregistrements d’Ansar Eddine prônant l’instauration de la charia.
A la faveur du déclenchement de l’Opération Serval et craignant pour sa vie, il s’était rendu aux forces de sécurité mauritanienne. En son temps, il a lui-même saisi la presse pour exprimer sa volonté de se constituer prisonnier afin d’être jugé. Il déclarait avoir marché » à pied sur plus de 80 kilomètres pour arriver à la frontière algérienne afin de me rendre à l’armée algérienne. Je me trouve actuellement près de la ville algérienne de Bordj Badji Mokhtar, où j’entends me rendre à l’armée algérienne. Il aurait demandé aux autorités mauritaniennes de » tout faire pour que je sois extradé vers la Mauritanie pour pouvoir y être jugé, étant donné que je suis de nationalité mauritanienne « .
Selon certains observateurs » la libération de cet homme ne pourrait être qu’une source de motivation pour Ansar Eddine qui a entrepris en plus des régions nord du pays de s’attaquer à celles du sud » .
Abdoulaye DIARRA
L’indépendant
(c) Par la rédaction de maliactu.net
Face à cette libération rocambolesque d’un élément important dans le dispositif d’Ansar Eddine au nord du Mali, des interrogations demeurent. Sanda Ould Boumama a-t-il été retourné pour servir d’informateurs dans la traque anti-terroriste ?
Ou-a-t-il fourni des informations majeures qui permettront au Mali et à certains de ses voisins de venir à bout de l’hydre narcoterroriste dans la région ?Faut-il croire à la parole de ce narcoterroriste repenti ? Quand on sait qu’il n’a connu toute sa vie que deux activités criminelles et lucratives : le trafic de drogue et les prises d’otages. Comme pour dire qu’on a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop.
Pendant l’occupation des régions nord du Mali, Sanda Ould Boumama était l’une des personnalités les plus influentes d’Ansar Eddine. Il multipliait les apparitions publiques et n’hésitait pas à faire des sorties médiatiques.
Il apparaissait dans la plupart des enregistrements d’Ansar Eddine prônant l’instauration de la charia.
A la faveur du déclenchement de l’Opération Serval et craignant pour sa vie, il s’était rendu aux forces de sécurité mauritanienne. En son temps, il a lui-même saisi la presse pour exprimer sa volonté de se constituer prisonnier afin d’être jugé. Il déclarait avoir marché » à pied sur plus de 80 kilomètres pour arriver à la frontière algérienne afin de me rendre à l’armée algérienne. Je me trouve actuellement près de la ville algérienne de Bordj Badji Mokhtar, où j’entends me rendre à l’armée algérienne. Il aurait demandé aux autorités mauritaniennes de » tout faire pour que je sois extradé vers la Mauritanie pour pouvoir y être jugé, étant donné que je suis de nationalité mauritanienne « .
Selon certains observateurs » la libération de cet homme ne pourrait être qu’une source de motivation pour Ansar Eddine qui a entrepris en plus des régions nord du pays de s’attaquer à celles du sud » .
Abdoulaye DIARRA
L’indépendant
(c) Par la rédaction de maliactu.net