La France a rappelé dimanche son opposition générale à la peine de mort, sans toutefois demander expressément à Bagdad d'épargner l'ancien président irakien Saddam Hussein, condamné à la pendaison.
Le Quai d'Orsay annonce que la France consultera ses partenaires européens pour faire connaître cette position au gouvernement irakien.
"En ce qui concerne la peine de mort, la France et, au-delà, l'Union européenne, ont une position constante en faveur de son abolition universelle", dit un communiqué du ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
"Nous devons donc avec nos partenaires européens définir prochainement les modalités pour faire connaître cette position aux autorités de Bagdad", ajoute-t-il.
Le Quai d'Orsay ne condamne pas explicitement la sentence irakienne mais dit en "prendre acte", et elle ne demande pas expressément que la condamnation ne soit pas appliquée. "Cette décision appartient au peuple irakien", estime le ministre.
"J'espère que cette décision n'entraînera pas de nouvelles tensions et que les Irakiens, quelle que soit leur appartenance communautaire, sauront faire preuve de retenue", conclut-il.
"C'est bien que les Irakiens aient pu, avec leurs institutions judiciaires, faire la lumière sur les crimes qui étaient reprochés à Sadda Hussein. Quand à la peine de mort (...) je suis profondément contre", a ajouté le ministre dans la soirée sur Europe 1, sans souhaiter davantage dire s'il demandait à Bagdad d'épargner l'ex-raïs.
Philippe Douste-Blazy, qui s'est dit "très préoccupé" de la situation en Irak, a estimé que les Etats-Unis devait accélérer le transfert du pouvoir aux Irakiens.
"Il ne doit y avoir qu'une seule obsession aujourd'hui en Irak, transférer des pans entiers de souveraineté aux Irakiens (...) Il faudra qu'il y ait un calendrier de retrait des troupes américaines", a-t-il dit.
Le Quai d'Orsay annonce que la France consultera ses partenaires européens pour faire connaître cette position au gouvernement irakien.
"En ce qui concerne la peine de mort, la France et, au-delà, l'Union européenne, ont une position constante en faveur de son abolition universelle", dit un communiqué du ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
"Nous devons donc avec nos partenaires européens définir prochainement les modalités pour faire connaître cette position aux autorités de Bagdad", ajoute-t-il.
Le Quai d'Orsay ne condamne pas explicitement la sentence irakienne mais dit en "prendre acte", et elle ne demande pas expressément que la condamnation ne soit pas appliquée. "Cette décision appartient au peuple irakien", estime le ministre.
"J'espère que cette décision n'entraînera pas de nouvelles tensions et que les Irakiens, quelle que soit leur appartenance communautaire, sauront faire preuve de retenue", conclut-il.
"C'est bien que les Irakiens aient pu, avec leurs institutions judiciaires, faire la lumière sur les crimes qui étaient reprochés à Sadda Hussein. Quand à la peine de mort (...) je suis profondément contre", a ajouté le ministre dans la soirée sur Europe 1, sans souhaiter davantage dire s'il demandait à Bagdad d'épargner l'ex-raïs.
Philippe Douste-Blazy, qui s'est dit "très préoccupé" de la situation en Irak, a estimé que les Etats-Unis devait accélérer le transfert du pouvoir aux Irakiens.
"Il ne doit y avoir qu'une seule obsession aujourd'hui en Irak, transférer des pans entiers de souveraineté aux Irakiens (...) Il faudra qu'il y ait un calendrier de retrait des troupes américaines", a-t-il dit.