Jacques Chirac a reçu mardi le président mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, à qui il a dit "sa confiance dans la capacité de la Mauritanie à conduire à son terme la transition démocratique", selon l'Elysée. " La France soutient ce processus en cours en poursuivant sa coopération avec la Mauritanie ", précisait-on de même source.
Les Mauritaniens ont approuvé par référendum en juin dernier un projet de Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels et garantissant l'alternance démocratique. Considérée comme la première étape d'une transition qui doit s'achever par le retour du pouvoir aux civils en 2007, la révision constitutionnelle était proposée par la junte militaire aux commandes depuis août 2005.
Elle prévoit notamment la limitation constitutionnelle à deux mandats présidentiels de cinq ans. L'ancien président Maaoya Sid'Ahmed Ould Taya, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1984, s'y était maintenu via trois scrutins présidentiels largement dénoncés, avant d'être destitué par un nouveau putsch, les militaires actuellement au pouvoir ayant fait part de leur volonté de rétablir un processus démocratique normal.
" Nos engagements restent nos engagements et resteront nos engagements ", a affirmé mardi à ce sujet le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Pour le reste, " nous attendons surtout que les investisseurs français s'intéressent à la Mauritanie ".
AP
Le Nouvel Observateur (France)
Les Mauritaniens ont approuvé par référendum en juin dernier un projet de Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels et garantissant l'alternance démocratique. Considérée comme la première étape d'une transition qui doit s'achever par le retour du pouvoir aux civils en 2007, la révision constitutionnelle était proposée par la junte militaire aux commandes depuis août 2005.
Elle prévoit notamment la limitation constitutionnelle à deux mandats présidentiels de cinq ans. L'ancien président Maaoya Sid'Ahmed Ould Taya, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1984, s'y était maintenu via trois scrutins présidentiels largement dénoncés, avant d'être destitué par un nouveau putsch, les militaires actuellement au pouvoir ayant fait part de leur volonté de rétablir un processus démocratique normal.
" Nos engagements restent nos engagements et resteront nos engagements ", a affirmé mardi à ce sujet le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Pour le reste, " nous attendons surtout que les investisseurs français s'intéressent à la Mauritanie ".
AP
Le Nouvel Observateur (France)