Mohamed Baba, un militant qui a marqué de son empreinte le combat pour une Mauritanie plus juste et qui en a payé le prix fort...
Entre deux présentations de son livre BILAL, à Nouakchott, puis bientôt à Paris, Projecteurs de l’AVOMM a rencontré pour vous Mohamed Baba.
Ce natif de Walata qui ne pardonne pas à Taya d'avoir transformé cette prestigieuse cité en prison ou mourroir, a grandi à Boghé parmi les négro africains.
Militant précoce et tenace, le jeune lycéen déjà très sensible à l'injustice, et révolté par la pratique de l'esclavage, la condition de la femme et le droit bafoué des minorités, avait déjà commencé son combat dans les rangs du MND.
Fidèle à son engagement il continuera à faire parler de lui, comme membre fondateur de Conscience et Résistance dont il a suscité et présidé le Congrès fondateur à Saint-Louis en 2002, puis durant son récent séjour en Mauritanie, où il a annoncé son adhésion à L'UFP.
Aujourd'hui, le Maître de Conférences à l'Ecole Nationale de Chimie de Clermont-Ferrand, continue son combat contre l'impunité (plainte contre les tortionnaires Deddahi et Cie) et pour l'édification d'un Etat de Droit en Mauritanie. En quête de nouveaux combats politiques, Mohamed Baba tente aujourd'hui de relever un autre défi, celui d'arracher le droit au vote des Mauritaniens résidant à l'étranger, et la reconnaissance de la nationalité des enfants mauritaniens nés à l’étranger.
En faisant le déplacement en Mauritanie pour présenter son livre Bilal, Mohamed Baba a voulu dénoncer sur le terrain non loin des "laboratoires" où il a subi toutes formes de tortures et de châtiments cruels et dégradants, le silence des victimes, qui à ses yeux, est le meilleur complice des tortionnaires. Un acte de résistance contre l'impunité et l'oubli; une sorte de clause de conscience qui rappelle que la fin de l'ère de la barbarie ne saurait s'accommoder de l'impunité des tortionnaires. C’est aussi un coup de griffes contre l'esclavage en Mauritanie.
Med
L’entretien est disponible dans la rubrique : Projecteurs
Ce natif de Walata qui ne pardonne pas à Taya d'avoir transformé cette prestigieuse cité en prison ou mourroir, a grandi à Boghé parmi les négro africains.
Militant précoce et tenace, le jeune lycéen déjà très sensible à l'injustice, et révolté par la pratique de l'esclavage, la condition de la femme et le droit bafoué des minorités, avait déjà commencé son combat dans les rangs du MND.
Fidèle à son engagement il continuera à faire parler de lui, comme membre fondateur de Conscience et Résistance dont il a suscité et présidé le Congrès fondateur à Saint-Louis en 2002, puis durant son récent séjour en Mauritanie, où il a annoncé son adhésion à L'UFP.
Aujourd'hui, le Maître de Conférences à l'Ecole Nationale de Chimie de Clermont-Ferrand, continue son combat contre l'impunité (plainte contre les tortionnaires Deddahi et Cie) et pour l'édification d'un Etat de Droit en Mauritanie. En quête de nouveaux combats politiques, Mohamed Baba tente aujourd'hui de relever un autre défi, celui d'arracher le droit au vote des Mauritaniens résidant à l'étranger, et la reconnaissance de la nationalité des enfants mauritaniens nés à l’étranger.
En faisant le déplacement en Mauritanie pour présenter son livre Bilal, Mohamed Baba a voulu dénoncer sur le terrain non loin des "laboratoires" où il a subi toutes formes de tortures et de châtiments cruels et dégradants, le silence des victimes, qui à ses yeux, est le meilleur complice des tortionnaires. Un acte de résistance contre l'impunité et l'oubli; une sorte de clause de conscience qui rappelle que la fin de l'ère de la barbarie ne saurait s'accommoder de l'impunité des tortionnaires. C’est aussi un coup de griffes contre l'esclavage en Mauritanie.
Med
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