Au cours d’une conférence de presse tenue, mercredi 19 juillet, au siège du FONADH, le leader du parti pour la légalité et la justice, Ba Mamadou Alassane, a prononcé le discours inaugural de sa candidature à la magistrature suprême.
Dans ce discours de cinq pages prononcés à la première personne devant de nombreux militants et sympathisants, le leader du PLEJ a dit, d’entrée " je suis candidat parce que je suis convaincu que si je suis élu les mauritaniens, sans exception, seront agréablement surpris. " L’homme que certains présentent comme le candidat des négro-africains, a ajouté : " Les noirs ne seront pas beaucoup surpris. Les Arabes le seront parce que beaucoup d’entre eux ne me connaissent pas. " Au passage, on peut se demander si tous les noirs sont non-arabes ?
Le leader du PLEJ a rappelé qu’il avait prôné le dialogue il y a 30 ans au niveau des établissements scolaires. Ba Mamadou Alassane, au sujet des déportes et du passif humanitaire, à laissé entendre : " Certains croient que si je suis élu, ma seule action consistera à faire revenir les déportés et à résoudre le problème du passif humanitaire. Ce que certains ne savent pas, c’est qu’en résolvant ces problèmes, j’aurais beaucoup fait pour la Mauritanie et pour les mauritaniens arabes eux-mêmes. "
Une fois élu, pour résoudre le problème de la cohabitation, Le leader du PLEJ propose un second référendum pour l’approbation d’une nouvelle constitution. Pour lui, la constitution de juillet 1991 divise les mauritaniens et " comporte des facteurs de tension, de tiraillements et de conflits. Il attribue ces facteurs de division, entre autres, au fait que dans l’actuelle constitution, "toute légitimité est fondée sur la loi de la majorité ".
Et pour lui, les opérations devant mener à connaître cette majorité sont sources de contestation. Pour le leader du PLEJ, la démocratie telle qu’elle est aménagée dans la loi fondamentale actuelle est " d’essence conflictuelle " et " porte atteinte à nos valeurs.
Le leader du PLEJ propose, une fois élu, d’organiser des journées de concertation des quelles sortira " une charte de l’unité nationale ". La nouveauté de sa présidence, dit-il- sera " la démocratie consensuelle "
Enfin, Ba Mamadou Alassane a pris trois engagements devant ses militants et la presse. Premier engagement " je ne mentirai pas aux mauritaniens " deux, " je chercherai avec eux les solutions à nos problèmes nationaux. " Trois " je lutterai contre les injustices. "
Khalilou Diagana
Dans ce discours de cinq pages prononcés à la première personne devant de nombreux militants et sympathisants, le leader du PLEJ a dit, d’entrée " je suis candidat parce que je suis convaincu que si je suis élu les mauritaniens, sans exception, seront agréablement surpris. " L’homme que certains présentent comme le candidat des négro-africains, a ajouté : " Les noirs ne seront pas beaucoup surpris. Les Arabes le seront parce que beaucoup d’entre eux ne me connaissent pas. " Au passage, on peut se demander si tous les noirs sont non-arabes ?
Le leader du PLEJ a rappelé qu’il avait prôné le dialogue il y a 30 ans au niveau des établissements scolaires. Ba Mamadou Alassane, au sujet des déportes et du passif humanitaire, à laissé entendre : " Certains croient que si je suis élu, ma seule action consistera à faire revenir les déportés et à résoudre le problème du passif humanitaire. Ce que certains ne savent pas, c’est qu’en résolvant ces problèmes, j’aurais beaucoup fait pour la Mauritanie et pour les mauritaniens arabes eux-mêmes. "
Une fois élu, pour résoudre le problème de la cohabitation, Le leader du PLEJ propose un second référendum pour l’approbation d’une nouvelle constitution. Pour lui, la constitution de juillet 1991 divise les mauritaniens et " comporte des facteurs de tension, de tiraillements et de conflits. Il attribue ces facteurs de division, entre autres, au fait que dans l’actuelle constitution, "toute légitimité est fondée sur la loi de la majorité ".
Et pour lui, les opérations devant mener à connaître cette majorité sont sources de contestation. Pour le leader du PLEJ, la démocratie telle qu’elle est aménagée dans la loi fondamentale actuelle est " d’essence conflictuelle " et " porte atteinte à nos valeurs.
Le leader du PLEJ propose, une fois élu, d’organiser des journées de concertation des quelles sortira " une charte de l’unité nationale ". La nouveauté de sa présidence, dit-il- sera " la démocratie consensuelle "
Enfin, Ba Mamadou Alassane a pris trois engagements devant ses militants et la presse. Premier engagement " je ne mentirai pas aux mauritaniens " deux, " je chercherai avec eux les solutions à nos problèmes nationaux. " Trois " je lutterai contre les injustices. "
Khalilou Diagana