LAGOS, 3 avril (XINHUA) -- L'ex-dirigeant libérien Charles Taylor, qui est devenu lundi le premier ex-président africain à répondre de crimes de guerre devant le tribunal spécial de Sierra Leone, sous l'égide de l'ONU, a plaidé non-coupable de tous les chefs d'inculpation.
A 15h00 (15h00 GMT) s'est ouverte la première comparution devant le tribunal de l'ex-chef de guerre de 58 ans, arrêté et transféré à Freetown la semaine dernière, 36 heures à peine après s'être enfui de la villa où il était en exil au Nigeria.
M. Taylor, portant un costume sombre et une cravate marron, a plaidé non-coupable des 11 types d'atrocités qui lui sont reprochées dans le cadre de la guerre civile en Sierra Leone entre 1991 et 2002.
Selon les chefs d'inculpation, que lui a lus le juge Richard Lussick, M. Taylor est accusé d'avoir armé les rebelles de Sierra Leone, célèbres pour leur recrutement d'enfants soldats et leur amputation de femmes et d'enfants innocents, en échange des " diamants du sang".
"Vraiment, votre honneur, je n'ai pas et n'aurais pas pu commettre de tels actes contre le pays frère qu'est la Sierra Leone", a déclaré M. Taylor au cours de cette audience d'une heure.
"Je pense que c'est une tentative pour continuer de diviser, pour les diriger, les populations du Liberia et de Sierra Leone, et il est certain que je ne suis pas coupable", a-t-il poursuivi.
"La population de Sierra Leone a attendu patiemment pendant trois ans avant de voir l'accusé finalement amené devant la justice (...) et aujourd'hui c'est arrivé", a déclaré le procureur général Desmond de Silva dans un communiqué.
"Aujourd'hui est un jour important pour l'administration de la justice criminelle internationale. Ceux qui commettent des atrocités et violent le droit humanitaire international doivent être reconnus comme responsables", a-t-il dit.
"Cependant, la défense a plaidé non-coupable et c'est maintenant à l'accusation de démontrer la culpabilité", a-t-il ajouté.
Le véritable procès, quant à lui, devrait commencer dans plusieurs mois au minimum, la cour ayant demandé que le procès ait lieu à La Haye pour ne pas mettre en danger la stabilité de la région ouest-africaine.
La présidente libérienne Ellen Johnson-Sirleaf a déclaré elle- aussi que le tribunal de La Haye serait "un environnement plus propice" au procès de M. Taylor.
Dans le cadre d'un accord pour mettre fin à 14 années de guerre civile dans son pays, et alors que les rebelles assiégeaient Monrovia, M. Taylor avait accepté en août 2003 la proposition du Nigeria qui lui offrait un exil en sécurité.
A 15h00 (15h00 GMT) s'est ouverte la première comparution devant le tribunal de l'ex-chef de guerre de 58 ans, arrêté et transféré à Freetown la semaine dernière, 36 heures à peine après s'être enfui de la villa où il était en exil au Nigeria.
M. Taylor, portant un costume sombre et une cravate marron, a plaidé non-coupable des 11 types d'atrocités qui lui sont reprochées dans le cadre de la guerre civile en Sierra Leone entre 1991 et 2002.
Selon les chefs d'inculpation, que lui a lus le juge Richard Lussick, M. Taylor est accusé d'avoir armé les rebelles de Sierra Leone, célèbres pour leur recrutement d'enfants soldats et leur amputation de femmes et d'enfants innocents, en échange des " diamants du sang".
"Vraiment, votre honneur, je n'ai pas et n'aurais pas pu commettre de tels actes contre le pays frère qu'est la Sierra Leone", a déclaré M. Taylor au cours de cette audience d'une heure.
"Je pense que c'est une tentative pour continuer de diviser, pour les diriger, les populations du Liberia et de Sierra Leone, et il est certain que je ne suis pas coupable", a-t-il poursuivi.
"La population de Sierra Leone a attendu patiemment pendant trois ans avant de voir l'accusé finalement amené devant la justice (...) et aujourd'hui c'est arrivé", a déclaré le procureur général Desmond de Silva dans un communiqué.
"Aujourd'hui est un jour important pour l'administration de la justice criminelle internationale. Ceux qui commettent des atrocités et violent le droit humanitaire international doivent être reconnus comme responsables", a-t-il dit.
"Cependant, la défense a plaidé non-coupable et c'est maintenant à l'accusation de démontrer la culpabilité", a-t-il ajouté.
Le véritable procès, quant à lui, devrait commencer dans plusieurs mois au minimum, la cour ayant demandé que le procès ait lieu à La Haye pour ne pas mettre en danger la stabilité de la région ouest-africaine.
La présidente libérienne Ellen Johnson-Sirleaf a déclaré elle- aussi que le tribunal de La Haye serait "un environnement plus propice" au procès de M. Taylor.
Dans le cadre d'un accord pour mettre fin à 14 années de guerre civile dans son pays, et alors que les rebelles assiégeaient Monrovia, M. Taylor avait accepté en août 2003 la proposition du Nigeria qui lui offrait un exil en sécurité.