Dans une interview accordée au journal arabe d’expression française “Jeune Afrique” - 23 juillet 2006), Eli Wul Mohamed VALL répond à la question posée par le journaliste François SOUDAN dont nul Noir à travers le monde, et particulièrement celui de la Mauritanie, n’ignore ses sentiments racistes à leur endroit :
François SOUDAN : «Il existe toujours, de l’autre côté de la frontière avec le Sénégal, quelques milliers de réfugiés négro mauritaniens expulsés en 1989-1990 et qui exigent un retour organisé et collectif au pays. Pourquoi ce problème persiste-t-il, un an après votre accession au pouvoir ? »
Eli Wul Mohamed VALL : «Toute personne qui se dit mauritanienne peut et doit se présenter à la frontière. Immédiatement, nous procédons aux contrôles et aux vérifications nécessaires et, si sa nationalité mauritanienne est avérée, cette personne est la bienvenue chez elle. Un retour groupé, organisé ? Pourquoi pas, je ne suis pas contre. Mais à condition de savoir que nul n’échappera à l’examen individuel de sa nationalité au moment où il franchira la frontière. Ce contrôle ne peut-être qu’à priori, pas à posteriori.»
Quelques jours après, au cours d’une conférence de presse tenue à l’occasion du premier anniversaire de la prise du pouvoir par son clan, toujours ce Eli Wul Mohamed VALL, répondant à une question posée par un journaliste sur le même sujet et rapportée par l’Agence mauritanienne d’information (Nouakchott, 1er août 2006)
« Question : Avez vous changé d'avis sur la question des réfugiés? »
« Le Chef de l'Etat : « Partout où il y a un mauritanien qui a un problème, il est du devoir de l'Etat de s'en occuper. Sur ce sujet, il y a un préalable: il peut être réglé à priori et non à posteriori. Celui qui se présentera à la frontière fera l'objet de vérification d'identité. Si le problème est posé collectivement, le moment venu, nous le réglerons. Ca ne sera pas, bien sûr, pendant la transition, cependant nous conseillerons aux futures autorités de le prendre entièrement en charge.»
Ainsi donc l’Arabe Eli Wul Mohamed VALL de la tribu des Awlâd Bu Sba comme l’Arabe de la tribu des Awlâd E’bieri, Ahmed Wul DADDAH, demande à ce que les Bamana, les Sooninko, les FulBe et les Wolof prouvent qu’ils sont originaires du territoire administratif hérité de la colonisation française et qu’on appelle aujourd’hui : « Mauritanie ».
Que cela est paradoxal. Des descendants d’envahisseurs qui demandent aux descendants de ceux qui ont été envahis de prouver qu’ils sont dans les territoires de leurs chers ancêtres.
Comme le constatera le lecteur, je n’utilise pas à l’adresse de chacun de ces deux individus le titre de « Monsieur » parce qu’ils ne méritent pas l’expression de la civilité, du teddungal comme on dit en Pulaar, parce qu’ils ne le ne méritent pas aux yeux de tout Noir digne et fier de l’être.
Le vouvoiement ? C’est celui du mépris à leur égard.
Je n’utilise pas l’article indéfini pluriel « des » mais celui défini, déterminant « les » : les Bamana, les Sooninko, les FulBe et les Wolof.
Vous, Eli Wul Mohamed VALL et Ahmed Wul DADDAH vous revendiquez fermement votre arabité. C’est votre droit le plus absolu. Moi aussi je revendique mon Pulaagu et mon africanité, comme Yamar MBENGUE revendique son identité wolof et son africanité, Sadio GANDEGA son identité sooninke et son africanité.
Mais mous faire comprendre par vos propos racistes anti-Noirs et anti-Africains que le fait d’être assimilés à des Africains est pour vous une façon de vous dévaloriser de votre arabité, vous Eli Wul Mohamed VALL et vos semblables, vous Ahmed Wul DADDAH et vos semblables ! Vous devez faire savoir alors à l’opinion internationale que vos ancêtres indésirables avaient envahi par la violence militaire notre continent, l’AFRIQUE.
Si on fait ce qu’on appelle de l’Histoire conjoncturelle, nous dirons alors que si cette destructive et dégradante invasion arabo-musulmane n’avait pas eu lieu, il n’y aurait pas eu de nos jours en Afrique cette lourde présence d’Arabes en Afrique, à plus forte raison des Awlâd Bu Sba et des Awlâd E’bieri, à plus forte raison des Eli Wul Mohamed VALL et des Ahmed Wul DADDAH (une extension idéologique de Moktar Wul DADDAH).
Refuser d’être un Africain et diriger un morceau de notre Terre d’Afrique, c’est inadmissible. Une inadmissibilité qui trouvera inévitablement sa solution légitime un jour. Et alors, la Mauritanie qui est une terre d’Afrique sera dirigée par ses filles et fils africains, quelles que soient la couleur de leur peau, leurs origines ethniques et sociales.
Un bref rappel historique général. En décembre 639, les premiers Arabo-musulmans envahissent l’Egypte dont des milliers et des milliers d’autochtones noirs et blancs, de religions africaines, des juifs comme des chrétiens y furent massacrés. Ceux qui ont envahi les territoires du Nord-ouest du continent (Sud du pays qu’on appelle aujourd’hui « Maroc », le pays qu’on désigne aujourd’hui sous le vocable de « Sahara occidental », le pays qu’on désigne aujourd’hui « Mauritanie », l’est du Mali) sont vos ancêtres directs, si vous considérez qu’ils sont vos ancêtres : les Banu Hassan issus d’un ensemble de tribus venues des pays qu’on appelle aujourd’hui le Yémen, l’Arabie Saoudite, les Banu Maqil. Qualifiées de redoutables tribus pillardes par leurs contemporains, les Banu Maqil écumaient la région dont celle de la Mecque et dépouillaient les pèlerins. Pour rétablir la paix et la sécurité indispensables aux pèlerinages dans les Lieux saints de l’islam, et au commerce dans la région, le khalif des Fatimides Al Mustansir Bi-Illah (1036-1094) les fit transférer de force en Haute Egypte. En 1048, la dynastie des Zirides d’Ifriqiya (actuelle Tunisie), vassale de la dynastie Shi’ite des Fatimides qui lui avait confié le pouvoir en 973, rejeta le Shi’isme pour retourner au Sunnisme. Pour les punir, les Fatimides lancèrent contre Ifriqiya des hordes de bédouins pillards dont les Banu Maqil qui dévastèrent le pays en 1052. Ce sont les «sauteriaux» dont parle Ibn Khaldun. Entre le XIè et le XVIè siècles, les migrations conduisirent les Banu Maqil jusqu’au Sahara occidental dont une fraction, les Banu Hilal poussèrent plus au Sud, dans la région septentrionale de l’actuelle Mauritanie.
Où se trouvait alors l’Empire du Ganna dont les traces les plus anciennes datent du IVè, donc près de 4 siècles avant l’existence de l’islam et de l’invasion de l’Afrique par des Arabo-musulmans ?
Eli Wul Mohamed VALL, vous et vos semblables (c'est-à-dire des individus qui pensent que la Mauritanie est un pays arabe qui ne peut donc être dirigé que par un Arabe), vous êtes chez NOUS AFRICAINS, les terres des patries de nos ancêtres fulbe, bafuur, gannayens, malinke, tekruuriens. Quel est votre historien arabe qui dirait le contraire ? Comment pourriez-vous prouver que vous êtes des Africains. Personne ne vous oblige à être Africains.
Un Africain ?
Contrairement à ce que croient ces deux imbéciles (dans le sens latin du terme : imbecillus = faible : stupide, sot) et leur semblable un Africain est un être humain, une femme ou un homme, quelle que soit la couleur de sa peau qui est fier d’appartenir à NOTRE CONTINENT, l’AFRIQUE.
Comment peut-on tolérer qu’un non-Africain qui affiche un mépris pour notre continent dirige un pays africain, la Mauritanie ? Il faut que, nous Africains de Mauritanie, nous résolvions cette problématique.
La lutte continue !
François SOUDAN : «Il existe toujours, de l’autre côté de la frontière avec le Sénégal, quelques milliers de réfugiés négro mauritaniens expulsés en 1989-1990 et qui exigent un retour organisé et collectif au pays. Pourquoi ce problème persiste-t-il, un an après votre accession au pouvoir ? »
Eli Wul Mohamed VALL : «Toute personne qui se dit mauritanienne peut et doit se présenter à la frontière. Immédiatement, nous procédons aux contrôles et aux vérifications nécessaires et, si sa nationalité mauritanienne est avérée, cette personne est la bienvenue chez elle. Un retour groupé, organisé ? Pourquoi pas, je ne suis pas contre. Mais à condition de savoir que nul n’échappera à l’examen individuel de sa nationalité au moment où il franchira la frontière. Ce contrôle ne peut-être qu’à priori, pas à posteriori.»
Quelques jours après, au cours d’une conférence de presse tenue à l’occasion du premier anniversaire de la prise du pouvoir par son clan, toujours ce Eli Wul Mohamed VALL, répondant à une question posée par un journaliste sur le même sujet et rapportée par l’Agence mauritanienne d’information (Nouakchott, 1er août 2006)
« Question : Avez vous changé d'avis sur la question des réfugiés? »
« Le Chef de l'Etat : « Partout où il y a un mauritanien qui a un problème, il est du devoir de l'Etat de s'en occuper. Sur ce sujet, il y a un préalable: il peut être réglé à priori et non à posteriori. Celui qui se présentera à la frontière fera l'objet de vérification d'identité. Si le problème est posé collectivement, le moment venu, nous le réglerons. Ca ne sera pas, bien sûr, pendant la transition, cependant nous conseillerons aux futures autorités de le prendre entièrement en charge.»
Ainsi donc l’Arabe Eli Wul Mohamed VALL de la tribu des Awlâd Bu Sba comme l’Arabe de la tribu des Awlâd E’bieri, Ahmed Wul DADDAH, demande à ce que les Bamana, les Sooninko, les FulBe et les Wolof prouvent qu’ils sont originaires du territoire administratif hérité de la colonisation française et qu’on appelle aujourd’hui : « Mauritanie ».
Que cela est paradoxal. Des descendants d’envahisseurs qui demandent aux descendants de ceux qui ont été envahis de prouver qu’ils sont dans les territoires de leurs chers ancêtres.
Comme le constatera le lecteur, je n’utilise pas à l’adresse de chacun de ces deux individus le titre de « Monsieur » parce qu’ils ne méritent pas l’expression de la civilité, du teddungal comme on dit en Pulaar, parce qu’ils ne le ne méritent pas aux yeux de tout Noir digne et fier de l’être.
Le vouvoiement ? C’est celui du mépris à leur égard.
Je n’utilise pas l’article indéfini pluriel « des » mais celui défini, déterminant « les » : les Bamana, les Sooninko, les FulBe et les Wolof.
Vous, Eli Wul Mohamed VALL et Ahmed Wul DADDAH vous revendiquez fermement votre arabité. C’est votre droit le plus absolu. Moi aussi je revendique mon Pulaagu et mon africanité, comme Yamar MBENGUE revendique son identité wolof et son africanité, Sadio GANDEGA son identité sooninke et son africanité.
Mais mous faire comprendre par vos propos racistes anti-Noirs et anti-Africains que le fait d’être assimilés à des Africains est pour vous une façon de vous dévaloriser de votre arabité, vous Eli Wul Mohamed VALL et vos semblables, vous Ahmed Wul DADDAH et vos semblables ! Vous devez faire savoir alors à l’opinion internationale que vos ancêtres indésirables avaient envahi par la violence militaire notre continent, l’AFRIQUE.
Si on fait ce qu’on appelle de l’Histoire conjoncturelle, nous dirons alors que si cette destructive et dégradante invasion arabo-musulmane n’avait pas eu lieu, il n’y aurait pas eu de nos jours en Afrique cette lourde présence d’Arabes en Afrique, à plus forte raison des Awlâd Bu Sba et des Awlâd E’bieri, à plus forte raison des Eli Wul Mohamed VALL et des Ahmed Wul DADDAH (une extension idéologique de Moktar Wul DADDAH).
Refuser d’être un Africain et diriger un morceau de notre Terre d’Afrique, c’est inadmissible. Une inadmissibilité qui trouvera inévitablement sa solution légitime un jour. Et alors, la Mauritanie qui est une terre d’Afrique sera dirigée par ses filles et fils africains, quelles que soient la couleur de leur peau, leurs origines ethniques et sociales.
Un bref rappel historique général. En décembre 639, les premiers Arabo-musulmans envahissent l’Egypte dont des milliers et des milliers d’autochtones noirs et blancs, de religions africaines, des juifs comme des chrétiens y furent massacrés. Ceux qui ont envahi les territoires du Nord-ouest du continent (Sud du pays qu’on appelle aujourd’hui « Maroc », le pays qu’on désigne aujourd’hui sous le vocable de « Sahara occidental », le pays qu’on désigne aujourd’hui « Mauritanie », l’est du Mali) sont vos ancêtres directs, si vous considérez qu’ils sont vos ancêtres : les Banu Hassan issus d’un ensemble de tribus venues des pays qu’on appelle aujourd’hui le Yémen, l’Arabie Saoudite, les Banu Maqil. Qualifiées de redoutables tribus pillardes par leurs contemporains, les Banu Maqil écumaient la région dont celle de la Mecque et dépouillaient les pèlerins. Pour rétablir la paix et la sécurité indispensables aux pèlerinages dans les Lieux saints de l’islam, et au commerce dans la région, le khalif des Fatimides Al Mustansir Bi-Illah (1036-1094) les fit transférer de force en Haute Egypte. En 1048, la dynastie des Zirides d’Ifriqiya (actuelle Tunisie), vassale de la dynastie Shi’ite des Fatimides qui lui avait confié le pouvoir en 973, rejeta le Shi’isme pour retourner au Sunnisme. Pour les punir, les Fatimides lancèrent contre Ifriqiya des hordes de bédouins pillards dont les Banu Maqil qui dévastèrent le pays en 1052. Ce sont les «sauteriaux» dont parle Ibn Khaldun. Entre le XIè et le XVIè siècles, les migrations conduisirent les Banu Maqil jusqu’au Sahara occidental dont une fraction, les Banu Hilal poussèrent plus au Sud, dans la région septentrionale de l’actuelle Mauritanie.
Où se trouvait alors l’Empire du Ganna dont les traces les plus anciennes datent du IVè, donc près de 4 siècles avant l’existence de l’islam et de l’invasion de l’Afrique par des Arabo-musulmans ?
Eli Wul Mohamed VALL, vous et vos semblables (c'est-à-dire des individus qui pensent que la Mauritanie est un pays arabe qui ne peut donc être dirigé que par un Arabe), vous êtes chez NOUS AFRICAINS, les terres des patries de nos ancêtres fulbe, bafuur, gannayens, malinke, tekruuriens. Quel est votre historien arabe qui dirait le contraire ? Comment pourriez-vous prouver que vous êtes des Africains. Personne ne vous oblige à être Africains.
Un Africain ?
Contrairement à ce que croient ces deux imbéciles (dans le sens latin du terme : imbecillus = faible : stupide, sot) et leur semblable un Africain est un être humain, une femme ou un homme, quelle que soit la couleur de sa peau qui est fier d’appartenir à NOTRE CONTINENT, l’AFRIQUE.
Comment peut-on tolérer qu’un non-Africain qui affiche un mépris pour notre continent dirige un pays africain, la Mauritanie ? Il faut que, nous Africains de Mauritanie, nous résolvions cette problématique.
La lutte continue !