New York, le 12 mai 2006
Honorable juge Philippe Kirsch
Maanweg, 174
2516 AB, La Haye
Pays-Bas
Très Honorable juge,
Aux noms des victimes des violations des droits de l’Homme durant la vingtaine d’année du règne de l’ex-colonel président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya sur la Mauritanie et du peuple ébaudie par sa destitution du pouvoir le 3 août 2005, notre fondation se présente humblement à votre honorable cour, symbole de la justice internationale, pour le jugement de ce tyran et ses complices, dont les crimes se résument entre autres dans les faits saillants suivants :
* Les tortures des prisonniers d’opinion en 1986, 1987, 1989, 1990 et 1991.
* La disparition de plus de 504 militaires négro-mauritaniens durant l’épuration ethnique des années 80 et 90.
* Les déportations des négro-mauritaniens en 1989 aux frontières, avec le Mali et le Sénégal, et la spoliation et le pillage orchestré de leurs biens.
* La disparition de Sidi Mohamed Ould Mohamed Lemine, ancien gouverneur de Nouadhibou en 1992, avec cinq (5) personnes à bord d’un avion militaire, après les résultats frauduleux des élections présidentielles.
* L’assassinat en 1992, à la ville de Nouadhibou, de trois (3) militants de l’UFD (Union des Forces Démocratiques) par son cousin, homme d’affaires, El Hadrami Ould Taya.
* L’assassinat en 2000 à l’arrondissement de Teyarett d’une militante de l’UFD par la police politique dirigée par son cousin, tortionnaire Deddahi Ould Abdallahi.
* L’assassinat du Matelot Saw Daouda en janvier 2005 par la police politique dirigée par son cousin, tortionnaire Deddahi Ould Abdallahi.
* La torture des responsables du putsch manqué du 7 au 9 juin 2003 et la mort sous la torture physique en juin 2005 de Zeinabou Mint Youssef et de son bébé.
* La fortune estimée à plus de 1,5 milliard de dollar américain géré par lui et les membres de sa famille.
Nous tenons à attirer votre attention que dans le même cadre de poursuite, une plainte fut déposée en janvier 2002 par l’AVOMM (l’Association des Veuves et Orphelins des Militaires Mauritaniens), a été jugée recevable le 9 mai 2006, devant la justice belge par le procureur fédéral Philippe Meire; par conséquent, le président de notre fondation, monsieur Moustapha Ould Abderahim Ould Ibn Mogdad, ancien fonctionnaire du ministère de la Défense mauritanienne, se met à votre entière disposition pour témoigner devant votre honorable cour, contre le tyran Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya et ses complices.
Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer, Honorable juge Philippe Kirsch, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Moctar Cheine
Fondation Mauritanienne pour la Démocratie
Porte-parole
c.c. Juge Akua Kuenyehia, première vice-présidente
Judge René BLATTMANN, deuxième vice-président
M. le juge Karl T. HUDSON-PHILLIPS
M. le juge Claude JORDA
M. le juge Georghios M. PIKIS
Mme la juge Elizabeth ODIO Benito
Mme la juge Navanethem PILLAY
M. le juge Sang-Hyun SONG
M. le juge Hans-Peter KAUL
M. le juge Mauro POLITI
Mme la juge Maureen Harding CLARK
M. le juge Erkki KOURULA
Mme la juge Fatoumata Dembele DIARRA
Mme la juge Anita UŠACKA
M. le juge Adrian FULFORD
Mme la juge Sylvia STEINER
Mme la juge Ekaterina TRENDAFILOVA
Amnistie Internationale
Human Right Watch
Honorable juge Philippe Kirsch
Maanweg, 174
2516 AB, La Haye
Pays-Bas
Très Honorable juge,
Aux noms des victimes des violations des droits de l’Homme durant la vingtaine d’année du règne de l’ex-colonel président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya sur la Mauritanie et du peuple ébaudie par sa destitution du pouvoir le 3 août 2005, notre fondation se présente humblement à votre honorable cour, symbole de la justice internationale, pour le jugement de ce tyran et ses complices, dont les crimes se résument entre autres dans les faits saillants suivants :
* Les tortures des prisonniers d’opinion en 1986, 1987, 1989, 1990 et 1991.
* La disparition de plus de 504 militaires négro-mauritaniens durant l’épuration ethnique des années 80 et 90.
* Les déportations des négro-mauritaniens en 1989 aux frontières, avec le Mali et le Sénégal, et la spoliation et le pillage orchestré de leurs biens.
* La disparition de Sidi Mohamed Ould Mohamed Lemine, ancien gouverneur de Nouadhibou en 1992, avec cinq (5) personnes à bord d’un avion militaire, après les résultats frauduleux des élections présidentielles.
* L’assassinat en 1992, à la ville de Nouadhibou, de trois (3) militants de l’UFD (Union des Forces Démocratiques) par son cousin, homme d’affaires, El Hadrami Ould Taya.
* L’assassinat en 2000 à l’arrondissement de Teyarett d’une militante de l’UFD par la police politique dirigée par son cousin, tortionnaire Deddahi Ould Abdallahi.
* L’assassinat du Matelot Saw Daouda en janvier 2005 par la police politique dirigée par son cousin, tortionnaire Deddahi Ould Abdallahi.
* La torture des responsables du putsch manqué du 7 au 9 juin 2003 et la mort sous la torture physique en juin 2005 de Zeinabou Mint Youssef et de son bébé.
* La fortune estimée à plus de 1,5 milliard de dollar américain géré par lui et les membres de sa famille.
Nous tenons à attirer votre attention que dans le même cadre de poursuite, une plainte fut déposée en janvier 2002 par l’AVOMM (l’Association des Veuves et Orphelins des Militaires Mauritaniens), a été jugée recevable le 9 mai 2006, devant la justice belge par le procureur fédéral Philippe Meire; par conséquent, le président de notre fondation, monsieur Moustapha Ould Abderahim Ould Ibn Mogdad, ancien fonctionnaire du ministère de la Défense mauritanienne, se met à votre entière disposition pour témoigner devant votre honorable cour, contre le tyran Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya et ses complices.
Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer, Honorable juge Philippe Kirsch, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Moctar Cheine
Fondation Mauritanienne pour la Démocratie
Porte-parole
c.c. Juge Akua Kuenyehia, première vice-présidente
Judge René BLATTMANN, deuxième vice-président
M. le juge Karl T. HUDSON-PHILLIPS
M. le juge Claude JORDA
M. le juge Georghios M. PIKIS
Mme la juge Elizabeth ODIO Benito
Mme la juge Navanethem PILLAY
M. le juge Sang-Hyun SONG
M. le juge Hans-Peter KAUL
M. le juge Mauro POLITI
Mme la juge Maureen Harding CLARK
M. le juge Erkki KOURULA
Mme la juge Fatoumata Dembele DIARRA
Mme la juge Anita UŠACKA
M. le juge Adrian FULFORD
Mme la juge Sylvia STEINER
Mme la juge Ekaterina TRENDAFILOVA
Amnistie Internationale
Human Right Watch