Une caravane sanitaire sillonnera en avril prochain les camps des réfugiés mauritaniens installés au Mali et au Sénégal depuis les émeutes "raciales" de 1989 en Mauritanie, a appris la PANA vendredi à Paris de source associative.
Selon Ousmane Sarr, président de l’Association des veuves et orphelins de militaires mauritaniens (AVOMM), la caravane procèdera sur place à des consultations gratuites et à la distribution de médicaments collectés en France.
"Des médecins, des pharmaciens et des infirmiers bénévoles animeront cette caravane qui partira de Saint-Louis du Sénégal vers les camps de réfugiés", a précisé M. Sarr, qui a critiqué l’abandon des "déportés" par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
"Ces personnes ont été laissées à leur sort depuis 1989. En me rendant à leur rencontre en août dernier, j’ai pris la mesure de leur dénuement. L’AVOMM a souhaité profiter des opportunités sanitaires qu’offre la France pour organiser cette caravane avec l’accord des pays d’accueil", a poursuivi M. Sarr.
Il a reconnu que l’opération montée par son organisation ne résoudra pas les problèmes des réfugiés, réaffirmant l’urgence d’un retour organisé de tous "les déportés" en Mauritanie, sous l’égide du HCR.
"Notre voeu le plus cher est que les réfugiés retournent sur leur terre en Mauritanie. Qu’ils retrouvent leur citoyenneté et les biens qu’ils ont perdus. Nous espérons que le prochain gouvernement agira dans ce sens", a insisté Ousmane Sarr.
Plusieurs milliers de négro-mauritaniens vivent dans des camps de réfugiés au Mali et Sénégal depuis les émeutes raciales de 1989.
Le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), qui a pris le pouvoir en août 2005 en Mauritanie, a refusé de trancher la question du retour organisé de ces réfugiés, estimant qu’elle relève des futures autorités élues du pays.
Cette posture est critiquée par les ONG de défense des droits de l’homme et certains partis politiques mauritaniens qui réclament le règlement "du passif humanitaire" sous la transition.
source : PanaPress
via cridem.org
Selon Ousmane Sarr, président de l’Association des veuves et orphelins de militaires mauritaniens (AVOMM), la caravane procèdera sur place à des consultations gratuites et à la distribution de médicaments collectés en France.
"Des médecins, des pharmaciens et des infirmiers bénévoles animeront cette caravane qui partira de Saint-Louis du Sénégal vers les camps de réfugiés", a précisé M. Sarr, qui a critiqué l’abandon des "déportés" par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
"Ces personnes ont été laissées à leur sort depuis 1989. En me rendant à leur rencontre en août dernier, j’ai pris la mesure de leur dénuement. L’AVOMM a souhaité profiter des opportunités sanitaires qu’offre la France pour organiser cette caravane avec l’accord des pays d’accueil", a poursuivi M. Sarr.
Il a reconnu que l’opération montée par son organisation ne résoudra pas les problèmes des réfugiés, réaffirmant l’urgence d’un retour organisé de tous "les déportés" en Mauritanie, sous l’égide du HCR.
"Notre voeu le plus cher est que les réfugiés retournent sur leur terre en Mauritanie. Qu’ils retrouvent leur citoyenneté et les biens qu’ils ont perdus. Nous espérons que le prochain gouvernement agira dans ce sens", a insisté Ousmane Sarr.
Plusieurs milliers de négro-mauritaniens vivent dans des camps de réfugiés au Mali et Sénégal depuis les émeutes raciales de 1989.
Le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), qui a pris le pouvoir en août 2005 en Mauritanie, a refusé de trancher la question du retour organisé de ces réfugiés, estimant qu’elle relève des futures autorités élues du pays.
Cette posture est critiquée par les ONG de défense des droits de l’homme et certains partis politiques mauritaniens qui réclament le règlement "du passif humanitaire" sous la transition.
source : PanaPress
via cridem.org