Il y a deux semaines j’ai pris l’initiative d’essayer de susciter un début de dialogue entre certains auteurs « présumés » des massacres de 1989 et les portes paroles, « autoproclamés », des victimes.
Je ne me faisais pas d’illusion sur les difficultés d’amener un tel « projet » à bon port. Ma motivation est bien simple: tenter de trouver un « déclic » qui permettrait de briser ce bloc de glace (ou de sable?) qui s’installe et s’éternise entre les pouvoirs publics Mauritaniens et les victimes des événements de 1989.
En d’autres termes, tenter de d’alléger, et pourquoi pas faire cesser, les souffrances qu’endurent des centaines de milliers de citoyens Mauritaniens depuis de longues années.
Etant entendu que ce silence, de morts (Maures?), compromet les chances de toute forme de cohabitation et éloigne de plus en plus les horizons d’une hypothétique unité nationale.
De quoi je me mêle, se demanderont certains, n’étant ni l’Etat, ni un leader politique, ni même un négro-africain ?
Eh bien, Je me mêle de ma vie, de celle de ma famille, de mes compatriotes, et de l’avenir de mon pays. Rien que ça!
Si j’ai pris cette initiative, c’est justement parce que les principaux concernés, au plan du droit, (l’Etat et les victimes) semblent incapables, ou peu soucieux, ou ignorant le danger qui menace le pays, à tel point qu’attendre une initiative de leur part, équivaudrait à entériner le statuquo, définitivement.
Alors, j’ai pensé que, quelque part, de simples citoyens, comme moi, sans orgueil excessif et sans appétit uniquement matériel, seraient prêts à se « mouiller », pour tenter de préparer le terrain à un dialogue informel qui pourrait conduire vers une étape plus officielle, où les vrais acteurs (l’organisation des veuves, des déportés et disparus, les ONG des droits de l’homme, etc.) pourraient prendre le relais et transformer la moisson (éventuelle) en une base de solution officielle, concertée et acceptée par tous, qui serait soumise aux pouvoirs publics et aux organismes des Nations Unies.
Pour ma part, fort des échos que j’ai pu recueillir, articles, commentaires, dont des soutiens ouverts de certains leaders d’opinion, très branchés sur la question du « passif humanitaire », je poursuis mon approche, en passant à une étape « supérieure », sous le slogan « qui m’aime me suit« . J’attends des positions plus engagées plus fermes et des volontaires pour constituer le premier « chaînon », du futur grand « réseau des amis de la justice et de l’unité de la Mauritanie ».
Je prends le risque de donner un N° de téléphone (48 65 79 25) et une adresse électronique ( hseyahmed@gmail.com ), pas seulement pour « canaliser » les injures, mais surtout pour permettre aux gens de bonne volonté de s’exprimer et peut-être de se retrouver. Qui sait ?
Je précise que « Ahmed Ould Mohamed » n’est pas un pseudo, mais bien mon nom, au moins en partie et dont vous découvrirez le complément, quand tomberont les « Hawlis ».
Je nourris l’espoir que bientôt je pourrais tronquer mon « Je », égoïste et sans poids, contre un « Nous », où d’autres s’impliqueront.
Ahmed Ould Mohamed
source : Adrar-Info
Je ne me faisais pas d’illusion sur les difficultés d’amener un tel « projet » à bon port. Ma motivation est bien simple: tenter de trouver un « déclic » qui permettrait de briser ce bloc de glace (ou de sable?) qui s’installe et s’éternise entre les pouvoirs publics Mauritaniens et les victimes des événements de 1989.
En d’autres termes, tenter de d’alléger, et pourquoi pas faire cesser, les souffrances qu’endurent des centaines de milliers de citoyens Mauritaniens depuis de longues années.
Etant entendu que ce silence, de morts (Maures?), compromet les chances de toute forme de cohabitation et éloigne de plus en plus les horizons d’une hypothétique unité nationale.
De quoi je me mêle, se demanderont certains, n’étant ni l’Etat, ni un leader politique, ni même un négro-africain ?
Eh bien, Je me mêle de ma vie, de celle de ma famille, de mes compatriotes, et de l’avenir de mon pays. Rien que ça!
Si j’ai pris cette initiative, c’est justement parce que les principaux concernés, au plan du droit, (l’Etat et les victimes) semblent incapables, ou peu soucieux, ou ignorant le danger qui menace le pays, à tel point qu’attendre une initiative de leur part, équivaudrait à entériner le statuquo, définitivement.
Alors, j’ai pensé que, quelque part, de simples citoyens, comme moi, sans orgueil excessif et sans appétit uniquement matériel, seraient prêts à se « mouiller », pour tenter de préparer le terrain à un dialogue informel qui pourrait conduire vers une étape plus officielle, où les vrais acteurs (l’organisation des veuves, des déportés et disparus, les ONG des droits de l’homme, etc.) pourraient prendre le relais et transformer la moisson (éventuelle) en une base de solution officielle, concertée et acceptée par tous, qui serait soumise aux pouvoirs publics et aux organismes des Nations Unies.
Pour ma part, fort des échos que j’ai pu recueillir, articles, commentaires, dont des soutiens ouverts de certains leaders d’opinion, très branchés sur la question du « passif humanitaire », je poursuis mon approche, en passant à une étape « supérieure », sous le slogan « qui m’aime me suit« . J’attends des positions plus engagées plus fermes et des volontaires pour constituer le premier « chaînon », du futur grand « réseau des amis de la justice et de l’unité de la Mauritanie ».
Je prends le risque de donner un N° de téléphone (48 65 79 25) et une adresse électronique ( hseyahmed@gmail.com ), pas seulement pour « canaliser » les injures, mais surtout pour permettre aux gens de bonne volonté de s’exprimer et peut-être de se retrouver. Qui sait ?
Je précise que « Ahmed Ould Mohamed » n’est pas un pseudo, mais bien mon nom, au moins en partie et dont vous découvrirez le complément, quand tomberont les « Hawlis ».
Je nourris l’espoir que bientôt je pourrais tronquer mon « Je », égoïste et sans poids, contre un « Nous », où d’autres s’impliqueront.
Ahmed Ould Mohamed
source : Adrar-Info