Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a pris de court toute la classe politique en portant son choix sur Yayha Ould Hademine, jusque-là son ministre de l’équipement et des transports. Presque personne ne misait sur cet originaire de Djigueni.
Un ancien ministre d’Ould Taya, aujourd’hui député disait qu’on s’est tellement focalisé sur la reconduction du premier ministre sortant qu’on ne s’est pas posé la question de savoir ce que peut faire le président de la République. Un rôle que devrait jouer la presse, a-t-il estimé.
Même s’il est membre du bureau exécutif de l’UPR, Ould Hademine, qui a eu à diriger la campagne de Mohamed Ould Abdel Aziz au Guidimakha reste avant tout un technocrate ; il a piloté d’importants établissements publics avant d’atterrir à l’équipement et transports. Aujourd’hui, son mentor, le président Aziz se vante des réalisations en infrastructures que son ministre a eu à gérer durant son premier quinquennat. C'est peut-être l’une des raisons de son choix. L’autre raison serait qu’Ould Hademine est issu de l’une des plus grandes collectivités de l’est du pays. Or jusque-là, les choix ont porté sur des collectivités de moindre importance, numériquement parlant. Cet ancrage tribal concrétise l’option d’Aziz de replacer la tribu dans l’échiquier politique. Les orientations des campagnes électorales, municipales, législatives et la présidentielle dernières laissaient entrevoir cette option. Le président, on se le rappelle, a totalement marginalisé les partis politiques, l’UPR, en tête, alors que curieusement, depuis son arrivée au pouvoir, il n’a cessé de stigmatiser le tribalisme, le régionalisme. Ici, en tout cas, le choix accrédite fortement ce penchant du président pour la tribu.
Le choix d’Ould Abdel Aziz laisse nombre de mauritaniens sceptiques. Certains responsables de l’UPR ne cachent pas en off, leur surprise voire leur déception. Désormais que le choix est fait, chacun essaie de faire sa projection. L’opposition, rejointe en cela par la majorité, croit savoir que rien ne va changer, sous nos cieux. En tout cas pas avec le président Aziz et son PM, Ould Hademine.
Attendons pour voir.
Source: Le Calame
Un ancien ministre d’Ould Taya, aujourd’hui député disait qu’on s’est tellement focalisé sur la reconduction du premier ministre sortant qu’on ne s’est pas posé la question de savoir ce que peut faire le président de la République. Un rôle que devrait jouer la presse, a-t-il estimé.
Même s’il est membre du bureau exécutif de l’UPR, Ould Hademine, qui a eu à diriger la campagne de Mohamed Ould Abdel Aziz au Guidimakha reste avant tout un technocrate ; il a piloté d’importants établissements publics avant d’atterrir à l’équipement et transports. Aujourd’hui, son mentor, le président Aziz se vante des réalisations en infrastructures que son ministre a eu à gérer durant son premier quinquennat. C'est peut-être l’une des raisons de son choix. L’autre raison serait qu’Ould Hademine est issu de l’une des plus grandes collectivités de l’est du pays. Or jusque-là, les choix ont porté sur des collectivités de moindre importance, numériquement parlant. Cet ancrage tribal concrétise l’option d’Aziz de replacer la tribu dans l’échiquier politique. Les orientations des campagnes électorales, municipales, législatives et la présidentielle dernières laissaient entrevoir cette option. Le président, on se le rappelle, a totalement marginalisé les partis politiques, l’UPR, en tête, alors que curieusement, depuis son arrivée au pouvoir, il n’a cessé de stigmatiser le tribalisme, le régionalisme. Ici, en tout cas, le choix accrédite fortement ce penchant du président pour la tribu.
Le choix d’Ould Abdel Aziz laisse nombre de mauritaniens sceptiques. Certains responsables de l’UPR ne cachent pas en off, leur surprise voire leur déception. Désormais que le choix est fait, chacun essaie de faire sa projection. L’opposition, rejointe en cela par la majorité, croit savoir que rien ne va changer, sous nos cieux. En tout cas pas avec le président Aziz et son PM, Ould Hademine.
Attendons pour voir.
Source: Le Calame