Dans sa dernière sortie en direct sur Face Book, jeudi 5 Janvier, Mohamed Ould Abdel Aziz n’a ménagé ni le pouvoir ni l’opposition. L’ancien président qui s’est présenté en victime accuse le pouvoir de gabegie et de dilapidation des ressources pour ternir son image.
« Les budgets de certaines institutions ont été doublés ou triplés, des ressources colossales allouées à certaines organes de presse publiques et de blogueurs afin de vendre à l’opinion, les réalisations du pouvoir au profit du peuple », a martelé, plusieurs fois l’ancien président avant d’ajouter que « tous les projets dont le régime se vante ont été entamés sous mon magistère ou avaient été bouclés avant (son) départ ».
Ould Abdel Aziz qui tergiversait sur certains chiffres et hésitait sur d’autres, alors qu’il avait sous la main une espèce de mémo qu’il refusait de consulter, aura eu du mal à convaincre les mauritaniens.
C’est vrai, la gabegie n’a pas disparu du pays, mais force est de constater qu’elle est incomparable à celle que le pays a connue sous son magistère. Saura-t-il convaincre le tribunal de la corruption dont les auditions démarreront à partir du 12 janvier courant ? L’opinion mauritanienne est pressée de savoir où mènera cette bataille de communication engagée par l’ancien président qui, on se le rappelle, reconnaît être très riche.
Dans sa sortie, Ould Abdel Aziz a tendu la perche au pouvoir en demandant de prouver l’origine de 50% du patrimoine dont ses responsables disposent aujourd’hui, et lui justifiera 100% de sa richesse.
Que de l’audace de la part de l’ancien président qui s’était présenté sur les réseaux sociaux pour expliquer ses déboires à l’aéroport d’où il devait prendre l’avion pour la France. Ould Abdel Aziz insinue avoir reçu la convocation à comparaître le 12 janvier, nie avoir tenté de se dérober en affirmant qu’il pouvait voyager et donc revenir avant cette date.
Enfin , l'ex président qui se présente désormais en seule alternative affirme que l’opposition qui jouait son rôle sous son régime n’existe plus, qu’elle a été tétanisée par le pouvoir. En attendant la réponse de l’opposition, on rappellera que sous Ould Abdel Aziz, les rapports avec l’opposition ont été exécrables.
L’ancien homme fort de Nouakchott accusait, en substance, les présidents de partis de « croulants » et de « gabegistes », qu’ils ne prendraient jamais le pouvoir tant qu’il est là.
Source : Le Calame
« Les budgets de certaines institutions ont été doublés ou triplés, des ressources colossales allouées à certaines organes de presse publiques et de blogueurs afin de vendre à l’opinion, les réalisations du pouvoir au profit du peuple », a martelé, plusieurs fois l’ancien président avant d’ajouter que « tous les projets dont le régime se vante ont été entamés sous mon magistère ou avaient été bouclés avant (son) départ ».
Ould Abdel Aziz qui tergiversait sur certains chiffres et hésitait sur d’autres, alors qu’il avait sous la main une espèce de mémo qu’il refusait de consulter, aura eu du mal à convaincre les mauritaniens.
C’est vrai, la gabegie n’a pas disparu du pays, mais force est de constater qu’elle est incomparable à celle que le pays a connue sous son magistère. Saura-t-il convaincre le tribunal de la corruption dont les auditions démarreront à partir du 12 janvier courant ? L’opinion mauritanienne est pressée de savoir où mènera cette bataille de communication engagée par l’ancien président qui, on se le rappelle, reconnaît être très riche.
Dans sa sortie, Ould Abdel Aziz a tendu la perche au pouvoir en demandant de prouver l’origine de 50% du patrimoine dont ses responsables disposent aujourd’hui, et lui justifiera 100% de sa richesse.
Que de l’audace de la part de l’ancien président qui s’était présenté sur les réseaux sociaux pour expliquer ses déboires à l’aéroport d’où il devait prendre l’avion pour la France. Ould Abdel Aziz insinue avoir reçu la convocation à comparaître le 12 janvier, nie avoir tenté de se dérober en affirmant qu’il pouvait voyager et donc revenir avant cette date.
Enfin , l'ex président qui se présente désormais en seule alternative affirme que l’opposition qui jouait son rôle sous son régime n’existe plus, qu’elle a été tétanisée par le pouvoir. En attendant la réponse de l’opposition, on rappellera que sous Ould Abdel Aziz, les rapports avec l’opposition ont été exécrables.
L’ancien homme fort de Nouakchott accusait, en substance, les présidents de partis de « croulants » et de « gabegistes », qu’ils ne prendraient jamais le pouvoir tant qu’il est là.
Source : Le Calame