Mme Sy Lala Aiche
21 des 35 membres de l’Observatoire National des Elections (ONE) ont signé une pétition dans laquelle ils ont exprimé leur attachement à la transparence, dénoncé la marginalisation des instances statutaires de cet Observatoire et exigé que toute la lumière soit faite sur la gestion des fonds qui lui ont été alloués par l’Etat et les partenaires. Ce groupe, du reste majoritaire, au sein de l’ONE et représentatif de toutes les familles de la société civile mauritanienne, a organisé une conférence de presse mercredi 14 mars au siège de l’ONE.
La conférence a été animée par Mme Sy Lalla Aicha vice-présidente de l’ONE (également présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie et membre du bureau exécutif du Fonadh). Madame Sy Lalla Aicha était assistée lors de cette conférence de presse par MM. Samory Ould Beye secrétaire général de l’ONE et Mohamed El Moctar Ould Mohamed Vall responsable de la communication.
Les trois responsables, tous membres du Bureau exécutif de l’ONE, après avoir donné leur appréciation sur le bon déroulement du premier tour des élections présidentielles du 11 mars déclarant qu’il s’est déroulé dans l’honnêteté et la transparence, ont soulevé les entraves qui sont dressées par un groupe de «trois personnes» qui s’est formé autour de M Hamden Ould Tah le président de l’ONE.
Selon les organisateurs de la conférence de presse, un groupe a «kidnappé» l’Observatoire et l’a dévié de sa mission. Vous trouverez ci-dessous la pétition signée par la majorité des membres de l’ONE.
Aux dernières nouvelles, un pseudo «conseil» au sein du bureau exécutif de l’ONE qui s’est réuni on ne sait où, a décidé le 16 mars (journée de repos hebdomadaire en Mauritanie) que les trois membres du bureau exécutif qui ont eu le courage de dénoncer les dérives et qui sont soutenus par une majorité écrasante au sei de l’ONE, ne sont plus autorisés à parler au nom de cet Observatoire. Une vraie farce, comme si, pour s’exprimer une vice- présidente, un secrétaire général et un chargé de communication doivent lever le petit doigt et attendre la permission.
PETITION
Nous soussignés membres de l’Observatoire National des Elections;
Après examen de la situation chaotique qui prévaut à l’ONE depuis sa création ;
-Soucieux de la transparence et de la bonne gouvernance, raisons principales de notre présence au sein de l’ONE ;
-Attachés à la culture démocratique et au processus de transition démocratique concrétisé par des élections honnêtes et transparentes depuis le referendum constitutionnel du 25 juin jusqu’au premier tour des élections présidentielles du 11 mars 2007,
-Regrettons que l’ONE n’ a pas été en mesure de déployer les observateurs initialement, formés pour le besoin, en place desquels, d’autres observateurs non formés ont été déployés.
-Déplorons la marginalisation des instances statutaires de l’ONE , l’absence de toute norme de bonne gestion dans l’administration de l’ONE, ainsi que la personnalisation et le paternalisme érigés en mode de gestion à l’ONE .
-Dénonçons vigoureusement les pratiques irresponsables de certains membres du bureau exécutif de l’ONE ;
-Demandons à ce que toute la lumière soit faite sur la gestion des fonds alloués à l’ONE, à travers des audits et des inspections diligentés par l’Etat et les partenaires,
-Restons mobilisés pour redonner à l’ONE toute la noblesse de la mission pour laquelle il a été créé ;
-En appelons à l’Etat Mauritanien, à la société civile et aux partenaires pour prendre en considération la situation déplorable que connaît l’ONE.
Nouakchott le 14 mars 2007
La conférence a été animée par Mme Sy Lalla Aicha vice-présidente de l’ONE (également présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie et membre du bureau exécutif du Fonadh). Madame Sy Lalla Aicha était assistée lors de cette conférence de presse par MM. Samory Ould Beye secrétaire général de l’ONE et Mohamed El Moctar Ould Mohamed Vall responsable de la communication.
Les trois responsables, tous membres du Bureau exécutif de l’ONE, après avoir donné leur appréciation sur le bon déroulement du premier tour des élections présidentielles du 11 mars déclarant qu’il s’est déroulé dans l’honnêteté et la transparence, ont soulevé les entraves qui sont dressées par un groupe de «trois personnes» qui s’est formé autour de M Hamden Ould Tah le président de l’ONE.
Selon les organisateurs de la conférence de presse, un groupe a «kidnappé» l’Observatoire et l’a dévié de sa mission. Vous trouverez ci-dessous la pétition signée par la majorité des membres de l’ONE.
Aux dernières nouvelles, un pseudo «conseil» au sein du bureau exécutif de l’ONE qui s’est réuni on ne sait où, a décidé le 16 mars (journée de repos hebdomadaire en Mauritanie) que les trois membres du bureau exécutif qui ont eu le courage de dénoncer les dérives et qui sont soutenus par une majorité écrasante au sei de l’ONE, ne sont plus autorisés à parler au nom de cet Observatoire. Une vraie farce, comme si, pour s’exprimer une vice- présidente, un secrétaire général et un chargé de communication doivent lever le petit doigt et attendre la permission.
PETITION
Nous soussignés membres de l’Observatoire National des Elections;
Après examen de la situation chaotique qui prévaut à l’ONE depuis sa création ;
-Soucieux de la transparence et de la bonne gouvernance, raisons principales de notre présence au sein de l’ONE ;
-Attachés à la culture démocratique et au processus de transition démocratique concrétisé par des élections honnêtes et transparentes depuis le referendum constitutionnel du 25 juin jusqu’au premier tour des élections présidentielles du 11 mars 2007,
-Regrettons que l’ONE n’ a pas été en mesure de déployer les observateurs initialement, formés pour le besoin, en place desquels, d’autres observateurs non formés ont été déployés.
-Déplorons la marginalisation des instances statutaires de l’ONE , l’absence de toute norme de bonne gestion dans l’administration de l’ONE, ainsi que la personnalisation et le paternalisme érigés en mode de gestion à l’ONE .
-Dénonçons vigoureusement les pratiques irresponsables de certains membres du bureau exécutif de l’ONE ;
-Demandons à ce que toute la lumière soit faite sur la gestion des fonds alloués à l’ONE, à travers des audits et des inspections diligentés par l’Etat et les partenaires,
-Restons mobilisés pour redonner à l’ONE toute la noblesse de la mission pour laquelle il a été créé ;
-En appelons à l’Etat Mauritanien, à la société civile et aux partenaires pour prendre en considération la situation déplorable que connaît l’ONE.
Nouakchott le 14 mars 2007