BANJUL - Les dirigeants africains ont ouvert samedi à Banjul le 7e sommet de l'Union Africaine (UA), qui examinera les conflits au Darfour et en Somalie et la situation judiciaire de l'ex-président tchadien Hissène Habré.
Le président gambien Yayha Jammeh a déclaré ouvert ce sommet ordinaire des 53 pays africains dans la salle de conférences flambant neuve d'un grand hôtel encore en construction dans la périphérie de la capitale gambienne.
Pendant deux jours, les dirigeants africains doivent se pencher sur les sujets les plus brûlants, comme le Darfour et la Somalie, en proie à des guerres civiles, mais aussi sur la situation en Côte d'Ivoire et en République démocratique du Congo (RDC), deux pays fragilisés où doivent se tenir des présidentielles cette année.
L'UA, saisi par le gouvernement sénégalais, devra également étudier un rapport commandé il y a six mois à un comité d'experts sur le sort judiciaire à réserver à l'ex-président tchadien Hissène Habré, exilé au Sénégal et poursuivi en Belgique pour crimes contre l'humanité.
Selon un avocat de M. Habré, le document pencherait vers une solution africaine, à spécifier par les chefs d'Etat.
L'UA, conçue comme un organe de résolution des conflits et de développement, entend également à Banjul étendre une influence économique encore limitée, en réduisant cinq les organisations économiques régionales, aujourd'hui au nombre de huit, et en les dotant de structures communes.
(©AFP
Le président gambien Yayha Jammeh a déclaré ouvert ce sommet ordinaire des 53 pays africains dans la salle de conférences flambant neuve d'un grand hôtel encore en construction dans la périphérie de la capitale gambienne.
Pendant deux jours, les dirigeants africains doivent se pencher sur les sujets les plus brûlants, comme le Darfour et la Somalie, en proie à des guerres civiles, mais aussi sur la situation en Côte d'Ivoire et en République démocratique du Congo (RDC), deux pays fragilisés où doivent se tenir des présidentielles cette année.
L'UA, saisi par le gouvernement sénégalais, devra également étudier un rapport commandé il y a six mois à un comité d'experts sur le sort judiciaire à réserver à l'ex-président tchadien Hissène Habré, exilé au Sénégal et poursuivi en Belgique pour crimes contre l'humanité.
Selon un avocat de M. Habré, le document pencherait vers une solution africaine, à spécifier par les chefs d'Etat.
L'UA, conçue comme un organe de résolution des conflits et de développement, entend également à Banjul étendre une influence économique encore limitée, en réduisant cinq les organisations économiques régionales, aujourd'hui au nombre de huit, et en les dotant de structures communes.
(©AFP