Des partisans du colonel Ely Ould Mohammed Vall expriment leur joie après le succès du référendum constitutionnel en Mauritanie, lundi 26 juin.
Le projet de nouvelle Constitution en Mauritanie, proposé par la junte au pouvoir pour ramener le pays vers la démocratie et l'alternance au terme d'une transition devant s'achever en 2007, a été massivement approuvé par les Mauritaniens lors du référendum du dimanche 25 juin. 96,97 % des votants se sont exprimés en faveur du "oui", pour un taux de participation de 76,51 %, selon des résultats portant sur la totalité des bulletins, à l'exception d'une petite commune du centre-nord désertique. Le chef de la junte, le colonel Ely Mohammed Ould Vall, avait prédit dès dimanche un "vote massif" en faveur du nouveau texte amendant la Constitution de 1991, et réitéré sa promesse de remettre le pouvoir aux civils à l'issue de la période de transition qui doit s'achever par une présidentielle en mars 2007.
Lundi soir, la présidence mauritanienne a qualifié les résultats de "véritable sursaut national", d'"événement majeur dans l'histoire du pays" et d'"étape décisive du processus de transition démocratique". S'engageant à "poursuivre résolument" les réformes engagées, la présidence s'est félicitée du "niveau élevé de civisme" des Mauritaniens, qui "ont exprimé clairement leur détermination à bâtir une véritable démocratie et un Etat de droit (...)". Elle s'est également engagée à"organiser les prochaines échéances électorales suivant le calendrier du programme de transition".
LA MAURITANIE FAIT FIGURE DE PIONNIER
Près d'un million d'électeurs étaient inscrits pour le référendum de dimanche dans ce pays aux trois quarts désertique, grand comme deux fois la France et peuplé de près de trois millions d'habitants.
Les amendements qui étaient soumis aux Mauritaniens proposent d'interdire au chef de l'Etat d'accomplir plus de deux quinquennats et de rester en fonction au-delà de 75 ans, moins d'un an après le coup d'Etat militaire qui a mis fin au long règne autocratique du président Maaouiya Ould Sid' Ahmed Taya.
Grâce à ce résultat, la Mauritanie fait figure de pionnier en devenant un des premiers pays arabes à limiter le nombre de mandats présidentiels. Elle affiche sa différence avec de nombreux gouvernants d'Afrique subsaharienne qui ont récemment modifié la Constitution afin de pouvoir demeurer au pouvoir.
Lundi soir, la présidence mauritanienne a qualifié les résultats de "véritable sursaut national", d'"événement majeur dans l'histoire du pays" et d'"étape décisive du processus de transition démocratique". S'engageant à "poursuivre résolument" les réformes engagées, la présidence s'est félicitée du "niveau élevé de civisme" des Mauritaniens, qui "ont exprimé clairement leur détermination à bâtir une véritable démocratie et un Etat de droit (...)". Elle s'est également engagée à"organiser les prochaines échéances électorales suivant le calendrier du programme de transition".
LA MAURITANIE FAIT FIGURE DE PIONNIER
Près d'un million d'électeurs étaient inscrits pour le référendum de dimanche dans ce pays aux trois quarts désertique, grand comme deux fois la France et peuplé de près de trois millions d'habitants.
Les amendements qui étaient soumis aux Mauritaniens proposent d'interdire au chef de l'Etat d'accomplir plus de deux quinquennats et de rester en fonction au-delà de 75 ans, moins d'un an après le coup d'Etat militaire qui a mis fin au long règne autocratique du président Maaouiya Ould Sid' Ahmed Taya.
Grâce à ce résultat, la Mauritanie fait figure de pionnier en devenant un des premiers pays arabes à limiter le nombre de mandats présidentiels. Elle affiche sa différence avec de nombreux gouvernants d'Afrique subsaharienne qui ont récemment modifié la Constitution afin de pouvoir demeurer au pouvoir.