ABUJA - Le président nigérian Olusegun Obasanjo a ordonné l'expulsion immédiate vers le Liberia de l'ex-président libérien Charles Taylor, recherché pour crimes contre l'humanité et arrêté mercredi après moins de 48 heures de fuite, a-t-on appris mercredi de source officielle.
M. Obasanjo "a ordonné le rapatriement immédiat de Charles Taylor au Liberia afin qu'il soit confié aux autorités de ce pays", a déclaré à des journalistes le ministre nigérian de l'Information Frank Nweke.
La police nigériane a annoncé mercredi matin que Charles Taylor, en fuite depuis mardi, avait été arrêté tôt mercredi, dans le nord-est du Nigeria, près de la frontière avec le Cameroun.
"Sous les ordres du président Obasanjo, les forces de sécurité nigérianes ont appréhendé la nuit dernière l'ancien président libérien Charles Taylor à Gambaru, une ville frontalière" avec le Cameroun, a confirmé M. Nweke.
"La nouvelle a été transmise au président Obasanjo qui se trouve actuellement aux Etats-Unis où il doit rencontrer le président George Bush dans l'après-midi (de mercredi)", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat nigérian évoquera avec son homologue américain des questions de sécurité, de résolution des conflits en Afrique, ainsi que l'affaire Taylor, a-t-il précisé.
Washington avait vivement réagi mardi à l'annonce de la disparition de Taylor, et la Maison Blanche avait indiqué qu'elle tenait le gouvernement nigérian pour "responsable" et qu'elle attendait des "réponses" de M. Obasanjo.
Charles Taylor vivait en exil dans le sud du Nigeria depuis qu'il avait dû quitter le pouvoir au Liberia en août 2003, sous la pression d'une rébellion.
Considéré comme un des principaux responsables des guerres civiles qui ont ravagé, plus de dix ans durant, son pays et la Sierra Leone voisine, faisant au total plus de 400.000 morts, il est inculpé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre par le Tribunal spécial de l'Onu pour la Sierra Leone.
La présidence nigériane avait annoncé mardi que l'ex-président libérien avait disparu la nuit précédente, trois jours après l'annonce de la décision d'Abuja de le livrer aux autorités de Monrovia.
©AFP
M. Obasanjo "a ordonné le rapatriement immédiat de Charles Taylor au Liberia afin qu'il soit confié aux autorités de ce pays", a déclaré à des journalistes le ministre nigérian de l'Information Frank Nweke.
La police nigériane a annoncé mercredi matin que Charles Taylor, en fuite depuis mardi, avait été arrêté tôt mercredi, dans le nord-est du Nigeria, près de la frontière avec le Cameroun.
"Sous les ordres du président Obasanjo, les forces de sécurité nigérianes ont appréhendé la nuit dernière l'ancien président libérien Charles Taylor à Gambaru, une ville frontalière" avec le Cameroun, a confirmé M. Nweke.
"La nouvelle a été transmise au président Obasanjo qui se trouve actuellement aux Etats-Unis où il doit rencontrer le président George Bush dans l'après-midi (de mercredi)", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat nigérian évoquera avec son homologue américain des questions de sécurité, de résolution des conflits en Afrique, ainsi que l'affaire Taylor, a-t-il précisé.
Washington avait vivement réagi mardi à l'annonce de la disparition de Taylor, et la Maison Blanche avait indiqué qu'elle tenait le gouvernement nigérian pour "responsable" et qu'elle attendait des "réponses" de M. Obasanjo.
Charles Taylor vivait en exil dans le sud du Nigeria depuis qu'il avait dû quitter le pouvoir au Liberia en août 2003, sous la pression d'une rébellion.
Considéré comme un des principaux responsables des guerres civiles qui ont ravagé, plus de dix ans durant, son pays et la Sierra Leone voisine, faisant au total plus de 400.000 morts, il est inculpé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre par le Tribunal spécial de l'Onu pour la Sierra Leone.
La présidence nigériane avait annoncé mardi que l'ex-président libérien avait disparu la nuit précédente, trois jours après l'annonce de la décision d'Abuja de le livrer aux autorités de Monrovia.
©AFP