Plusieurs personnalités et mouvements généralement issus de la communauté noire de Mauritanie et non-affiliés à des partis politiques ont décidé de former une nouvelle entité dénommée Mouvement pour la réconciliation nationale (MRN), a appris la PANA de sources autorisées jeudi à Nouakchott.
Le nouveau mouvement est composé du Collectif pour le changement et l’alternance (CCA), de l’Alliance pour la justice et la démocratie (AJD), de plusieurs groupements culturels et féminins, ainsi que d’associations villageoises.
Présidé par Sarr Ibrahima, un ancien député qui a été détenu à la prison de Oualata, le MRN vise à porter au pouvoir "un homme ou une femme capable de créer les conditions d'une véritable réconciliation nationale", à l’issue de l’élection présidentielle du 11 mars 2007.
Plus généralement, les objectifs de la nouvelle coalition portent sur la réparation des dommages liés au passif humanitaire légué par le régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya renversé le 3 août 2005
Pour M. Sarr, qui a aussi été Secrétaire général de l'Alliance populaire progressiste (APP), cette réparation doit se faire par l’engagement d’une large concertation nationale susceptible d'aboutir à une formule de réconciliation, à l’image de celle survenue au Maroc et en Afrique du Sud.
Le MRN, dont les animateurs disent qu'il intéresse "tout particulièrement" la diaspora mauritanienne, notamment celle installée aux Etats-Unis et en France, déclare être en train d'étudier la possibilité d’une candidature "crédible" en son sein, mais aussi l’éventualité de soutenir un candidat déclaré prêt à prendre en charge la solution du passif humanitaire et à instaurer "la justice sociale par un partage plus équitable des ressources nationales".
Le "passif humanitaire" sous le régime d’exception des années 1989-1992 en Mauritanie désigne des évènements qui se sont traduits, durant cette période, par un déplacement massif de populations réfugiées ou déportées vers le Sénégal et le Mali et plusieurs centaines d’exécutions extra-judiciaires de militaires noirs mauritaniens.
///PANAPRESS
Le nouveau mouvement est composé du Collectif pour le changement et l’alternance (CCA), de l’Alliance pour la justice et la démocratie (AJD), de plusieurs groupements culturels et féminins, ainsi que d’associations villageoises.
Présidé par Sarr Ibrahima, un ancien député qui a été détenu à la prison de Oualata, le MRN vise à porter au pouvoir "un homme ou une femme capable de créer les conditions d'une véritable réconciliation nationale", à l’issue de l’élection présidentielle du 11 mars 2007.
Plus généralement, les objectifs de la nouvelle coalition portent sur la réparation des dommages liés au passif humanitaire légué par le régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya renversé le 3 août 2005
Pour M. Sarr, qui a aussi été Secrétaire général de l'Alliance populaire progressiste (APP), cette réparation doit se faire par l’engagement d’une large concertation nationale susceptible d'aboutir à une formule de réconciliation, à l’image de celle survenue au Maroc et en Afrique du Sud.
Le MRN, dont les animateurs disent qu'il intéresse "tout particulièrement" la diaspora mauritanienne, notamment celle installée aux Etats-Unis et en France, déclare être en train d'étudier la possibilité d’une candidature "crédible" en son sein, mais aussi l’éventualité de soutenir un candidat déclaré prêt à prendre en charge la solution du passif humanitaire et à instaurer "la justice sociale par un partage plus équitable des ressources nationales".
Le "passif humanitaire" sous le régime d’exception des années 1989-1992 en Mauritanie désigne des évènements qui se sont traduits, durant cette période, par un déplacement massif de populations réfugiées ou déportées vers le Sénégal et le Mali et plusieurs centaines d’exécutions extra-judiciaires de militaires noirs mauritaniens.
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