La nouvelle loi sur la liberté de la presse en Mauritanie a franchi un important pas en sortant lundi du domaine de compétence du ministère de l’Intérieur pour être du ressort de la justice, a constaté APA à Nouakchott.
En vertu de la nouvelle loi, le dépôt légal qui posait un énorme problème aux propriétaires de journaux, se limite maintenant au dépôt d’un seul exemplaire de la publication au secrétariat de la greffe du parquet. Il ne constitue, en outre, plus une conditionnalité pour la distribution d’un organe de presse.
Le nouveau texte garantit également, pour la première fois, le droit du journaliste à bénéficier d’un soutien financier de l’Etat. Le transfert des compétences a donné lieu à une cérémonie solennelle à laquelle ont pris part les ministres de la Justice, de l’Intérieur et de la Communication, respectivement Mahfûz Ould Bettah, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine et Cheikh Ould Ebbe.
Cette loi consacre deux principes fondamentaux, la liberté et la responsabilité, a indiqué Ould Bettah au cours de la cérémonie, soulignant qu’elle élargit aussi la liberté de la presse. « La liberté de la presse et le droit du citoyen à l’information sont des droits inaliénables », a-t-il expliqué, se félicitant de « la protection des sources », vu que « le journaliste n’est plus tenu de les citer ». Le ministre de la Justice a aussi relevé que « l’article 4 du nouveau texte consacre le régime déclaratif en lieu et place du système de récépissé qui était en vigueur ».
Quant au ministre de l’Intérieur, il a interpellé la conscience des journalistes en leur rappelant la responsabilité « désormais plus importante » qui leur incombe. Plus la liberté du journaliste s’élargit, plus devient grande sa responsabilité, a dit Ould Mohamed Lemine, estimant que si les contraintes liées aux procédures relatives à la presse viennent d’être levées, il revient aux journalistes de tenir compte, dans leurs idées et leurs écrits, des « principes et des vertus consacrés ».
La nouvelle loi sur la presse qui avait été promulguée le 12 juillet 2006 devra encore être approuvée par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), au pouvoir depuis le 3 août 2005.
MOO/od/APA
03-10-2006
source : Agence de Presse Africaine
En vertu de la nouvelle loi, le dépôt légal qui posait un énorme problème aux propriétaires de journaux, se limite maintenant au dépôt d’un seul exemplaire de la publication au secrétariat de la greffe du parquet. Il ne constitue, en outre, plus une conditionnalité pour la distribution d’un organe de presse.
Le nouveau texte garantit également, pour la première fois, le droit du journaliste à bénéficier d’un soutien financier de l’Etat. Le transfert des compétences a donné lieu à une cérémonie solennelle à laquelle ont pris part les ministres de la Justice, de l’Intérieur et de la Communication, respectivement Mahfûz Ould Bettah, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine et Cheikh Ould Ebbe.
Cette loi consacre deux principes fondamentaux, la liberté et la responsabilité, a indiqué Ould Bettah au cours de la cérémonie, soulignant qu’elle élargit aussi la liberté de la presse. « La liberté de la presse et le droit du citoyen à l’information sont des droits inaliénables », a-t-il expliqué, se félicitant de « la protection des sources », vu que « le journaliste n’est plus tenu de les citer ». Le ministre de la Justice a aussi relevé que « l’article 4 du nouveau texte consacre le régime déclaratif en lieu et place du système de récépissé qui était en vigueur ».
Quant au ministre de l’Intérieur, il a interpellé la conscience des journalistes en leur rappelant la responsabilité « désormais plus importante » qui leur incombe. Plus la liberté du journaliste s’élargit, plus devient grande sa responsabilité, a dit Ould Mohamed Lemine, estimant que si les contraintes liées aux procédures relatives à la presse viennent d’être levées, il revient aux journalistes de tenir compte, dans leurs idées et leurs écrits, des « principes et des vertus consacrés ».
La nouvelle loi sur la presse qui avait été promulguée le 12 juillet 2006 devra encore être approuvée par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), au pouvoir depuis le 3 août 2005.
MOO/od/APA
03-10-2006
source : Agence de Presse Africaine