Trois terroristes Salafistes auraient été abattus : Mokhtar Belmokhtar, le chef de la phalange Sud du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) est-il tombé dans un accrochage avec les Touaregs maliens, membres de l’Alliance démocratique pour le changement ? C’est du moins ce qu’annoncent les médias maliens qui parlent d’un accrochage mortel entre des éléments de l’Alliance et la direction militaire du GSPC résidant au Sahara ; survenue le 27 septembre dernier, dans le Nord du Mali. Trois principaux chefs du GSPC dont le remplaçant de El-Para auraient trouvé la mort. Il semble aussi que cet accrochage est qualifié de “guerre contre le GSPC” et le Le bilan actuel serait de quatre morts du côté du GSPC, et d’un blessé du côté de l’alliance. Les membres du GSPC survivants s’étant répliés en Algérie sous la pression des forces de l’Alliance Démocratique. Le nouveau chef du GSPC pour le Sahara serait au nombre des tués. Si l’information est confirmée, il ne pourrait s’agir que de Mokhtar
Belmokhtar, celui-ci ayant remplacé Abderrezak El-Para à la tête des troupes du GSPC dans le Sahara. Par ailleurs, on apprend que l’alliance vise à travers cette opération rassurer les autorités algériennes de la bonne foi pour une bonne collaboration d’une part et prouver à l’opinion internationale qu’elle n’a rien de commun avec les Salafistes d’autre part. Pour le rappel, l’Alliance démocratique pour le changement représente les Touaregs maliens qui sont entrés en rébellion, le 23 mai dernier, en attaquant des camps militaires à Kidal et à Menaka. L’Algérie a servi de médiateur entre Bamako et Tighraghar pour le règlement de la crise. Pourtant, étant donné que les éléments de l’Alliance “n’ont pas de raisons” à s’en prendre au GSPC ; leur geste serait une sorte de reconnaissance tacite envers les autorités algériennes qui l’ont sauvée d’une certaine mauvaise passe après les événements du 23 mai 2006 au Mali. Les Salafistes auraient donc été une monnaie d’échange dans le no man’s land saharien. Les experts estimaient que le nouvel homme fort du désert, version salafiste, se trouvait dans le no man’s land allant des frontières sud algériennes au Nord du Mali. Abderezak El-Para avait trouvé refuge au Nord Mali lors de l’enlèvement des 32 touristes. Le GSPC a diffusé, dernièrement, un enregistrement vidéo d’un accrochage avec les éléments de la lutte antiterroriste maliens au-delà des frontières algériennes. La chute de Mokhtar Belmokhtar, si elle venait à se confirmer, pourrait constituer une étape importante dans le cadre de la lutte antiterroriste pour la région sahélo-saharienne. Bamako s’est engagé aux côtés d’Alger pour sécuriser les frontières communes et lutter à la fois contre les réseaux de contrebande et les groupes terroristes, le GSPC en tête.
"Mohamed Ould Mohamed Lemine" "mdhademine@yahoo.fr".
Note: © Copyright Points Chauds
Belmokhtar, celui-ci ayant remplacé Abderrezak El-Para à la tête des troupes du GSPC dans le Sahara. Par ailleurs, on apprend que l’alliance vise à travers cette opération rassurer les autorités algériennes de la bonne foi pour une bonne collaboration d’une part et prouver à l’opinion internationale qu’elle n’a rien de commun avec les Salafistes d’autre part. Pour le rappel, l’Alliance démocratique pour le changement représente les Touaregs maliens qui sont entrés en rébellion, le 23 mai dernier, en attaquant des camps militaires à Kidal et à Menaka. L’Algérie a servi de médiateur entre Bamako et Tighraghar pour le règlement de la crise. Pourtant, étant donné que les éléments de l’Alliance “n’ont pas de raisons” à s’en prendre au GSPC ; leur geste serait une sorte de reconnaissance tacite envers les autorités algériennes qui l’ont sauvée d’une certaine mauvaise passe après les événements du 23 mai 2006 au Mali. Les Salafistes auraient donc été une monnaie d’échange dans le no man’s land saharien. Les experts estimaient que le nouvel homme fort du désert, version salafiste, se trouvait dans le no man’s land allant des frontières sud algériennes au Nord du Mali. Abderezak El-Para avait trouvé refuge au Nord Mali lors de l’enlèvement des 32 touristes. Le GSPC a diffusé, dernièrement, un enregistrement vidéo d’un accrochage avec les éléments de la lutte antiterroriste maliens au-delà des frontières algériennes. La chute de Mokhtar Belmokhtar, si elle venait à se confirmer, pourrait constituer une étape importante dans le cadre de la lutte antiterroriste pour la région sahélo-saharienne. Bamako s’est engagé aux côtés d’Alger pour sécuriser les frontières communes et lutter à la fois contre les réseaux de contrebande et les groupes terroristes, le GSPC en tête.
"Mohamed Ould Mohamed Lemine" "mdhademine@yahoo.fr".
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