Après le micmac du début le président Aziz répond à des questions et élude d’autres
La conférence de presse organisée par le président Aziz a été transmise en direct sur les 7 chaines de télévision, publiques et privées.
Convoquée il y a à peine 48 heures, la conférence de presse devait en principe être l’occasion de faire le bilan de la visite de 11 jours menée par le président Aziz dans trois wilayas : les Hodhs et une moughataa de l’Assaba et de faire d’importantes annonces.
Aussitôt débutée à 22 h la conférence de presse a tourné au micmac. Après une série de questions de la journaliste Mettane mint Lemrabott (Dava TV) et l’observation faite par le journaliste animateur Sidi Ould Nemine (El Mouritaniya TV) de s’en tenir à une seule question entrainant la protestation du journaliste Ahmedou Ould Wedia (Essirage et Al Mourabitoune TV) qui a rappelé qu’il était prévu que chaque journaliste pose trois questions, le président Aziz (qui ne supporte pas Ould Wedia apparemment), a tapé du poing sur table pour exiger que ce dernier se taise ou se retire.
Ould Wedia a dit qu’il ne se retire pas et le président Aziz a alors ordonné l’arrêt de la transmission. Ce qui fut fait quelques instants avant que la diffusion ne reprenne sur les antennes. Avec Ould Wedia…
Par la suite, Aziz a répondu à une question sur ses visites des Hodhs soulignant qu’il s’agissait de « prendre contact avec les populations en dehors de tout contexte électoral et de s’enquérir de leur situation » ainsi qu’à une question sur la grève de la SNIM indiquant que ce sont «les grévistes et leurs familles qui en souffrent».
Concernant les conditions posées par l’opposition pour le dialogue, le président Aziz a répondu : « ceux qui posent des préalables ne veulent pas dialoguer» . «Il n’y a pas de ligne rouge» a-t-il néanmoins dit en réponse à une question relative à la demande de révision du statut du BASEP avancée par l’opposition. «Je ne suis pas contre le fait que chacun avance ce qu’il veut je répondrai à temps opportun» a-t-il précisé.
Sur une question relative à d’éventuels amendements à la constitution le président Aziz a répondu : «Ce sont des idées que je n’ai jamais avancé, certains sont libres de le faire.»
Le président Aziz a occulté la question du journaliste Mohamed Ould Maloukif (Tawary) qui lui a demandé : "Monsieur le Président, allez-vous remettre le pouvoir à votre successeur en 2019 ?"
Source : Journal Tahalil via cridem
La conférence de presse organisée par le président Aziz a été transmise en direct sur les 7 chaines de télévision, publiques et privées.
Convoquée il y a à peine 48 heures, la conférence de presse devait en principe être l’occasion de faire le bilan de la visite de 11 jours menée par le président Aziz dans trois wilayas : les Hodhs et une moughataa de l’Assaba et de faire d’importantes annonces.
Aussitôt débutée à 22 h la conférence de presse a tourné au micmac. Après une série de questions de la journaliste Mettane mint Lemrabott (Dava TV) et l’observation faite par le journaliste animateur Sidi Ould Nemine (El Mouritaniya TV) de s’en tenir à une seule question entrainant la protestation du journaliste Ahmedou Ould Wedia (Essirage et Al Mourabitoune TV) qui a rappelé qu’il était prévu que chaque journaliste pose trois questions, le président Aziz (qui ne supporte pas Ould Wedia apparemment), a tapé du poing sur table pour exiger que ce dernier se taise ou se retire.
Ould Wedia a dit qu’il ne se retire pas et le président Aziz a alors ordonné l’arrêt de la transmission. Ce qui fut fait quelques instants avant que la diffusion ne reprenne sur les antennes. Avec Ould Wedia…
Par la suite, Aziz a répondu à une question sur ses visites des Hodhs soulignant qu’il s’agissait de « prendre contact avec les populations en dehors de tout contexte électoral et de s’enquérir de leur situation » ainsi qu’à une question sur la grève de la SNIM indiquant que ce sont «les grévistes et leurs familles qui en souffrent».
Concernant les conditions posées par l’opposition pour le dialogue, le président Aziz a répondu : « ceux qui posent des préalables ne veulent pas dialoguer» . «Il n’y a pas de ligne rouge» a-t-il néanmoins dit en réponse à une question relative à la demande de révision du statut du BASEP avancée par l’opposition. «Je ne suis pas contre le fait que chacun avance ce qu’il veut je répondrai à temps opportun» a-t-il précisé.
Sur une question relative à d’éventuels amendements à la constitution le président Aziz a répondu : «Ce sont des idées que je n’ai jamais avancé, certains sont libres de le faire.»
Le président Aziz a occulté la question du journaliste Mohamed Ould Maloukif (Tawary) qui lui a demandé : "Monsieur le Président, allez-vous remettre le pouvoir à votre successeur en 2019 ?"
Source : Journal Tahalil via cridem