Militantes et militants des FLAM
Sympathisantes et sympathisants
Chers camarades
Chers compatriotes
Ce 14 mars 2016 marque le 33e anniversaire de nos justes et glorieuses Forces de Libération africaines de Mauritanie.
Cet anniversaire m'offre l'heureuse opportunité de rendre un hommage mérité aux pères fondateurs des FLAM qui ont su par la force politico-idéologique bousculer les organisations traditionnelles et imposer l'espace du nationalisme négromauritanien et aux combattants pour la liberté, l'égalité et la justice qui restent attachés aux FLAM par militantisme, par fidélité, par conviction et respect à nos martyrs.
Nos hommages vont à l'endroit des militants qui, dans un seul et même élan de solidarité et de fraternité militantes, ont dit NON à la liquidation de notre organisation.
Dans une situation confuse, le Comité Permanent du Conseil National, qui tire sa légitimité du 7e congrès des FLAM, prit la décision de s'élargir et mit en place un Bureau National Provisoire.
Dès sa mise en place, le BNP se consacra essentiellement aux tâches suivantes :
- maintenir l'organisation
- reconstruire les structures affectées
- redynamiser l'organisation
- massifier le mouvement
- renforcer notre diplomatie
Ces actions engagées sur la base des programmes sectoriels de chaque département nous ont permis de redresser la situation de notre mouvement.
Militantes et militants,
Chers camarades,
Nous sommes fiers de ce travail accompli.
Nos FLAM, ce train chargé de symbole, ce train qui fut notre fierté dans nos combats multiformes contre le système beydane, roule et roulera toujours sur les rails de la combativité et de la dignité humaine.
Aucun Noir mauritanien n'a intérêt à la disparition des FLAM.
Personne ne peut tuer un symbole, car un symbole ne meurt jamais.
Certains anciens camarades qui ont quitté les FLAM ont choisi de faire la politique autrement, c'est leur droit et nous respectons ce choix même si nous ne sommes pas d'accord.
Nous aussi, nous avons le droit de rester attaché à notre symbole (les FLAM) et continuer la politique sur la base de nos convictions.
Nous ne sommes ni des adversaires, ni des ennemis mais plutôt des alliés objectifs.
Les FLAM sont une réponse appropriée face à l'arrogance du système beydane ; c'est pourquoi, elles constituent une alternative crédible pour une Mauritanie nouvelle, réconciliée, démocratique et respectueuse des droits fondamentaux de l'être humain.
Chers camarades;
Nous avons toujours souhaité l'avènement d'un mouvement noir fort dans sa diversité mais uni dans la lutte pour détruire le système beydane. Convaincus de cette ligne de conduite, nous condamnons et dénonçons avec vigueur les manœuvres visant à déstabiliser un parti frère légalement constitué. La haine, la jalousie sont nuisibles à tout regroupement humain.
Militantes, militants des FLAM,
Chers compatriotes
Le 7e congrès des FLAM avait adopté le principe de l'AUTONOMIE de la Mauritanie du Sud. Il s'agit d'un principe juste, conforme aux réalités de nos populations du Sud et conforme également au droit international.
Ce principe d'autonomie découle d'une étude qui a clairement montré les limites de l'Etat unitaire centralisé qui a produit un pouvoir complètement contrôlé par des panarabistes radicaux et racistes.
L'autonomie vise à sécuriser les populations du Sud (les déportations de 1989 sont encore fraîches dans les mémoires). Elle permet à ces populations d'assurer la gestion dans les domaines de l'Education, de l'Economie et de la Culture, entre autres.
Cette Autonomie ne peut et ne doit être imposée ; les populations concernées doivent, dans le cadre d'une consultation crédible, exprimer leur choix. Le système est disqualifié pour conduire ces consultations.
Abattre le système beydane est une priorité nationale. C'est ce système qui entrave l'unité nationale.
Nous venons d’en voir une illustration par une narration falsifiée de l’Histoire récente de la Mauritanie (publication du manifeste du négro mauritanien opprimé, arrestation de militaires noirs en octobre 1987, événements de 1989…), que nous avons pu lire sur certains sites d’informations. Cette confession ne donnera pas une virginité politique à des putschistes qui ont échappé à la peine de mort du fait de la couleur de leur peau alors que des militaires noirs ont perdu la leur pour une simple tentative qui n’a connu aucun début d’exécution.
Mes chers compatriotes,
La Mauritanie traverse une situation économique très grave. Le pouvoir d'achat des Mauritaniens baisse de façon inquiétante et dépasse les limites du tolérable. Le président « dit des pauvres » a davantage approfondi, élargi et élevé la pauvreté à un niveau jamais atteint dans l'histoire de notre pays.
Les diplômés sortants de l'université, des écoles professionnelles publiques et privées ou étrangères, grossissent l'armée des chômeurs.
Cette situation socio-économique catastrophique explique la montée de la criminalité et le développement de toutes les formes de délinquance indignes dans ce pays aux « millions de poètes ».
Dans certains quartiers de Nouakchott et d’autres grandes villes habités majoritairement par des Noirs, les éléments de la garde et de la police nationales sèment la terreur en instituant un couvre-feu qui ne dit pas son nom.
La situation des populations du Sud est pire : elles vivent une situation d’état de siège depuis 1989 et l'Etat continue sa politique d'expropriation des terres des Noirs, terres vendues aux hommes d'affaires arabes et beydanes.
Mohamed Ould Abdel Aziz continue la politique de ses prédécesseurs par des procédés silencieux et sournois : la mise en place du recensement de la population n’est qu’un moyen déguisé de continuer la « déportation » initiée par Maouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Ce recensement biométrique s’apparente plutôt, dans ses méthodes d’application, à une tentative d’élimination de la composante noire (Bamana, Halpulars, Haratin, Soninko, et Wolof) du paysage mauritanien. Ce n’est rien d’autre qu’un génocide biométrique après le génocide physique des années de braise.
Ce tableau alarmant de misère de notre peuple nous renforce dans notre conviction que l’élimination du Système Beydane doit être la priorité de tous les Mauritaniens.
Chers camarades
A l'occasion de ce 33e anniversaire des FLAM, nos pensées, comme toujours, vont à l'endroit du combattant pour la liberté et la dignité humaine, notre compatriote Biram Dah Abeïd qui reste toujours embastillé, avec son vice-président Brahim Ould Billal dans les geôles du système beydane.
Notre lutte contre le racisme et l’esclavage érigés en mode de gouvernement dans notre pays, la Mauritanie, ne prendra fin que par la conjugaison de nos efforts.
Seule l’union fait la force.
Gloire à nos martyrs
Vive les FLAM
Joyeux anniversaire chers camarades
La lutte continue et continuera toujours.
Jacksonville le 14 mars 2016
Mamadou Sidy BA
Président des FLAM
Source: FLAM
Sympathisantes et sympathisants
Chers camarades
Chers compatriotes
Ce 14 mars 2016 marque le 33e anniversaire de nos justes et glorieuses Forces de Libération africaines de Mauritanie.
Cet anniversaire m'offre l'heureuse opportunité de rendre un hommage mérité aux pères fondateurs des FLAM qui ont su par la force politico-idéologique bousculer les organisations traditionnelles et imposer l'espace du nationalisme négromauritanien et aux combattants pour la liberté, l'égalité et la justice qui restent attachés aux FLAM par militantisme, par fidélité, par conviction et respect à nos martyrs.
Nos hommages vont à l'endroit des militants qui, dans un seul et même élan de solidarité et de fraternité militantes, ont dit NON à la liquidation de notre organisation.
Dans une situation confuse, le Comité Permanent du Conseil National, qui tire sa légitimité du 7e congrès des FLAM, prit la décision de s'élargir et mit en place un Bureau National Provisoire.
Dès sa mise en place, le BNP se consacra essentiellement aux tâches suivantes :
- maintenir l'organisation
- reconstruire les structures affectées
- redynamiser l'organisation
- massifier le mouvement
- renforcer notre diplomatie
Ces actions engagées sur la base des programmes sectoriels de chaque département nous ont permis de redresser la situation de notre mouvement.
Militantes et militants,
Chers camarades,
Nous sommes fiers de ce travail accompli.
Nos FLAM, ce train chargé de symbole, ce train qui fut notre fierté dans nos combats multiformes contre le système beydane, roule et roulera toujours sur les rails de la combativité et de la dignité humaine.
Aucun Noir mauritanien n'a intérêt à la disparition des FLAM.
Personne ne peut tuer un symbole, car un symbole ne meurt jamais.
Certains anciens camarades qui ont quitté les FLAM ont choisi de faire la politique autrement, c'est leur droit et nous respectons ce choix même si nous ne sommes pas d'accord.
Nous aussi, nous avons le droit de rester attaché à notre symbole (les FLAM) et continuer la politique sur la base de nos convictions.
Nous ne sommes ni des adversaires, ni des ennemis mais plutôt des alliés objectifs.
Les FLAM sont une réponse appropriée face à l'arrogance du système beydane ; c'est pourquoi, elles constituent une alternative crédible pour une Mauritanie nouvelle, réconciliée, démocratique et respectueuse des droits fondamentaux de l'être humain.
Chers camarades;
Nous avons toujours souhaité l'avènement d'un mouvement noir fort dans sa diversité mais uni dans la lutte pour détruire le système beydane. Convaincus de cette ligne de conduite, nous condamnons et dénonçons avec vigueur les manœuvres visant à déstabiliser un parti frère légalement constitué. La haine, la jalousie sont nuisibles à tout regroupement humain.
Militantes, militants des FLAM,
Chers compatriotes
Le 7e congrès des FLAM avait adopté le principe de l'AUTONOMIE de la Mauritanie du Sud. Il s'agit d'un principe juste, conforme aux réalités de nos populations du Sud et conforme également au droit international.
Ce principe d'autonomie découle d'une étude qui a clairement montré les limites de l'Etat unitaire centralisé qui a produit un pouvoir complètement contrôlé par des panarabistes radicaux et racistes.
L'autonomie vise à sécuriser les populations du Sud (les déportations de 1989 sont encore fraîches dans les mémoires). Elle permet à ces populations d'assurer la gestion dans les domaines de l'Education, de l'Economie et de la Culture, entre autres.
Cette Autonomie ne peut et ne doit être imposée ; les populations concernées doivent, dans le cadre d'une consultation crédible, exprimer leur choix. Le système est disqualifié pour conduire ces consultations.
Abattre le système beydane est une priorité nationale. C'est ce système qui entrave l'unité nationale.
Nous venons d’en voir une illustration par une narration falsifiée de l’Histoire récente de la Mauritanie (publication du manifeste du négro mauritanien opprimé, arrestation de militaires noirs en octobre 1987, événements de 1989…), que nous avons pu lire sur certains sites d’informations. Cette confession ne donnera pas une virginité politique à des putschistes qui ont échappé à la peine de mort du fait de la couleur de leur peau alors que des militaires noirs ont perdu la leur pour une simple tentative qui n’a connu aucun début d’exécution.
Mes chers compatriotes,
La Mauritanie traverse une situation économique très grave. Le pouvoir d'achat des Mauritaniens baisse de façon inquiétante et dépasse les limites du tolérable. Le président « dit des pauvres » a davantage approfondi, élargi et élevé la pauvreté à un niveau jamais atteint dans l'histoire de notre pays.
Les diplômés sortants de l'université, des écoles professionnelles publiques et privées ou étrangères, grossissent l'armée des chômeurs.
Cette situation socio-économique catastrophique explique la montée de la criminalité et le développement de toutes les formes de délinquance indignes dans ce pays aux « millions de poètes ».
Dans certains quartiers de Nouakchott et d’autres grandes villes habités majoritairement par des Noirs, les éléments de la garde et de la police nationales sèment la terreur en instituant un couvre-feu qui ne dit pas son nom.
La situation des populations du Sud est pire : elles vivent une situation d’état de siège depuis 1989 et l'Etat continue sa politique d'expropriation des terres des Noirs, terres vendues aux hommes d'affaires arabes et beydanes.
Mohamed Ould Abdel Aziz continue la politique de ses prédécesseurs par des procédés silencieux et sournois : la mise en place du recensement de la population n’est qu’un moyen déguisé de continuer la « déportation » initiée par Maouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Ce recensement biométrique s’apparente plutôt, dans ses méthodes d’application, à une tentative d’élimination de la composante noire (Bamana, Halpulars, Haratin, Soninko, et Wolof) du paysage mauritanien. Ce n’est rien d’autre qu’un génocide biométrique après le génocide physique des années de braise.
Ce tableau alarmant de misère de notre peuple nous renforce dans notre conviction que l’élimination du Système Beydane doit être la priorité de tous les Mauritaniens.
Chers camarades
A l'occasion de ce 33e anniversaire des FLAM, nos pensées, comme toujours, vont à l'endroit du combattant pour la liberté et la dignité humaine, notre compatriote Biram Dah Abeïd qui reste toujours embastillé, avec son vice-président Brahim Ould Billal dans les geôles du système beydane.
Notre lutte contre le racisme et l’esclavage érigés en mode de gouvernement dans notre pays, la Mauritanie, ne prendra fin que par la conjugaison de nos efforts.
Seule l’union fait la force.
Gloire à nos martyrs
Vive les FLAM
Joyeux anniversaire chers camarades
La lutte continue et continuera toujours.
Jacksonville le 14 mars 2016
Mamadou Sidy BA
Président des FLAM
Source: FLAM