Les litiges fonciers en Mauritanie remontent à 1983 avec la réforme foncière qui consacre la fin de la propriété individuelle et le début de l’accaparement des terres agricoles par l’Etat au profit des investisseurs.
Quarante ans après, l’Etat menace de reprendre les terres des agriculteurs notamment de la vallée qui ne sont pas mises en valeur. C’est le nouveau credo du gouvernement pour appliquer sa réforme agricole. En déclarant que les litiges fonciers constituent un obstacle au développement économique, le ministre de l’Intérieur remet à l’ordre du jour la nouvelle politique agricole qui va faire des agriculteurs du Sud des ouvriers agricoles à la merci des hommes d’affaires nationaux, nouveaux partenaires de l’Etat dans la mécanisation de l’agriculture pluviale.
Mais avec le changement climatique le gouvernement mise sur l’agriculture fluviale pour l’autosuffisance alimentaire. Cet accaparement des terres agricoles de la vallée s’inscrit dans le cadre du grand effacement des populations du Sud engagé depuis la réforme foncière de 1983. Ce talon d’Achille du gouvernement ne peut être résolu qu’avec la concertation des propriétaires terriens. Un dialogue est nécessaire pour une agriculture inclusive.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Quarante ans après, l’Etat menace de reprendre les terres des agriculteurs notamment de la vallée qui ne sont pas mises en valeur. C’est le nouveau credo du gouvernement pour appliquer sa réforme agricole. En déclarant que les litiges fonciers constituent un obstacle au développement économique, le ministre de l’Intérieur remet à l’ordre du jour la nouvelle politique agricole qui va faire des agriculteurs du Sud des ouvriers agricoles à la merci des hommes d’affaires nationaux, nouveaux partenaires de l’Etat dans la mécanisation de l’agriculture pluviale.
Mais avec le changement climatique le gouvernement mise sur l’agriculture fluviale pour l’autosuffisance alimentaire. Cet accaparement des terres agricoles de la vallée s’inscrit dans le cadre du grand effacement des populations du Sud engagé depuis la réforme foncière de 1983. Ce talon d’Achille du gouvernement ne peut être résolu qu’avec la concertation des propriétaires terriens. Un dialogue est nécessaire pour une agriculture inclusive.
Cherif Kane
Source : Kassataya