«La saison des pluies 2017 en Mauritanie risque d’être l’une des plus catastrophiques que le pays ait enregistrées depuis plusieurs années», selon différentes organisations parmi lesquelles notamment la FAO, qui tire ainsi sur la sonnette d’alarme.
Se faisant l’écho de ces sombres perspectives, l’opposition monte au créneau. Ainsi, le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), un collectif composé de partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes, exprime sa vive inquiétude «face aux menaces qui pèsent sur le monde rural», dans une déclaration publiée au cours de la nuit du dimanche au lundi.
Décrivant la situation actuelle, le collectif de l’opposition mauritanienne affirme que le monde rural, qui connaît déjà une situation précaire du fait de l’abandon et de la marginalisation, vit aujourd’hui une perspective qui le menace dans ses maigres richesses et sources de vie, dans une ignorance totale et un mépris souverain de la part d’un régime dont le chef n’a d’autres soucis, en cette année de catastrophe, que de dépenser des dizaines de milliards pour imposer des amendements à la fois puérils et anticonstitutionnels, et dans des voyages qui ressemblent à du tourisme familial».
Pour sa part, l’Union des forces de progrès (UFP), un parti également issu de la mouvance opposition, appelle le gouvernement «à mettre en place un plan d’urgence pour faire face à la sécheresse».
La déclaration de l’UFP déplore «le désintérêt évident» du gouvernement devant la détresse du monde rural, du fait d’un hivernage déficitaire «contrairement à tous ceux qui l’ont précédé».
Ce parti de l’opposition historique préconise concrètement un plan d’urgence associant pouvoirs publics et citoyens, notamment pour l’achat d’aliments de bétail.
La Mauritanie «est frappée par une sécheresse aux conséquences dramatiques pour le bétail et pour les hommes, avec de gros risques d’exode des campagnes vers les grandes villes», selon plusieurs organismes spécialisés.
Par notre correspondant à Nouakchott Cheikh Sidya
Source : Le360 (Maroc)
Se faisant l’écho de ces sombres perspectives, l’opposition monte au créneau. Ainsi, le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), un collectif composé de partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes, exprime sa vive inquiétude «face aux menaces qui pèsent sur le monde rural», dans une déclaration publiée au cours de la nuit du dimanche au lundi.
Décrivant la situation actuelle, le collectif de l’opposition mauritanienne affirme que le monde rural, qui connaît déjà une situation précaire du fait de l’abandon et de la marginalisation, vit aujourd’hui une perspective qui le menace dans ses maigres richesses et sources de vie, dans une ignorance totale et un mépris souverain de la part d’un régime dont le chef n’a d’autres soucis, en cette année de catastrophe, que de dépenser des dizaines de milliards pour imposer des amendements à la fois puérils et anticonstitutionnels, et dans des voyages qui ressemblent à du tourisme familial».
Pour sa part, l’Union des forces de progrès (UFP), un parti également issu de la mouvance opposition, appelle le gouvernement «à mettre en place un plan d’urgence pour faire face à la sécheresse».
La déclaration de l’UFP déplore «le désintérêt évident» du gouvernement devant la détresse du monde rural, du fait d’un hivernage déficitaire «contrairement à tous ceux qui l’ont précédé».
Ce parti de l’opposition historique préconise concrètement un plan d’urgence associant pouvoirs publics et citoyens, notamment pour l’achat d’aliments de bétail.
La Mauritanie «est frappée par une sécheresse aux conséquences dramatiques pour le bétail et pour les hommes, avec de gros risques d’exode des campagnes vers les grandes villes», selon plusieurs organismes spécialisés.
Par notre correspondant à Nouakchott Cheikh Sidya
Source : Le360 (Maroc)