Au terme d’un marathon judiciaire, l’Association d’Aide aux Veuves et Orphelins de Mauritanie ( AVOMM) vient de marquer un point symbolique avec la condamnation de l’Etat belge à payer un euro symbolique en raison de la faute de son juge en indemnisation de son dommage.
Pas de surprise pour les observateurs et pour l’avocat de l’AVOMM qui rappelle dans sa plaidoirie que sous la pression internationale l’Etat belge avait pris toutes ses précautions pour modifier sa loi de compétence universelle après la chute du dictateur mauritanien Ould Taya en 2005.
C’est ce changement qui fait qu’il est condamné à payer symboliquement un euro à la plaignante l’AVOMM.
C’est une nouvelle encourageante pour l’Association mauritanienne qui aura attendu 20 années avant l’épilogue de sa plainte contre le génocidaire Ould Taya lequel a initié le processus de dé négrification de la Mauritanie depuis 1986 date de la publication du Manifeste du Négro-mauritanien opprimé par le premier mouvement de libération africaine de Mauritanie et dont les dirigeants ont été arrêtés et emprisonnés et torturés à la prison mouroir de Oualata.
La justice de Bruxelles aura fait montre de disponibilité tout au long de ce feuilleton politico-judiciaire en Belgique.
Si l’AVOMM n’a pas eu gain de cause, elle aura au moins réussi à faire connaître le génocide des noirs en Mauritanie. Un travail de mémoire pour toutes les victimes civiles et militaires de 1989 à 1993. Un crime contre l’humanité dénoncé par les Nations-Unies, les ONG nationales et internationales en particulier Amnesty International.
C’est une nouvelle encourageante ensuite pour les veuves et orphelins des 28 soldats négro-africains de la vallée pendus en 1991 à la base d’Inal, au Nord du pays qui attendent maintenant que le dialogue politique en cours jette les jalons d’un règlement défini du passif humanitaire.
Enfin cette victoire symbolique relance la poursuite de l’impunité qui passe par l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 qui protège les criminels présumés de l’armée. Cette victoire symbolique de l’AVOMM interpelle l’Etat français où des plaintes contre Ould Taya sont déposées dans les tribunaux de Paris et en première ligne c’est l’Etat mauritanien qui est pointé du doigt notamment la justice pour accepter les plaintes contre l’ancien président.
Cherif Kane
Kassataya
Pas de surprise pour les observateurs et pour l’avocat de l’AVOMM qui rappelle dans sa plaidoirie que sous la pression internationale l’Etat belge avait pris toutes ses précautions pour modifier sa loi de compétence universelle après la chute du dictateur mauritanien Ould Taya en 2005.
C’est ce changement qui fait qu’il est condamné à payer symboliquement un euro à la plaignante l’AVOMM.
C’est une nouvelle encourageante pour l’Association mauritanienne qui aura attendu 20 années avant l’épilogue de sa plainte contre le génocidaire Ould Taya lequel a initié le processus de dé négrification de la Mauritanie depuis 1986 date de la publication du Manifeste du Négro-mauritanien opprimé par le premier mouvement de libération africaine de Mauritanie et dont les dirigeants ont été arrêtés et emprisonnés et torturés à la prison mouroir de Oualata.
La justice de Bruxelles aura fait montre de disponibilité tout au long de ce feuilleton politico-judiciaire en Belgique.
Si l’AVOMM n’a pas eu gain de cause, elle aura au moins réussi à faire connaître le génocide des noirs en Mauritanie. Un travail de mémoire pour toutes les victimes civiles et militaires de 1989 à 1993. Un crime contre l’humanité dénoncé par les Nations-Unies, les ONG nationales et internationales en particulier Amnesty International.
C’est une nouvelle encourageante ensuite pour les veuves et orphelins des 28 soldats négro-africains de la vallée pendus en 1991 à la base d’Inal, au Nord du pays qui attendent maintenant que le dialogue politique en cours jette les jalons d’un règlement défini du passif humanitaire.
Enfin cette victoire symbolique relance la poursuite de l’impunité qui passe par l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 qui protège les criminels présumés de l’armée. Cette victoire symbolique de l’AVOMM interpelle l’Etat français où des plaintes contre Ould Taya sont déposées dans les tribunaux de Paris et en première ligne c’est l’Etat mauritanien qui est pointé du doigt notamment la justice pour accepter les plaintes contre l’ancien président.
Cherif Kane
Kassataya