En reconnaissant officiellement que le président des FPC Samba Thiam doit jouir de tous ses droits, le gouvernement fait un premier pas vers la légalisation de son parti diabolise par les régimes de Ould Taya à Ould Ghazouani.
C’est une question certainement de quelque temps peut être avant la présidentielle de juin prochain pour que le ministre de l’Interieur normalise enfin les FPC dirigées par le premier président du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie. Le rescapé du mouroir de Oualata mène un combat pour la liberté qui l’avait conduit en prison en 1986 pour avoir publié le Manifeste du Negro-mauritanien opprimé avant de prendre le chemin de l’exil aux Etats-Unis.
Un long chemin de la liberté dont la troisième étape est le retour au bercail pour créer son parti les FPC en 2012. Et depuis il attend son récépissé en ne ménageant pas ses efforts à contribuer à la résolution de la cohabitation entre les différentes composantes nationales.Cette injustice en plus d’un blocage de sa situation administrative semblent être les motivations principales du gouvernement de Ould Bilal pour que Samba Thiam jouisse de tous ses droits.
Pour les observateurs cette normalisation répare plus de trois décennies de lutte contre un racisme d’Etat qui ne respecte pas les libertés et la citoyenneté. Cette dimension de combativité de l’homme ne se marchande pas. Le président des FPC est un leader de principes pour lesquels il va continuer de se battre pour une Mauritanie plurielle et pour l’unité nationale et la cohésion sociale comme en témoignent sa participation aux différents dialogues politiques initiés par l’ancien président Ould Aziz et son successeur.
Après quatre années de gouvernance Ould Ghazouani fait bouger le curseur de la démocratie et donne ainsi l’image d’un président de tous les Mauritaniens à moins de cinq mois des présidentielles.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est une question certainement de quelque temps peut être avant la présidentielle de juin prochain pour que le ministre de l’Interieur normalise enfin les FPC dirigées par le premier président du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie. Le rescapé du mouroir de Oualata mène un combat pour la liberté qui l’avait conduit en prison en 1986 pour avoir publié le Manifeste du Negro-mauritanien opprimé avant de prendre le chemin de l’exil aux Etats-Unis.
Un long chemin de la liberté dont la troisième étape est le retour au bercail pour créer son parti les FPC en 2012. Et depuis il attend son récépissé en ne ménageant pas ses efforts à contribuer à la résolution de la cohabitation entre les différentes composantes nationales.Cette injustice en plus d’un blocage de sa situation administrative semblent être les motivations principales du gouvernement de Ould Bilal pour que Samba Thiam jouisse de tous ses droits.
Pour les observateurs cette normalisation répare plus de trois décennies de lutte contre un racisme d’Etat qui ne respecte pas les libertés et la citoyenneté. Cette dimension de combativité de l’homme ne se marchande pas. Le président des FPC est un leader de principes pour lesquels il va continuer de se battre pour une Mauritanie plurielle et pour l’unité nationale et la cohésion sociale comme en témoignent sa participation aux différents dialogues politiques initiés par l’ancien président Ould Aziz et son successeur.
Après quatre années de gouvernance Ould Ghazouani fait bouger le curseur de la démocratie et donne ainsi l’image d’un président de tous les Mauritaniens à moins de cinq mois des présidentielles.
Cherif Kane
Source : Kassataya