A Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, des organisations de défense des droits de l’Homme, ont évoqué l’arrestation d’une quinzaine de personnes, dans le sillage du défilé de la fête nationale d’indépendance.
Ces personnes, pour la plupart des veuves et des orphelins, ont été arrêtées pendant qu’elles tentaient de brandir des banderoles, appelant au règlement de la question du passif humanitaire des années 80-90.
Selon des sources proches d’organisations de défense des droits de l’Homme, 6 de ces personnes arrêtées, dont la secrétaire générale du Collectif des veuves, Maimouna Alpha Sy, sont actuellement détenues, à la Brigade de la Gendarmerie de Kaédi.
"Au départ, une quinzaine de personnes a été arrêtée. Elles étaient parties à Kaédi pour faire entendre leurs voix par rapport à la question des 28 militaires tués, à Inal", le 28 novembre 1990, à la veille de la fête d’indépendance nationale, a expliqué à Cridem, le secrétaire général du FONADH, Sarr Mamadou.
"Ce sont des gendarmes en civil qui les ont arrêtés", a poursuivi M. Sarr.
Ce mardi 28 novembre, Kaédi accueillait pour la première fois les festivités commémoratives du 28 Novembre, présidées par le Chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz. Cette date, depuis novembre 1990, correspond également pour de nombreuses familles, à un jour de deuil.
Texte | Par Babacar Baye NDIAYE
©Cridem 2017
Ces personnes, pour la plupart des veuves et des orphelins, ont été arrêtées pendant qu’elles tentaient de brandir des banderoles, appelant au règlement de la question du passif humanitaire des années 80-90.
Selon des sources proches d’organisations de défense des droits de l’Homme, 6 de ces personnes arrêtées, dont la secrétaire générale du Collectif des veuves, Maimouna Alpha Sy, sont actuellement détenues, à la Brigade de la Gendarmerie de Kaédi.
"Au départ, une quinzaine de personnes a été arrêtée. Elles étaient parties à Kaédi pour faire entendre leurs voix par rapport à la question des 28 militaires tués, à Inal", le 28 novembre 1990, à la veille de la fête d’indépendance nationale, a expliqué à Cridem, le secrétaire général du FONADH, Sarr Mamadou.
"Ce sont des gendarmes en civil qui les ont arrêtés", a poursuivi M. Sarr.
Ce mardi 28 novembre, Kaédi accueillait pour la première fois les festivités commémoratives du 28 Novembre, présidées par le Chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz. Cette date, depuis novembre 1990, correspond également pour de nombreuses familles, à un jour de deuil.
Texte | Par Babacar Baye NDIAYE
©Cridem 2017