Les Mauritaniens iront aux urnes début septembre 2018 dans le cadre des élections législatives et municipales avant la présidentielle d’avril 2019. Mais la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Céni), chargée d’organisée ces scrutins, est contestée par une coordination d'opposition, le Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), qui exige sa dissolution et son remplacement.
L’actuelle Commission électorale nationale indépendante a été constituée le 17 avril dernier. Sa création avait été recommandée l’année dernière à l’issue des journées de concertation nationale entre la mouvance présidentielle et les partis d’opposition dite « dialoguiste ».
« La loi n’a pas été respectée »
Le Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), qui avait refusé de participer à ce dialogue, ne fait pas partie de la Céni. Il demande aujourd’hui sa dissolution. « Nous allons organiser une très grande marche pour exiger la dissolution de cette Céni, illégale et sans crédibilité, explique Mohamed Ould Mouloud, le président du FNDU. Notre recours est très solide parce que la loi n’a pas été respectée. »
Face aux exigences du FNDU, Boidiel Ould Houmeid, président du parti El Wiam, de l’opposition « dialoguiste », invite à une lecture des textes : « Nos camarades doivent prendre la précaution de lire le texte. La Céni ne peut ni être dissoute par l’opposition "dialoguiste", ni par la majorité, ni par le président de la République. Elle ne peut être dissoute que s’il y a un consensus entre la majorité et l’opposition. Et ensuite le président par décret accepte ce que nous avons proposé. »
Dans le camp de la majorité présidentielle, on se dit déterminé à œuvrer pour la tenue dans les délais des trois rendez-vous électoraux à partir de l'automne prochain.
Par RFI
Source : RFI
L’actuelle Commission électorale nationale indépendante a été constituée le 17 avril dernier. Sa création avait été recommandée l’année dernière à l’issue des journées de concertation nationale entre la mouvance présidentielle et les partis d’opposition dite « dialoguiste ».
« La loi n’a pas été respectée »
Le Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), qui avait refusé de participer à ce dialogue, ne fait pas partie de la Céni. Il demande aujourd’hui sa dissolution. « Nous allons organiser une très grande marche pour exiger la dissolution de cette Céni, illégale et sans crédibilité, explique Mohamed Ould Mouloud, le président du FNDU. Notre recours est très solide parce que la loi n’a pas été respectée. »
Face aux exigences du FNDU, Boidiel Ould Houmeid, président du parti El Wiam, de l’opposition « dialoguiste », invite à une lecture des textes : « Nos camarades doivent prendre la précaution de lire le texte. La Céni ne peut ni être dissoute par l’opposition "dialoguiste", ni par la majorité, ni par le président de la République. Elle ne peut être dissoute que s’il y a un consensus entre la majorité et l’opposition. Et ensuite le président par décret accepte ce que nous avons proposé. »
Dans le camp de la majorité présidentielle, on se dit déterminé à œuvrer pour la tenue dans les délais des trois rendez-vous électoraux à partir de l'automne prochain.
Par RFI
Source : RFI