La Mauritanie s'inquiète d'une nappe de fioul apparue depuis trois jours sur ses côtes, sur une distance de 200 km, et qui a déjà provoqué un échouage de quelques espèces marines dont des poissons. "Des galettes de fioul dont l'origine reste à déterminer, s'étendant de l'ouest de Nouakchott jusqu'à 200 km vers le sud, ont été observées depuis vendredi, avec de rares échouages de poissons", a déclaré le ministre de l'Environnement Amedy Camara, lors d'un point de presse avec son homologue des Pêches Nany Ould Chrougha, hier soir.
"J'avoue que la situation est inquiétante. Nous sommes toutefois en phase de surveillance et d'évaluation du danger que cela représente", a indiqué M. Camara, en précisant que la Mauritanie avait les "moyens de faire face à la situation" en l'état actuel. Pour l'heure, a-t-il précisé, "nous avons constaté l'échouage de seulement quelques poissons, d'une tortue, d'un dauphin". Le gouvernement a mis en oeuvre "le plan 'Polmar' de lutte contre la pollution (marine) par les huiles d'origine pétrolière" et l'évolution de la situation déterminera le recours possible à l'aide internationale, a expliqué le ministre des Pêches.
"Pour le moment, les richesses halieutiques des zones touchées ne sont pas en danger", a-t-il poursuivi. Les zones affectées ont été fermées aux touristes et des opérations de nettoyage doivent être menées à partir de lundi sur les plages, a-t-il ajouté. Les côtes de Mauritanie sont réputées poissonneuses et la pêche représente une activité importante dans le pays.
LeFigaro.fr avec AFP
"J'avoue que la situation est inquiétante. Nous sommes toutefois en phase de surveillance et d'évaluation du danger que cela représente", a indiqué M. Camara, en précisant que la Mauritanie avait les "moyens de faire face à la situation" en l'état actuel. Pour l'heure, a-t-il précisé, "nous avons constaté l'échouage de seulement quelques poissons, d'une tortue, d'un dauphin". Le gouvernement a mis en oeuvre "le plan 'Polmar' de lutte contre la pollution (marine) par les huiles d'origine pétrolière" et l'évolution de la situation déterminera le recours possible à l'aide internationale, a expliqué le ministre des Pêches.
"Pour le moment, les richesses halieutiques des zones touchées ne sont pas en danger", a-t-il poursuivi. Les zones affectées ont été fermées aux touristes et des opérations de nettoyage doivent être menées à partir de lundi sur les plages, a-t-il ajouté. Les côtes de Mauritanie sont réputées poissonneuses et la pêche représente une activité importante dans le pays.
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