Le remaniement ministériel annoncé mercredi en Mauritanie concerne huit ministres, dont ceux de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de l'Equipement. Mais il s’agit d’un remaniement technique, sans portée politique particulière.
Deux noms à retenir dans le nouveau gouvernement formé mercredi 2 septembre en Mauritanie : Ahmedou Ould Abdella, nouveau ministre de l'Intérieur qui fut gouverneur d'Aleg, et Hamadi Ould Meimou, nouveau ministre Affaires étrangères et ancien ambassadeur en Ethiopie.
Un président qui « centralise tous les pouvoirs »
De l'avis de plusieurs observateurs, ce sont des raisons administratives et pratiques qui justifient ce remaniement. Certains pointent également un différend qui n'était plus tenable entre le Premier ministre et le ministre de l'Equipement sortant, qui a été muté à l'Autorité de régulation.
D'autres avancent aussi la nécessité de nommer un Commissaire à la sécurité alimentaire, le poste étant vacant depuis plus de deux mois. Ce qui a expliqué le changement de ministre de l'Intérieur.
Un seul ministre quitte le gouvernement sans aucun autre poste en échange : l'ancien porte-parole du gouvernement, dont le départ était attendu. Ce remaniement ne marque donc aucune ouverture politique particulière.
« Peu importe ceux qui ont été nommés, dans la mesure où le président [Mohamed Ould Abdel Aziz] centralise tous les pouvoirs », commente un leader de l'opposition. Selon l'opposition, ces changements affectent des ministères qui n'ont aujourd'hui plus de véritables marges de manœuvre.
Source:RFI
Deux noms à retenir dans le nouveau gouvernement formé mercredi 2 septembre en Mauritanie : Ahmedou Ould Abdella, nouveau ministre de l'Intérieur qui fut gouverneur d'Aleg, et Hamadi Ould Meimou, nouveau ministre Affaires étrangères et ancien ambassadeur en Ethiopie.
Un président qui « centralise tous les pouvoirs »
De l'avis de plusieurs observateurs, ce sont des raisons administratives et pratiques qui justifient ce remaniement. Certains pointent également un différend qui n'était plus tenable entre le Premier ministre et le ministre de l'Equipement sortant, qui a été muté à l'Autorité de régulation.
D'autres avancent aussi la nécessité de nommer un Commissaire à la sécurité alimentaire, le poste étant vacant depuis plus de deux mois. Ce qui a expliqué le changement de ministre de l'Intérieur.
Un seul ministre quitte le gouvernement sans aucun autre poste en échange : l'ancien porte-parole du gouvernement, dont le départ était attendu. Ce remaniement ne marque donc aucune ouverture politique particulière.
« Peu importe ceux qui ont été nommés, dans la mesure où le président [Mohamed Ould Abdel Aziz] centralise tous les pouvoirs », commente un leader de l'opposition. Selon l'opposition, ces changements affectent des ministères qui n'ont aujourd'hui plus de véritables marges de manœuvre.
Source:RFI