Le collectif des veuves et orphelins des soldats, qui ont été tués le jour de l’anniversaire de l’indépendance en 1990, exige une ouverture d’enquête complète et transparente pour connaître les circonstances de ce qui s’est passé et déterminer les responsabilités avant tout dialogue pour une réconciliation.
Le collectif a déclaré dans un communiqué que le jour de l’indépendance a perdu a “perdu son lustre et son sens” depuis cette date, ajoutant qu’il s’est transformé en “deuil pour la communauté noire touchée dans sa chaire et dans son existence”.
Le collectif a souligné la nécessité d’abolir la loi d’amnistie de 1993 et de traduire les auteurs en justice.
Le collectif a estimé que l’exécution de 28 soldats dans la nuit de l’indépendance représentait “le début d’une série de génocide systématique par le régime de Maawiya Ould Sidi Ahmed Taya contre la communauté noire du pays,” ajoutant que “l’épuration ethnique systématique, entamée quelques années auparavant, touchera tous les secteurs de la vie nationale et en particulier les forces armées et de sécurité dont plus de 520 membres seront assassinées dans les camps mouroirs d’Inal, Azlatt, Nbeika, Jreida, Benamira, Aleg,Tiguint et autres camps et garnisons militaires à travers le pays (environ 32 sites de torture connue)”.
Le collectif des veuves et des orphelins a déclaré que malgré trente ans depuis ces événements, les familles des victimes et des survivants de ce massacre ne peuvent toujours pas connaître le lieu de l’enterrement de leurs proches ou ce qui reste de leur corps pour effectuer des cérémonies funéraires dignes conformément aux recommandations de la religion islamique.
Le collectif indique que “les commanditaires et les exécutants du génocide se pavanent aujourd’hui dans les rues et ruelles de Nouakchott et de toutes les villes du pays sans la moindre crainte, protégés par l’Etat à travers une scélérate loi d’amnistie votée en 1993 qui empêche toute poursuite à leur encontre. Pire, certains d’entre eux sont promus aux plus hautes fonctions dans l’appareil de l’Etat.
Par Moustapha Sidiya
Source : Senalioune
Le collectif a déclaré dans un communiqué que le jour de l’indépendance a perdu a “perdu son lustre et son sens” depuis cette date, ajoutant qu’il s’est transformé en “deuil pour la communauté noire touchée dans sa chaire et dans son existence”.
Le collectif a souligné la nécessité d’abolir la loi d’amnistie de 1993 et de traduire les auteurs en justice.
Le collectif a estimé que l’exécution de 28 soldats dans la nuit de l’indépendance représentait “le début d’une série de génocide systématique par le régime de Maawiya Ould Sidi Ahmed Taya contre la communauté noire du pays,” ajoutant que “l’épuration ethnique systématique, entamée quelques années auparavant, touchera tous les secteurs de la vie nationale et en particulier les forces armées et de sécurité dont plus de 520 membres seront assassinées dans les camps mouroirs d’Inal, Azlatt, Nbeika, Jreida, Benamira, Aleg,Tiguint et autres camps et garnisons militaires à travers le pays (environ 32 sites de torture connue)”.
Le collectif des veuves et des orphelins a déclaré que malgré trente ans depuis ces événements, les familles des victimes et des survivants de ce massacre ne peuvent toujours pas connaître le lieu de l’enterrement de leurs proches ou ce qui reste de leur corps pour effectuer des cérémonies funéraires dignes conformément aux recommandations de la religion islamique.
Le collectif indique que “les commanditaires et les exécutants du génocide se pavanent aujourd’hui dans les rues et ruelles de Nouakchott et de toutes les villes du pays sans la moindre crainte, protégés par l’Etat à travers une scélérate loi d’amnistie votée en 1993 qui empêche toute poursuite à leur encontre. Pire, certains d’entre eux sont promus aux plus hautes fonctions dans l’appareil de l’Etat.
Par Moustapha Sidiya
Source : Senalioune