En Mauritanie, les principales coalitions de l’opposition s’organisent dans la perspective des élections régionales, municipales et législatives du premier septembre prochain.
Ils ont mis en place mercredi 11 juillet à Nouakchott une alliance électorale pour remporter les scrutins dans les conseils municipaux et régionaux et s’assurer une forte présence à l’Assemblée nationale.
Les documents portant création de cette convention électorale ont été signés par les leaders des principales coalitions de l’opposition, dont Mohamed Ould Maouloud président du FNDU, le Forum national pour la démocratie et l’unité. « Il s’agit pour nous de lutter pour des conditions de transparence.
Ça, c’est le premier point. Et il s’agit de s’entraider dans le processus électoral. Nous avons créé une structure pour piloter cet accord. »
Les dirigeants de l’opposition ont critiqué l’impréparation des élections et le caractère expéditif de leur organisation par le pouvoir. Une faille pointée par Ahmed Ould Daddah président du RFD, le Rassemblement des forces démocratiques. « On a l’impression qu’il y a une course contre la montre pour, un peu, passer en force. Et je pense que c’est une très mauvaise chose. »
Pour la première fois, des élections vont se tenir sans la présence d’observateurs étrangers. Le gouvernement mauritanien ne veut pas les inviter. Selon Ahmed Ould Daddah, cela s’appelle un manque de sérénité.
« Quand on prétend être fort, qu’on a l’administration, la police, la gendarmerie, le budget de l’Etat – et Dieu sait que ce budget est mal géré - quand on a tout ça, si on ne peut pas mettre un minimum d’outils crédibles, visibles et transparents, c’est que, vraiment, il y a de graves choses à cacher. Nous sommes là pour les dénoncer. »
Les opposants mauritaniens signent leur union sacrée alors que plusieurs membres du gouvernement sillonnent le pays pour sensibiliser les populations à s’inscrire sur le nouveau fichier électoral.
Source: RFI
Ils ont mis en place mercredi 11 juillet à Nouakchott une alliance électorale pour remporter les scrutins dans les conseils municipaux et régionaux et s’assurer une forte présence à l’Assemblée nationale.
Les documents portant création de cette convention électorale ont été signés par les leaders des principales coalitions de l’opposition, dont Mohamed Ould Maouloud président du FNDU, le Forum national pour la démocratie et l’unité. « Il s’agit pour nous de lutter pour des conditions de transparence.
Ça, c’est le premier point. Et il s’agit de s’entraider dans le processus électoral. Nous avons créé une structure pour piloter cet accord. »
Les dirigeants de l’opposition ont critiqué l’impréparation des élections et le caractère expéditif de leur organisation par le pouvoir. Une faille pointée par Ahmed Ould Daddah président du RFD, le Rassemblement des forces démocratiques. « On a l’impression qu’il y a une course contre la montre pour, un peu, passer en force. Et je pense que c’est une très mauvaise chose. »
Pour la première fois, des élections vont se tenir sans la présence d’observateurs étrangers. Le gouvernement mauritanien ne veut pas les inviter. Selon Ahmed Ould Daddah, cela s’appelle un manque de sérénité.
« Quand on prétend être fort, qu’on a l’administration, la police, la gendarmerie, le budget de l’Etat – et Dieu sait que ce budget est mal géré - quand on a tout ça, si on ne peut pas mettre un minimum d’outils crédibles, visibles et transparents, c’est que, vraiment, il y a de graves choses à cacher. Nous sommes là pour les dénoncer. »
Les opposants mauritaniens signent leur union sacrée alors que plusieurs membres du gouvernement sillonnent le pays pour sensibiliser les populations à s’inscrire sur le nouveau fichier électoral.
Source: RFI