L’introduction des Langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) dans les Ecoles Normales des Instituteurs dans les deux Hodhs, de l’Assaba, du Gorgol, du Guidimakha du Tagant et du Trarza et de Nouakchott est considérée par les observateurs comme une opération de saupoudrage du ministre de l’Education pour appliquer une réforme controversée.
Derrière cette manœuvre politique qui consiste à enseigner les langues nationales dans les ENI des régions concernées se cache une réforme du système éducatif à double visage qui va faire des LN (pulaar, soninké et ouolof) des langues de communication et non d’enseignement. Ce n’est pas une vue de l’esprit des observateurs mais une réalité.
Dès la rentrée de 2024, les écoliers non arabophones n’apprendront pas leurs propres langues maternelles alors que les écoliers arabophones auront le choix entre le pulaar, le soninké et l’ouolof. Ce processus bien calculé ne peut en aucun cas déboucher sur des résultats probants dans une année ou deux ans ou plus. L’expérience réussie des LN par l’ILN en 89 a démontré le contraire. Et c’est bien l’inverse qui est en train de se passer dans les ENI.
Cette opération médiatique du ministre de l’Education nationale est une arnaque politique dont la finalité est l’échec pour mettre fin une bonne fois pour toute comme en 1990 la fin de l’expérimentation. C’est un tournant de l’arabisation en Mauritanie qui ne doit pas laisser indifférent les leaders des partis de l’opposition ou non, les acteurs associatifs, les enseignants et les parents d’élèves. Cette nouvelle réforme expose les écoliers non arabophones à une assimilation forcée et les négro-africains une négation de leurs cultures.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Derrière cette manœuvre politique qui consiste à enseigner les langues nationales dans les ENI des régions concernées se cache une réforme du système éducatif à double visage qui va faire des LN (pulaar, soninké et ouolof) des langues de communication et non d’enseignement. Ce n’est pas une vue de l’esprit des observateurs mais une réalité.
Dès la rentrée de 2024, les écoliers non arabophones n’apprendront pas leurs propres langues maternelles alors que les écoliers arabophones auront le choix entre le pulaar, le soninké et l’ouolof. Ce processus bien calculé ne peut en aucun cas déboucher sur des résultats probants dans une année ou deux ans ou plus. L’expérience réussie des LN par l’ILN en 89 a démontré le contraire. Et c’est bien l’inverse qui est en train de se passer dans les ENI.
Cette opération médiatique du ministre de l’Education nationale est une arnaque politique dont la finalité est l’échec pour mettre fin une bonne fois pour toute comme en 1990 la fin de l’expérimentation. C’est un tournant de l’arabisation en Mauritanie qui ne doit pas laisser indifférent les leaders des partis de l’opposition ou non, les acteurs associatifs, les enseignants et les parents d’élèves. Cette nouvelle réforme expose les écoliers non arabophones à une assimilation forcée et les négro-africains une négation de leurs cultures.
Cherif Kane
Source : Kassataya