Les observateurs reviennent sur la rencontre dans la capitale française du président mauritanien avec une délégation du cadre de Concertation des Rescapés mauritaniens en Europe et aux Etats-Unis en présence du chef de la diplomatie mauritanienne.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du déplacement de Ould Ghazouani pour le sommet de Paris sur le climat revêt une importance pour la diaspora qui profite de l’occasion pour interpeller de visu le chef de l’exécutif sur toutes les questions d’intérêt national notamment les questions qui fâchent. L’échange inattendu de par sa teneur avec les rescapés mauritaniens en Europe et aux Etats-Unis apparaît certainement comme le moment le plus difficile pour le chef de l’Etat mauritanien qui a pris connaissance de leurs préoccupations sur le règlement du passif humanitaire.
Un diagnostic qui pointe l’absence de volonté politique contre l’impunité des crimes contre les 28 soldats noirs de la vallée en 91 à Inal et d’autres crimes pendant les déportations au Sénégal et au Mali en 89. Les solutions préconisées conformes aux principes de l’islam et au droit mauritanien semblent tétaniser le chef de l’exécutif au point de garder le silence comme réponse à cette problématique de l’unité nationale et de la cohésion sociale.
Le président mauritanien est reparti à Nouakchott avec entre les mains un document relatif aux mécanismes de la justice transitionnelle pour résoudre le passif humanitaire. Les 8 associations signataires sont convaincues que les crimes commis entre 86 et 92, le génocide biométrique depuis 2009 et l’exclusion permanente des négro-africains et des haratines sans volonté politique réelle sont des risques d’explosion du pays.
Message entendu ou pas le cadre de concertation des rescapés mauritaniens en Europe et aux Etats-Unis est aujourd’hui un acteur important au dialogue interactif avec les organes de traités des Nations-Unies dont la réunion du comité des droits de l’homme cette semaine à Genève est décisive pour la Mauritanie.
Malgré les avancées dans ce domaine la question des séquelles de l’esclavage reste le talon d’Achille du gouvernement ainsi que l’impunité des crimes passés et présents.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 22 janvier 2021)
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du déplacement de Ould Ghazouani pour le sommet de Paris sur le climat revêt une importance pour la diaspora qui profite de l’occasion pour interpeller de visu le chef de l’exécutif sur toutes les questions d’intérêt national notamment les questions qui fâchent. L’échange inattendu de par sa teneur avec les rescapés mauritaniens en Europe et aux Etats-Unis apparaît certainement comme le moment le plus difficile pour le chef de l’Etat mauritanien qui a pris connaissance de leurs préoccupations sur le règlement du passif humanitaire.
Un diagnostic qui pointe l’absence de volonté politique contre l’impunité des crimes contre les 28 soldats noirs de la vallée en 91 à Inal et d’autres crimes pendant les déportations au Sénégal et au Mali en 89. Les solutions préconisées conformes aux principes de l’islam et au droit mauritanien semblent tétaniser le chef de l’exécutif au point de garder le silence comme réponse à cette problématique de l’unité nationale et de la cohésion sociale.
Le président mauritanien est reparti à Nouakchott avec entre les mains un document relatif aux mécanismes de la justice transitionnelle pour résoudre le passif humanitaire. Les 8 associations signataires sont convaincues que les crimes commis entre 86 et 92, le génocide biométrique depuis 2009 et l’exclusion permanente des négro-africains et des haratines sans volonté politique réelle sont des risques d’explosion du pays.
Message entendu ou pas le cadre de concertation des rescapés mauritaniens en Europe et aux Etats-Unis est aujourd’hui un acteur important au dialogue interactif avec les organes de traités des Nations-Unies dont la réunion du comité des droits de l’homme cette semaine à Genève est décisive pour la Mauritanie.
Malgré les avancées dans ce domaine la question des séquelles de l’esclavage reste le talon d’Achille du gouvernement ainsi que l’impunité des crimes passés et présents.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 22 janvier 2021)