Le procès de l’ex-président qui s’est ouvert mercredi à Nouakchott avec 11 co-accusés s’annonce comme l’épilogue d’un feuilleton politico-judiciaire sur l’affaire d’une décennie gangrénée par la corruption.
L’anticipation des autorités de Nouakchott en arrêtant l’ex-président et ses 11 co-accusés à la veille du procès qui s’ouvre ce mercredi à Nouakchott laisse penser la détermination de la justice à aller jusqu’au bout de la procédure quitte à utiliser même la force.
C’est l’aboutissement de deux années de procédures judiciaires, le premier procès anti-corruption inédit en Mauritanie. C’est un procès de la mal gouvernance, le principal cheval de bataille du président Ould Ghazouani dès son accession au pouvoir.
Le procès de Nouakchott ne sera pas public comme l’avait souhaité l’accusé mais il focalisera l’attention de toute la classe politique, l’opinion publique et la société civile notamment qui attend enfin toute la vérité sur les biens volés à l’Etat.
Ce procès historique est un test pour la justice et pour Ould Ghazouani au niveau de la séparation des pouvoirs. Les observateurs s’attendent à un procès sous haute surveillance et sous tension avec 11 personnalités de l’ancien régime de Ould Aziz qui vont se confronter à la barre avec leur ancien chef.
Cherif Kane
Source : Kassataya
L’anticipation des autorités de Nouakchott en arrêtant l’ex-président et ses 11 co-accusés à la veille du procès qui s’ouvre ce mercredi à Nouakchott laisse penser la détermination de la justice à aller jusqu’au bout de la procédure quitte à utiliser même la force.
C’est l’aboutissement de deux années de procédures judiciaires, le premier procès anti-corruption inédit en Mauritanie. C’est un procès de la mal gouvernance, le principal cheval de bataille du président Ould Ghazouani dès son accession au pouvoir.
Le procès de Nouakchott ne sera pas public comme l’avait souhaité l’accusé mais il focalisera l’attention de toute la classe politique, l’opinion publique et la société civile notamment qui attend enfin toute la vérité sur les biens volés à l’Etat.
Ce procès historique est un test pour la justice et pour Ould Ghazouani au niveau de la séparation des pouvoirs. Les observateurs s’attendent à un procès sous haute surveillance et sous tension avec 11 personnalités de l’ancien régime de Ould Aziz qui vont se confronter à la barre avec leur ancien chef.
Cherif Kane
Source : Kassataya