Alakhbar - Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a rappelé lors de son investiture hier samedi que le dossier des déportés mauritaniens a été bouclé, alors que les ONG estiment que des milliers de déportés sont encore au Mali et au Sénégal.
"Nous avons suivi ces cinq dernières années une politique d’éradication des séquelles de l’esclavage et de renforcement de la cohésion sociale par le règlement du passif humanitaire Le dossier des déportés a été également bouclé…", a déclaré Ould Abdel Aziz.
Le président du Collectif des Victimes de la Répression (Covire), Mamadou Kane, affirme en revanche que 10 milles déportés sont toujours au Mali. Et selon un communiqué du parti AJD-MR, "des informations concordantes font état de l’existence au Sénégal de 15.000 déportés qui, jusqu’ici, n’arrivent pas à être identifiés parmi les volontaires au retour".
Pour sa part, Ibrahima Ndiaye, l’initiateur de la marche réprimée aux portes de Nouakchott évalue à 555 le nombre d’enfants de déporté qui n’ont pas accès aux pièces d’état civil "parce que l’un de leurs parents est soit sénégalais soit un mauritanien préférant vivre au Sénégal".
Plusieurs milliers de Négro-mauritaniens ont été déportés au Mali et au Sénégal suite aux événements de 89 qui avaient opposé la Mauritanie au Sénégal.
"Nous avons suivi ces cinq dernières années une politique d’éradication des séquelles de l’esclavage et de renforcement de la cohésion sociale par le règlement du passif humanitaire Le dossier des déportés a été également bouclé…", a déclaré Ould Abdel Aziz.
Le président du Collectif des Victimes de la Répression (Covire), Mamadou Kane, affirme en revanche que 10 milles déportés sont toujours au Mali. Et selon un communiqué du parti AJD-MR, "des informations concordantes font état de l’existence au Sénégal de 15.000 déportés qui, jusqu’ici, n’arrivent pas à être identifiés parmi les volontaires au retour".
Pour sa part, Ibrahima Ndiaye, l’initiateur de la marche réprimée aux portes de Nouakchott évalue à 555 le nombre d’enfants de déporté qui n’ont pas accès aux pièces d’état civil "parce que l’un de leurs parents est soit sénégalais soit un mauritanien préférant vivre au Sénégal".
Plusieurs milliers de Négro-mauritaniens ont été déportés au Mali et au Sénégal suite aux événements de 89 qui avaient opposé la Mauritanie au Sénégal.