Fin janvier 1966, dix-neuf enseignants, cadres et techniciens noirs ont écrit un "Manifeste" demandant au gouvernement mauritanien l'ouverture d'un dialogue afin de discuter les injustices ressenties par les communautés noires et les problèmes de cohabitation entre groupes ethniques différents dans le pays.
Le déclencheur de ce geste était une grève dans les lycées mauritaniennes appelées pour protester contre l'application d'une loi votée à la fin de 1965 et qui rendait l'arabe obligatoire au deuxième degré dans toutes les écoles du pays.
Aujourd'hui 56 ans plus tard, ce manifeste résonne encore avec l'actualité du pays. Pourtant il est ignoré dans l'enseignement de l'histoire et oublié dans une partie de la conscience nationale. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de le faire relire par une pluralité de personnes pour montrer toute sa percutante pertinence dans une Mauritanie actuelle où les discriminations et les marginalisations dénoncées n'ont fait que s'aggraver.
Avenir vivable
Le déclencheur de ce geste était une grève dans les lycées mauritaniennes appelées pour protester contre l'application d'une loi votée à la fin de 1965 et qui rendait l'arabe obligatoire au deuxième degré dans toutes les écoles du pays.
Aujourd'hui 56 ans plus tard, ce manifeste résonne encore avec l'actualité du pays. Pourtant il est ignoré dans l'enseignement de l'histoire et oublié dans une partie de la conscience nationale. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de le faire relire par une pluralité de personnes pour montrer toute sa percutante pertinence dans une Mauritanie actuelle où les discriminations et les marginalisations dénoncées n'ont fait que s'aggraver.
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