Le président Ould Ghazouani a dépensé plus de 623 milliards d’anciennes ouguiyas soit plus de 63 milliards de nouvelles monnaies pour le secteur social durant ces quatre années de gouvernance.
Ce chiffre est significatif de la politique sociale de Ould Ghazouani depuis 2019. Mais il cache en réalité la misère de plus de la moitié de la population mauritanienne qui vit toujours au seuil de la pauvreté sans électricité et sans eau et sans nourriture alors qu’une infime minorité du régime vit dans l’opulence. De même le mal logement est aussi remarquable dans les quartiers périphériques qui manquent de tout et qui font pourtant tourner la machine économique au niveau l’informel en particulier. Alors que l’élite dirigeante représentée par l’oligarchie militaire, les riches commerçants et hommes d’affaires sont dans des quartiers les plus huppés de la capitale.
Le bilan matériel estimé à plus de 63 milliards d’ouguiyas est révélateur d’un bilan immatériel de l’échec de la corruption et du trafic des stupéfiants qui gangrènent une administration pléthorique et incompétente responsable de la mauvaise exécution des projets de développement et des détournements de l’argent public. Le verdict clément de la justice dans l’affaire de la décennie de Ould Aziz est un exemple édifiant de l’impuissance de Ould Ghazouani à éradiquer la corruption.
L’autre bilan immatériel est symbolisé par l’injustice et la discrimination érigées en système de gouvernance comme en témoignent les affaires judiciaires sur l’assassinat du jeune Abass Diallo en 2020 par une patrouille de l’armée dans le département de Mbagne, de l’activiste des droits de l’homme Chouvi Cheine dont le procès des policiers accusés d’homicide volontaire tarde à venir, du jeune Mohamed Lemine tué par balles et enterré rapidement sans autopsie et sans l’avis de la famille et enfin d’Oumar Diop mort après son interpellation dans un commissariat de police de la capitale.
Le registre de la discrimination est relatif aux nominations monocolores dans l’armée la gendarmerie la police et la garde nationale et l’entrée dans les écoles d’excellence et les difficultés d’enrôlement des citoyens du Sud dont des milliers vont bientôt être des apatrides et des sans-papiers chez eux après le 31 décembre prochain.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce chiffre est significatif de la politique sociale de Ould Ghazouani depuis 2019. Mais il cache en réalité la misère de plus de la moitié de la population mauritanienne qui vit toujours au seuil de la pauvreté sans électricité et sans eau et sans nourriture alors qu’une infime minorité du régime vit dans l’opulence. De même le mal logement est aussi remarquable dans les quartiers périphériques qui manquent de tout et qui font pourtant tourner la machine économique au niveau l’informel en particulier. Alors que l’élite dirigeante représentée par l’oligarchie militaire, les riches commerçants et hommes d’affaires sont dans des quartiers les plus huppés de la capitale.
Le bilan matériel estimé à plus de 63 milliards d’ouguiyas est révélateur d’un bilan immatériel de l’échec de la corruption et du trafic des stupéfiants qui gangrènent une administration pléthorique et incompétente responsable de la mauvaise exécution des projets de développement et des détournements de l’argent public. Le verdict clément de la justice dans l’affaire de la décennie de Ould Aziz est un exemple édifiant de l’impuissance de Ould Ghazouani à éradiquer la corruption.
L’autre bilan immatériel est symbolisé par l’injustice et la discrimination érigées en système de gouvernance comme en témoignent les affaires judiciaires sur l’assassinat du jeune Abass Diallo en 2020 par une patrouille de l’armée dans le département de Mbagne, de l’activiste des droits de l’homme Chouvi Cheine dont le procès des policiers accusés d’homicide volontaire tarde à venir, du jeune Mohamed Lemine tué par balles et enterré rapidement sans autopsie et sans l’avis de la famille et enfin d’Oumar Diop mort après son interpellation dans un commissariat de police de la capitale.
Le registre de la discrimination est relatif aux nominations monocolores dans l’armée la gendarmerie la police et la garde nationale et l’entrée dans les écoles d’excellence et les difficultés d’enrôlement des citoyens du Sud dont des milliers vont bientôt être des apatrides et des sans-papiers chez eux après le 31 décembre prochain.
Cherif Kane
Source : Kassataya